En Argentine, les autorités auraient ordonné, le 21 août 2013, à LAN Argentina, filiale de LATAM Airlines, de quitter leur hangar de l'aéroport de Buenos Aires – Aeroparque Jorge Newbery sous dix jours "au nom de l'intérêt national", selon Air-Journal.fr.
L'objectif de l'opération est surtout de défendre Aerolineas Argentinas. La compagnie aérienne argentine obtiendrait ainsi un monopole sur de nombreuses liaisons intérieures. C'est en tout cas, l'interprétation de LAN Argentina.
Pour Enrique Cueto, Président Exécutif de LATAM, "il ne s'agit pas d'un incident isolé mais d'une campagne de plus en plus dure pour nuire à nos opérations en Argentine."
En effet, le transporteur sud-Américain dispose de 10 appareils sur la plateforme de la capitale argentine. Son départ entraînerait la mise à la porte de 1 500 employés.
Pour bloquer l'ordre, le groupe compte porter l'affaire en justice. Il le considère comme "illégal et unilatéral". Il précise que LAN Argentina a signé, en 2008, un contrat de location de 15 ans et a investi 5 millions de dollars (3,7 millions €) dans le hangar pour lequel elle paie un loyer mensuel de 20 000 dollars (15 000 €).
Il ajoute qu'aucune modification dans ses programmes de vol n'est prévue dans l'immédiat. Seules les liaisons internationales au départ et à l'arrivée de l'aéroport Ezeiza pourraient être affectées.
L'ORNSA, régulateur aéronautique en Argentine, à l'origine de l'ordre ne donne pas d'autre explication. Il explique seulement avoir proposé à la compagnie de l'aider à déménager vers Ezeiza.
LATAM Airlines a, de son côté, reçu le soutien des tour-opérateurs locaux et du syndicat des PNC et de celui des techniciens. Ce dernier parle de "persécution systématique de LAN Argentina" par l’État.
L'objectif de l'opération est surtout de défendre Aerolineas Argentinas. La compagnie aérienne argentine obtiendrait ainsi un monopole sur de nombreuses liaisons intérieures. C'est en tout cas, l'interprétation de LAN Argentina.
Pour Enrique Cueto, Président Exécutif de LATAM, "il ne s'agit pas d'un incident isolé mais d'une campagne de plus en plus dure pour nuire à nos opérations en Argentine."
En effet, le transporteur sud-Américain dispose de 10 appareils sur la plateforme de la capitale argentine. Son départ entraînerait la mise à la porte de 1 500 employés.
Pour bloquer l'ordre, le groupe compte porter l'affaire en justice. Il le considère comme "illégal et unilatéral". Il précise que LAN Argentina a signé, en 2008, un contrat de location de 15 ans et a investi 5 millions de dollars (3,7 millions €) dans le hangar pour lequel elle paie un loyer mensuel de 20 000 dollars (15 000 €).
Il ajoute qu'aucune modification dans ses programmes de vol n'est prévue dans l'immédiat. Seules les liaisons internationales au départ et à l'arrivée de l'aéroport Ezeiza pourraient être affectées.
L'ORNSA, régulateur aéronautique en Argentine, à l'origine de l'ordre ne donne pas d'autre explication. Il explique seulement avoir proposé à la compagnie de l'aider à déménager vers Ezeiza.
LATAM Airlines a, de son côté, reçu le soutien des tour-opérateurs locaux et du syndicat des PNC et de celui des techniciens. Ce dernier parle de "persécution systématique de LAN Argentina" par l’État.
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