Si les premiers touchés sont les agents de voyages espagnoles, la France était également un marché non négligeable pur Spanair - photo-libre.fr
L’arrêt brutal des opérations de la compagnie espagnole Spanair vendredi soir dernier et sa probable faillite dans les jours qui viennent vont coûter cher aux distributeurs.
Si les premiers touchés sont les agents de voyages espagnoles, la France était également un marché non négligeable.
Son agent général, SPA, société de promotion aérienne, fait les comptes.
Il y avait les lignes de Banjul et surtout de Bamako qui étaient bien commercialisées en France.
Et surtout les lignes court courrier Marseille-Barcelone et Nice-Barcelone, mais également Barcelone-Palma et Barcelone-Alger.
Spanair était au BSP et, d’après Frédéric d’Hauthuille, le Pdg de SPA, près d’un tiers des agences de voyages françaises, soit environ un millier ayant vendu des billets Spanair, sont impactées par l’arrêt des opérations.
Si les premiers touchés sont les agents de voyages espagnoles, la France était également un marché non négligeable.
Son agent général, SPA, société de promotion aérienne, fait les comptes.
Il y avait les lignes de Banjul et surtout de Bamako qui étaient bien commercialisées en France.
Et surtout les lignes court courrier Marseille-Barcelone et Nice-Barcelone, mais également Barcelone-Palma et Barcelone-Alger.
Spanair était au BSP et, d’après Frédéric d’Hauthuille, le Pdg de SPA, près d’un tiers des agences de voyages françaises, soit environ un millier ayant vendu des billets Spanair, sont impactées par l’arrêt des opérations.
Les agences espagnoles seraient indemnisées en priorité
Le BSP a bloqué le versement d’une somme de 300 000 euros représentant l‘échéance de janvier.
Mais cela suffira-t-il à rembourser les agences ? Rien n’est moins sûr.
Les sommes bloquées par IATA pourraient être mises dans un pot commun et les agences espagnoles dédommagées en priorité…
Il faudra de toutes façons que les agences demandent manuellement (DAR) le remboursement des billets payés.
Mais auparavant, IATA et la compagnie décideront du volume de remboursement possible. Il est vraisemblable que ce dernier soit partiel.
Du côté de SPA, Frédéric d’Hauthuille ne s’attend pas non plus à ce que ses derniers honoraires lui soient payés.
La défaillance de Spanair ne remet pas en cause la viabilité de l’entreprise qui compte d’autres clients, et notamment Avianca.
Mais cela suffira-t-il à rembourser les agences ? Rien n’est moins sûr.
Les sommes bloquées par IATA pourraient être mises dans un pot commun et les agences espagnoles dédommagées en priorité…
Il faudra de toutes façons que les agences demandent manuellement (DAR) le remboursement des billets payés.
Mais auparavant, IATA et la compagnie décideront du volume de remboursement possible. Il est vraisemblable que ce dernier soit partiel.
Du côté de SPA, Frédéric d’Hauthuille ne s’attend pas non plus à ce que ses derniers honoraires lui soient payés.
La défaillance de Spanair ne remet pas en cause la viabilité de l’entreprise qui compte d’autres clients, et notamment Avianca.