TourMaG.com - Quelle est la force du BTS VPT du lycée Charles Péguy?
Catherine Schintu : "Les professeurs qui enseignent les matières techniques et commerciales ont tous travaillé dans le tourisme. Pour ma part, j'ai exercé dans une agence de voyage, chez un gestionnaire de résidences de vacances et chez un TO.
Nous savons de quoi nous parlons et nous disposons d'un véritable réseau relationnel, précieux pour trouver des stages, des intervenants et des projets pour les actions des étudiants.
Marie-Catherine Satouf : "Le réseau des anciens élèves fonctionne à plein régime ici. C'est peut-être particulier au secteur de l'enseignement privé.
Les anciens élèves conservent un véritable sentiment d'appartenance à l'établissement, et quand ils ont un poste à pourvoir dans leur propre entreprise, ou un stagiaire à trouver, ils viennent nous voir."
TM.com - Quels sont les principes directeurs de votre formation ?
Catherine Schintu: Nous disposons d'un volume d'heures global pour les matières techniques et commerciales, que nous partageons en fonction de nos compétences. Dans certains lycées, un seul professeur enseigne le commercial, la production et la tourismatique, et la gestion de l'informatique.
Nous, nous sommes trois. Par ailleurs, nous suivons la promotion tout au long de ses deux années de BTS, ce qui permet d'étaler le programme en fonction de son niveau et de son rythme d'acquisition des connaissances."
Marie-Catherine Satouf: "Nous privilégions le travail en groupe, y compris sur des cas simples. Ils fonctionnent en binôme ou en trinôme, renouvelés à chaque nouvelle action.
Cela les prépare à une vie professionnelle où on est rarement seul, et permet aussi de cultiver la solidarité. Nos élèves sont de niveaux social, culturel et intellectuel très différents, il est bon que nous leur donnions l'occasion de se mélanger.
Catherine Schintu : "Les professeurs qui enseignent les matières techniques et commerciales ont tous travaillé dans le tourisme. Pour ma part, j'ai exercé dans une agence de voyage, chez un gestionnaire de résidences de vacances et chez un TO.
Nous savons de quoi nous parlons et nous disposons d'un véritable réseau relationnel, précieux pour trouver des stages, des intervenants et des projets pour les actions des étudiants.
Marie-Catherine Satouf : "Le réseau des anciens élèves fonctionne à plein régime ici. C'est peut-être particulier au secteur de l'enseignement privé.
Les anciens élèves conservent un véritable sentiment d'appartenance à l'établissement, et quand ils ont un poste à pourvoir dans leur propre entreprise, ou un stagiaire à trouver, ils viennent nous voir."
TM.com - Quels sont les principes directeurs de votre formation ?
Catherine Schintu: Nous disposons d'un volume d'heures global pour les matières techniques et commerciales, que nous partageons en fonction de nos compétences. Dans certains lycées, un seul professeur enseigne le commercial, la production et la tourismatique, et la gestion de l'informatique.
Nous, nous sommes trois. Par ailleurs, nous suivons la promotion tout au long de ses deux années de BTS, ce qui permet d'étaler le programme en fonction de son niveau et de son rythme d'acquisition des connaissances."
Marie-Catherine Satouf: "Nous privilégions le travail en groupe, y compris sur des cas simples. Ils fonctionnent en binôme ou en trinôme, renouvelés à chaque nouvelle action.
Cela les prépare à une vie professionnelle où on est rarement seul, et permet aussi de cultiver la solidarité. Nos élèves sont de niveaux social, culturel et intellectuel très différents, il est bon que nous leur donnions l'occasion de se mélanger.
''Il y a toujours au programme des pratiques qu'on ne trouve plus du tout en agence mais nous sommes obligés de les enseigner car ça peut tomber à l'examen. Il faudrait également davantage d'heures à l'oral, avec des effectifs moins surchargés...''
TM.com - Comment vos élèves se frottent-ils à la réalité professionnelle ?
Marie-Catherine Satouf : "Ils sont sollicités sur des projets qui revêtent une certaine ampleur. L'année dernière par exemple, 12 élèves ont travaillé pendant six mois sur l'organisation et la promotion de la première régate Marseille-Alger pour le compte d'un agent de voyage et du CNTL.
Un autre groupe de 12 a mis sur pied la promotion et la communication du premier rando-challenge de Ceyreste. Cette année, nous travaillons avec un réceptif libyen qui veut se faire connaître en France."
Catherine Schintu : "Les stages sont bien évidemment un moment important. Ils bénéficient alors d'un suivi individuel, afin de les orienter vers le lieu le plus approprié compte tenu de leur projet professionnel et de leur progression.
Tous les deux mois, d'ailleurs, nous examinons avec chacun d'eux dans quelle mesure il a atteint les objectifs fixés deux mois auparavant."
TM.com - Que vous voudriez améliorer ?
Catherine Schintu: "Les professionnels nous demandent de meilleurs vendeurs. Mais ils ne nous disent pas comment faire ! Plus sérieusement, il est vrai qu'ils manquent de curiosité et ne connaissent pas toutes les destinations. Il faudrait peut-être rendre la formation plus vivante.
Pour cela, il faut alléger le contenu théorique. Mais en même temps, il y a toujours au programme des pratiques qu'on ne trouve plus du tout en agence ou des destinations plus marginales.
Mais nous sommes obligés de les enseigner car ça peut tomber à l'examen. Il faudrait également davantage d'heures à l'oral, avec des effectifs moins surchargés. Ce serait aussi nécessaire pour l'enseignement des langues. Il y a de vraies lacunes à ce niveau-là."
Marie-Catherine Satouf : "Nous entendons souvent des critiques sur le savoir-être de nos élèves: la manière de se tenir, de s'habiller. Il y a des raisons à cela, notamment sociales. Mais ce sont aussi des élèves qui veulent réussir. Or ce n'est pas toujours facile pour ceux qui ont un nom à consonance étrangère, même si personne ne veut le reconnaître."
Marie-Catherine Satouf : "Ils sont sollicités sur des projets qui revêtent une certaine ampleur. L'année dernière par exemple, 12 élèves ont travaillé pendant six mois sur l'organisation et la promotion de la première régate Marseille-Alger pour le compte d'un agent de voyage et du CNTL.
Un autre groupe de 12 a mis sur pied la promotion et la communication du premier rando-challenge de Ceyreste. Cette année, nous travaillons avec un réceptif libyen qui veut se faire connaître en France."
Catherine Schintu : "Les stages sont bien évidemment un moment important. Ils bénéficient alors d'un suivi individuel, afin de les orienter vers le lieu le plus approprié compte tenu de leur projet professionnel et de leur progression.
Tous les deux mois, d'ailleurs, nous examinons avec chacun d'eux dans quelle mesure il a atteint les objectifs fixés deux mois auparavant."
TM.com - Que vous voudriez améliorer ?
Catherine Schintu: "Les professionnels nous demandent de meilleurs vendeurs. Mais ils ne nous disent pas comment faire ! Plus sérieusement, il est vrai qu'ils manquent de curiosité et ne connaissent pas toutes les destinations. Il faudrait peut-être rendre la formation plus vivante.
Pour cela, il faut alléger le contenu théorique. Mais en même temps, il y a toujours au programme des pratiques qu'on ne trouve plus du tout en agence ou des destinations plus marginales.
Mais nous sommes obligés de les enseigner car ça peut tomber à l'examen. Il faudrait également davantage d'heures à l'oral, avec des effectifs moins surchargés. Ce serait aussi nécessaire pour l'enseignement des langues. Il y a de vraies lacunes à ce niveau-là."
Marie-Catherine Satouf : "Nous entendons souvent des critiques sur le savoir-être de nos élèves: la manière de se tenir, de s'habiller. Il y a des raisons à cela, notamment sociales. Mais ce sont aussi des élèves qui veulent réussir. Or ce n'est pas toujours facile pour ceux qui ont un nom à consonance étrangère, même si personne ne veut le reconnaître."