"La possibilité existe que l'Indonésie obtienne le retour de 100.000 touristes, en particulier provenant des pays européens. Nous sommes en train d'étudier cela", a récemment déclaré le ministre indonésien du Tourisme, Jero Wacik, cité par l'agence officielle Antara.
Alors que le nord de l'île de Sumatra a subi de plein fouet les vagues générées par le séisme au large de ses côtes, Bali, située à plus de 3.000 kilomètres dans l'archipel indonésien, a été épargnée, protégée par la masse des grandes îles de Java et Sumatra.
"Je pense que cela (les tsunamis) pourrait contribuer à ce que Bali devienne une destination de substitution, même si en même temps des pays comme l'Australie, la Nouvelle-Zélande et les Etats-Unis déconseillent de venir en voyage ici", a aussi estimé Gde Wiratha, président de la branche balinaise de l'Association des hôtels et restaurants indonésiens.
Des stations de tout premier plan dans le domaine balnéaire
Les Etats-Unis, l'Australie et d'autres pays ont mis en garde courant décembre contre des risques d'attentats en Indonésie à l'occasion des fêtes de fin d'année. "Nous ne savons pas encore ce qui va advenir, mais Bali offre des stations de tout premier plan dans le domaine balnéaire", a ajouté M. Wiratha.
Putu Agus Antara, président du Comité du tourisme de Bali, pense lui que le nombre de touristes pourrait grossir à l'intérieur des terres balinaises, où les visiteurs peuvent découvrir une alternance de rizières et de volcans. Mais les plages vont selon lui désormais inquiéter.
"Beaucoup de gens aiment rester ou marcher sur la plage, mais avec un tel nombre de personnes tuées, ce genre d'activités va susciter des traumatismes et ils (les touristes) pourraient être effrayés par les stations balnéaires", a-t-il souligné.
"Il va probablement y avoir une tendance négative généralisée à l'encontre des stations balnéaires", a-t-il insisté. "Les effets de cette catastrophe seront longs et nous avons besoin de les anticiper avec une stratégie adaptée".
Aloysius Purwa, un dirigeant de tour opérateur également responsable du Centre de crise pour les catastrophes naturelles de Bali, estime qu'après les tsunamis en Asie, les touristes viendront en nombre qu'à la condition qu'ils soient assurés d'être protégés.
Dispositif d'alerte précoce des raz-de-marée
La mise en place d'un dispositif d'alerte précoce des raz-de-marée est selon lui capitale dans cet objectif, notamment autour de la presqu'île de Nusa Dua, cernée par les flots et repaire des surfeurs. Ce dispositif est une priorité pour les pays d'Asie sur l'Océan indien, ont affirmé jeudi à Jakarta une vingtaine de dirigeants mondiaux réunis pour un sommet extraordinaire.
Pour l'instant des messages expliquant que Bali, première destination touristique de l'Indonésie, est loin de Sumatra, ont été passés aux hôtels et aux tours opérateurs, a expliqué M. Purwa.Selon lui "Bali est aussi loin d'Aceh (la province la plus touchée) qu'Amsterdam l'est du Caire".
Les scientifiques expliquent que l'éventualité d'un séisme et d'un tsunami touchant Bali ne peut être écartée. "Il y a une fracture dans les plaques continentales à 200 kilomètres au sud de Bali", a précisé un responsable du bureau de géophysique de l'île.
"A Bali il y plus de cent tremblements de terre par mois, mais la plupart sont très faibles, atteignant de 2 à 3 sur l'échelle de Richter", a-t-il dit.
La rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com
Alors que le nord de l'île de Sumatra a subi de plein fouet les vagues générées par le séisme au large de ses côtes, Bali, située à plus de 3.000 kilomètres dans l'archipel indonésien, a été épargnée, protégée par la masse des grandes îles de Java et Sumatra.
"Je pense que cela (les tsunamis) pourrait contribuer à ce que Bali devienne une destination de substitution, même si en même temps des pays comme l'Australie, la Nouvelle-Zélande et les Etats-Unis déconseillent de venir en voyage ici", a aussi estimé Gde Wiratha, président de la branche balinaise de l'Association des hôtels et restaurants indonésiens.
Des stations de tout premier plan dans le domaine balnéaire
Les Etats-Unis, l'Australie et d'autres pays ont mis en garde courant décembre contre des risques d'attentats en Indonésie à l'occasion des fêtes de fin d'année. "Nous ne savons pas encore ce qui va advenir, mais Bali offre des stations de tout premier plan dans le domaine balnéaire", a ajouté M. Wiratha.
Putu Agus Antara, président du Comité du tourisme de Bali, pense lui que le nombre de touristes pourrait grossir à l'intérieur des terres balinaises, où les visiteurs peuvent découvrir une alternance de rizières et de volcans. Mais les plages vont selon lui désormais inquiéter.
"Beaucoup de gens aiment rester ou marcher sur la plage, mais avec un tel nombre de personnes tuées, ce genre d'activités va susciter des traumatismes et ils (les touristes) pourraient être effrayés par les stations balnéaires", a-t-il souligné.
"Il va probablement y avoir une tendance négative généralisée à l'encontre des stations balnéaires", a-t-il insisté. "Les effets de cette catastrophe seront longs et nous avons besoin de les anticiper avec une stratégie adaptée".
Aloysius Purwa, un dirigeant de tour opérateur également responsable du Centre de crise pour les catastrophes naturelles de Bali, estime qu'après les tsunamis en Asie, les touristes viendront en nombre qu'à la condition qu'ils soient assurés d'être protégés.
Dispositif d'alerte précoce des raz-de-marée
La mise en place d'un dispositif d'alerte précoce des raz-de-marée est selon lui capitale dans cet objectif, notamment autour de la presqu'île de Nusa Dua, cernée par les flots et repaire des surfeurs. Ce dispositif est une priorité pour les pays d'Asie sur l'Océan indien, ont affirmé jeudi à Jakarta une vingtaine de dirigeants mondiaux réunis pour un sommet extraordinaire.
Pour l'instant des messages expliquant que Bali, première destination touristique de l'Indonésie, est loin de Sumatra, ont été passés aux hôtels et aux tours opérateurs, a expliqué M. Purwa.Selon lui "Bali est aussi loin d'Aceh (la province la plus touchée) qu'Amsterdam l'est du Caire".
Les scientifiques expliquent que l'éventualité d'un séisme et d'un tsunami touchant Bali ne peut être écartée. "Il y a une fracture dans les plaques continentales à 200 kilomètres au sud de Bali", a précisé un responsable du bureau de géophysique de l'île.
"A Bali il y plus de cent tremblements de terre par mois, mais la plupart sont très faibles, atteignant de 2 à 3 sur l'échelle de Richter", a-t-il dit.
La rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com