Assemblée Générale de l’APST : "le fonds de garantie dépasse les 20 millions d’euros"

A la fin de sa nouvelle année de mandat, Alix Philipon,, Présidente de l’APST, prend un peu plus d’assurance.

Incontestablement, l’APST, après avoir connu quelques années « de tempête » peut aborder l’avenir avec sérénité, « tout en ne relâchant pas la vigilance face à une conjoncture toujours incertaine » reconnait Alix Philipon, laquelle ne cache pas sa satisfaction en présentant aux membres de l’Association, les résultats du dernier exercice.

Et il y a de quoi : l’année 2018 aura été une excellente année : des sinistres en nette baisse, (malgré le désastre Boiloris) et une situation financière saine et brillante. « Notre fonds de garantie aura été multiplié par trois » se réjouit Alix Philipon, les cotisations auront baissé et ceux qui nous avaient quittés reviennent petit à petit.

Un petit tacle au passage vis-à-vis des détracteurs issus d’un passé indécrottable qui avaient à l’époque prédis la destruction de cette association, mais pour lesquels Dame Philipon n’aura qu’un terme particulièrement bien choisi, que nous qualifierons de mépris amusé.

Du coup, le plan instauré par la Présidente, « Ensemble pour 2020 » prend tout son sens, d’autant que les résultats sont au rendez-vous : l’institution, dont le fonds de garantie dépasse les 20 millions d’euros, qui connait « toujours moins de sinistres en 2018 », peut aborder la prochaine saison avec sérénité.

Lire : APST : toujours moins de sinistres en 2018

Certes, il reste encore à « faire revenir » ceux qui, par crainte ou par désespoir, avaient quitté l’Association durant « la crise », largement attisée par un improbable qui se voyait déjà en tête d’affiche.

Beaucoup sont déjà revenus, tels Salaün ou TUI pour les plus connus et Dame Philipon entend bien attirer Voyageurs du Monde ou Kuoni, par exemple. On remarquera d’ailleurs que Jean-François Rial, PDG de Voyageurs a largement honoré de sa présence cette Assemblée. D’ici à supputer ?

Et, pour le futur proche, l’APST entend bien poursuivre, non seulement une politique stricte, mais surtout favoriser le rajeunissement de ses « nouveaux acteurs du tourisme », sans qui l’avenir n’aurait aucun sens.

Enfin, et c’est encore une bonne nouvelle, les élections aux postes d’administrateurs auront confirmé le retour de Mumtaz Teker en tant que représentant des tour-opérateurs.

Comme quoi, l’ouverture est vraiment, cette fois ci, en marche, sans oublier la nomination, unanime, de Raoul Nabet, en tant que membre d’honneur de cette institution pour laquelle il aura, lui aussi, beaucoup œuvré.