VistaJet, marque du groupe d'aviation privée Vista, a enregistré une augmentation de ses ventes de 74% en 2022. @VistaJet
L’aviation d’affaires est en forme !
2022 aura marqué « un niveau d’activité historique à travers la planète ! Nous avons connu un accroissement de nos ventes de 74% en 2022 », affirme Simon Rochefort, directeur des ventes de VistaJet, marque phare de Vista, premier groupe d'aviation privée au monde, qui possède une flotte de 360 jets privés basée sur quatre continents.
Selon le rapport de l’European Business Aviation Association (EBAA) daté de 2021, 243 189 mouvements d'avions d'affaires (départs et arrivées en France) ont été enregistrés, soit une croissance de 2,5% par rapport à l’année 2019.
La France est ainsi le premier marché d’Europe en termes de mouvements de jets privés, selon les données de l’EBAA.
Le marché mondial est dominé par les États-Unis et l’Europe, qui englobent 90% de l’activité du marché et 77% de la flotte mondiale de jets privés.
En 2021 l'essentiel du trafic a lieu depuis et vers l’aéroport de Paris-Le Bourget avec 48 591 mouvements, dont 2 596 vers Nice Côte d’Azur, la liaison intra-nationale la plus courante.
Une tendance confirmée par Simon Rochefort : « Le marché France est une destination phare. En 2022, deux des aéroports les plus fréquentés sur la planète ont été Paris en première position et Nice en quatrième. La France est un territoire sur lequel nous sommes extrêmement actifs. »
2022 aura marqué « un niveau d’activité historique à travers la planète ! Nous avons connu un accroissement de nos ventes de 74% en 2022 », affirme Simon Rochefort, directeur des ventes de VistaJet, marque phare de Vista, premier groupe d'aviation privée au monde, qui possède une flotte de 360 jets privés basée sur quatre continents.
Selon le rapport de l’European Business Aviation Association (EBAA) daté de 2021, 243 189 mouvements d'avions d'affaires (départs et arrivées en France) ont été enregistrés, soit une croissance de 2,5% par rapport à l’année 2019.
La France est ainsi le premier marché d’Europe en termes de mouvements de jets privés, selon les données de l’EBAA.
Le marché mondial est dominé par les États-Unis et l’Europe, qui englobent 90% de l’activité du marché et 77% de la flotte mondiale de jets privés.
En 2021 l'essentiel du trafic a lieu depuis et vers l’aéroport de Paris-Le Bourget avec 48 591 mouvements, dont 2 596 vers Nice Côte d’Azur, la liaison intra-nationale la plus courante.
Une tendance confirmée par Simon Rochefort : « Le marché France est une destination phare. En 2022, deux des aéroports les plus fréquentés sur la planète ont été Paris en première position et Nice en quatrième. La France est un territoire sur lequel nous sommes extrêmement actifs. »
Aviation d’affaires et agences se retrouvent sur le marché du MICE
Quelle place pour les agences de voyages d’affaires sur ce segment ?
Chez VistaJet, la plupart des demandes s’effectuent en direct. « Moins de 2% des transactions sont effectuées via les agences, car nous faisons leur travail.
Nous assurons le vol dans une de nos machines et arrangeons à leur guise les transferts depuis et vers les aéroports, leurs déplacements en hélicoptère... Nous avons une expertise des partenaires fiables à destination », précise Simon Rochefort.
« Aujourd’hui, entre 20% et 25% du marché est intermédié. C’est légèrement moins qu’avant la pandémie », précise Isabelle Clerc, CEO d’Aeroaffaires, entreprise familiale de courtage aérien accréditée TourCom et Traveller Made.
Elle met en concurrence les 2 000 opérateurs implantés en Europe pour de la location d’aéronefs et d’hélicoptères dans le monde et accompagne le client sur la préparation de sa mission : vol VIP, vol de groupes, vol médicalisé ou vol cargo.
« Nous travaillons avec les agences pour des vols de groupes. Avec le Covid, le premier volet de jetbashing, puis la prise de conscience de plus en plus présente des entreprises du problème écologique, si elles peuvent faire des séminaires en utilisant le TGV, elles vont le favoriser », constate Isabelle Clerc, avant de poursuivre : « beaucoup de jeunes salariés, notamment de la Tech, ne veulent pas monter dans un avion.
Certaines entreprises ont le budget pour organiser des séminaires à l’étranger, mais ne le font pas pour s’adapter au profil de leurs collaborateurs. »
Pour autant l’activité perdure. « Aujourd’hui, nous continuons à faire des séminaires en Espagne ou en Grèce, tout simplement car en France il existe peu de lieux pouvant accueillir de 500 à 1 000 personnes », observe Isabelle Clerc.
Chez VistaJet, la plupart des demandes s’effectuent en direct. « Moins de 2% des transactions sont effectuées via les agences, car nous faisons leur travail.
Nous assurons le vol dans une de nos machines et arrangeons à leur guise les transferts depuis et vers les aéroports, leurs déplacements en hélicoptère... Nous avons une expertise des partenaires fiables à destination », précise Simon Rochefort.
« Aujourd’hui, entre 20% et 25% du marché est intermédié. C’est légèrement moins qu’avant la pandémie », précise Isabelle Clerc, CEO d’Aeroaffaires, entreprise familiale de courtage aérien accréditée TourCom et Traveller Made.
Elle met en concurrence les 2 000 opérateurs implantés en Europe pour de la location d’aéronefs et d’hélicoptères dans le monde et accompagne le client sur la préparation de sa mission : vol VIP, vol de groupes, vol médicalisé ou vol cargo.
« Nous travaillons avec les agences pour des vols de groupes. Avec le Covid, le premier volet de jetbashing, puis la prise de conscience de plus en plus présente des entreprises du problème écologique, si elles peuvent faire des séminaires en utilisant le TGV, elles vont le favoriser », constate Isabelle Clerc, avant de poursuivre : « beaucoup de jeunes salariés, notamment de la Tech, ne veulent pas monter dans un avion.
Certaines entreprises ont le budget pour organiser des séminaires à l’étranger, mais ne le font pas pour s’adapter au profil de leurs collaborateurs. »
Pour autant l’activité perdure. « Aujourd’hui, nous continuons à faire des séminaires en Espagne ou en Grèce, tout simplement car en France il existe peu de lieux pouvant accueillir de 500 à 1 000 personnes », observe Isabelle Clerc.
Quelle stratégie après le jet bashing ?
Perçue comme le symbole des privilégiés, l’aviation d’affaires est régulièrement montrée du doigt. La dernière vague d’avion bashing date de septembre 2022, déclenchée par le PSG qui ne se déplace pas en train mais en avion.
« En France, le jet privé est stigmatisé. Nos clients font appel à l’aviation sur-mesure après étude des alternatives et lorsqu’ils ont un vrai impératif.
Par exemple, pendant des périodes de grève , ils n’ont pas d’autres moyens de se déplacer pour répondre à une urgence, une panne sur la chaîne de production dans une usine ou répondre à un important business. L’impératif business est supérieur au coût de l’avion », affirme la CEO d’Aeroaffaires.
Autre cas de figure : « Nous sommes une alternative quand il s’agit de se rendre sur une destination qui n’est pas desservie commercialement, ou de faire du multidestinations, mais il ne s’agit pas d’une alternative luxueuse », tient à préciser Isabelle Clerc.
Flexibilité et disponibilité sont les atouts premiers des jets privés.
« Nos clients sont des hommes et des femmes d’affaires qui nous utilisent pour notre efficacité et pour qui chaque heure gagnée représente de l’efficacité et du chiffre d’affaires.
Avant la pandémie, seule 10% de la population qui avait les moyens d’affréter un jet privé le faisait. Face à la pandémie et à la difficulté de se déplacer dans des conditions qu’ils jugent inacceptables, ceci a tout changé, ce qui explique cet impressionnant accroissement d’activité à travers le monde », analyse Simon Rochefort.
« En France, le jet privé est stigmatisé. Nos clients font appel à l’aviation sur-mesure après étude des alternatives et lorsqu’ils ont un vrai impératif.
Par exemple, pendant des périodes de grève , ils n’ont pas d’autres moyens de se déplacer pour répondre à une urgence, une panne sur la chaîne de production dans une usine ou répondre à un important business. L’impératif business est supérieur au coût de l’avion », affirme la CEO d’Aeroaffaires.
Autre cas de figure : « Nous sommes une alternative quand il s’agit de se rendre sur une destination qui n’est pas desservie commercialement, ou de faire du multidestinations, mais il ne s’agit pas d’une alternative luxueuse », tient à préciser Isabelle Clerc.
Flexibilité et disponibilité sont les atouts premiers des jets privés.
« Nos clients sont des hommes et des femmes d’affaires qui nous utilisent pour notre efficacité et pour qui chaque heure gagnée représente de l’efficacité et du chiffre d’affaires.
Avant la pandémie, seule 10% de la population qui avait les moyens d’affréter un jet privé le faisait. Face à la pandémie et à la difficulté de se déplacer dans des conditions qu’ils jugent inacceptables, ceci a tout changé, ce qui explique cet impressionnant accroissement d’activité à travers le monde », analyse Simon Rochefort.
RSE : "il y a une accélération très nette sur l’innovation"
Mais alors que font les acteurs de l’aviation privée en termes de RSE ?
« Nous n’avons pas attendu les protestations pour prendre des mesures très fortes. Notre objectif est d’avoir un impact neutre en carbone en 2025 et d’être le premier opérateur de l’aviation privée au monde à le faire », affirme le directeur des ventes de VistaJet.
« Tout le monde vit avec son temps. Nous y travaillons. La technologie n’est pas tout à fait prête alors même que la demande est là. VistaJet investit dans la technologie de l'intelligence artificielle pour optimiser la gestion de la flotte », poursuit-il.
L’opérateur a actionné deux leviers RSE : la compensation carbone et le recours au SAF.
« En 2020, 85% de nos membres VistaJet ont compensé les émissions de CO2 par rapport à la consommation de carburant de leurs vols. VistaJet s'est associé à SkyNRG, pionnier et leader mondial du carburant durable pour être le premier à offrir un accès mondial au carburant répondant à la certification SAF (Sustainable Aviation Fuel) pour l'aviation d'affaires », énumère Simon Rochefort.
A l’heure des obligations en termes de RSE, des actions sont également en place chez Aeroaffaires. « Nous proposons systématiquement des avions qui consomment moins et donc polluent moins.
Mais nous ne sommes pas une alternative zéro carbone. Cependant il y a une accélération très nette sur l’innovation. Comme il s’agit d’une aviation légère, ces avions seront les premiers équipés en électrique et hydrogène », assure Isabelle Clerc.
« Nous n’avons pas attendu les protestations pour prendre des mesures très fortes. Notre objectif est d’avoir un impact neutre en carbone en 2025 et d’être le premier opérateur de l’aviation privée au monde à le faire », affirme le directeur des ventes de VistaJet.
« Tout le monde vit avec son temps. Nous y travaillons. La technologie n’est pas tout à fait prête alors même que la demande est là. VistaJet investit dans la technologie de l'intelligence artificielle pour optimiser la gestion de la flotte », poursuit-il.
L’opérateur a actionné deux leviers RSE : la compensation carbone et le recours au SAF.
« En 2020, 85% de nos membres VistaJet ont compensé les émissions de CO2 par rapport à la consommation de carburant de leurs vols. VistaJet s'est associé à SkyNRG, pionnier et leader mondial du carburant durable pour être le premier à offrir un accès mondial au carburant répondant à la certification SAF (Sustainable Aviation Fuel) pour l'aviation d'affaires », énumère Simon Rochefort.
A l’heure des obligations en termes de RSE, des actions sont également en place chez Aeroaffaires. « Nous proposons systématiquement des avions qui consomment moins et donc polluent moins.
Mais nous ne sommes pas une alternative zéro carbone. Cependant il y a une accélération très nette sur l’innovation. Comme il s’agit d’une aviation légère, ces avions seront les premiers équipés en électrique et hydrogène », assure Isabelle Clerc.
2023 boostée par le retour des Asiatiques et la pagaille de l’aérien
L’année 2023 se présente sous les meilleurs auspices pour l’aviation d’affaires.
La raison ? D’abord parce que les voyageurs ne veulent pas connaître le grand bazar de l’aérien de l’été dernier.
« Les bookings sont très anticipés, car nous savons que sur l’aviation commerciale nous allons avoir les mêmes problèmes que l’été dernier. Les compagnies aériennes et les aéroports ne sont pas préparés à répondre à l’activité qu’il y aura en 2023.
Nous avons une grosse clientèle américaine. Ils s’y prennent maintenant pour booker leurs vols pour l’été alors qu’habituellement le gros de notre activité se fait à 2 semaines », explique Isabelle Clerc, à la tête d’Aeroaffaires.
Après les Américains, habitués de l’aviation privée sur leur sol, le retour des clients asiatiques donne le sourire aux spécialistes de l’aviation d’affaires.
« 2023 sera une année de forte croissance avec le déconfinement du monde, de l’Asie du Sud Est », prédit Simon Rochefort.
« Les premières destinations qu’ils nous demandent sont Paris et les Etats-Unis. C’est une très bonne nouvelle. Ils ont envie de rattraper le retard accumulé pendant la pandémie », affirme le directeur des ventes de VistaJet, dont l’objectif est de voir progresser les ventes de 20% en 2023.
La raison ? D’abord parce que les voyageurs ne veulent pas connaître le grand bazar de l’aérien de l’été dernier.
« Les bookings sont très anticipés, car nous savons que sur l’aviation commerciale nous allons avoir les mêmes problèmes que l’été dernier. Les compagnies aériennes et les aéroports ne sont pas préparés à répondre à l’activité qu’il y aura en 2023.
Nous avons une grosse clientèle américaine. Ils s’y prennent maintenant pour booker leurs vols pour l’été alors qu’habituellement le gros de notre activité se fait à 2 semaines », explique Isabelle Clerc, à la tête d’Aeroaffaires.
Après les Américains, habitués de l’aviation privée sur leur sol, le retour des clients asiatiques donne le sourire aux spécialistes de l’aviation d’affaires.
« 2023 sera une année de forte croissance avec le déconfinement du monde, de l’Asie du Sud Est », prédit Simon Rochefort.
« Les premières destinations qu’ils nous demandent sont Paris et les Etats-Unis. C’est une très bonne nouvelle. Ils ont envie de rattraper le retard accumulé pendant la pandémie », affirme le directeur des ventes de VistaJet, dont l’objectif est de voir progresser les ventes de 20% en 2023.