On sait ce qu'il en est advenu. Aujourd'hui, avec le lancement de sa première base de province à Marseille, la compagnie tricolore veut mettre les bouchées doubles pour rattraper le temps perdu.
Reconquérir la clientèle qui a basculé vers les low cost, les bas tarifs et les lignes directes en point à point ? Un sacré pari.
Air France a choisi pour cela de se battre avec les armes de ces mêmes transporteurs mais en offrant davantage et notamment ce que les premiers font payer.
Une recette qu'emploient (avec succès) certaines compagnies telles Turkish Airlines ou celles du Moyen orient. Air France fera-t-elle mentir ceux qui prétendent qu'"on naît low cost on ne le devient pas" ?
Pour cela, elle devra proposer des destinations attractives en point à point, des tarifs compétitifs et le petit "plus" qui décidera les passagers. Ajoutons, pour faire bonne mesure, la paix sociale...
Reconquérir la clientèle qui a basculé vers les low cost, les bas tarifs et les lignes directes en point à point ? Un sacré pari.
Air France a choisi pour cela de se battre avec les armes de ces mêmes transporteurs mais en offrant davantage et notamment ce que les premiers font payer.
Une recette qu'emploient (avec succès) certaines compagnies telles Turkish Airlines ou celles du Moyen orient. Air France fera-t-elle mentir ceux qui prétendent qu'"on naît low cost on ne le devient pas" ?
Pour cela, elle devra proposer des destinations attractives en point à point, des tarifs compétitifs et le petit "plus" qui décidera les passagers. Ajoutons, pour faire bonne mesure, la paix sociale...
Un pari qui ne manque pas de panache
Grâce aux gains de productivité qu'il attend des appareils qui tourneront davantage et des personnels mobilisés sur place, le transporteur devrait être en mesure de générer du trafic supplémentaire et de proposer un produit susceptible de faire revenir les "transfuges".
Pour autant, l'équation doit aussi tenir compte des passagers qui transitaient autrefois par CDG en payant le prix fort ou par les plateformes de Lyon et Clermont-Ferrand pour les radiales.
Autrement dit, il s'agit de ne pas se tirer une balle dans le pied en récupérant à moindre prix d'un côté des passagers qui auraient pu payer plein pot de l'autre.
Mais force est de constater que ce modèle est en voie de disparition et qu'Air France est aujourd'hui face à un dilemme : affronter les low cost sur leur terrain ou faire une croix définitive sur un certain type de trafic.
A Marseille, la compagnie bénéficiera de la trêve qui empêche Ryanair, condamnée, de donner sa pleine mesure. En revanche, la partie sera plus rude à Bordeaux, Toulouse et Nice, où les Easyjet, Vueling et consorts, bien implantées ne se laisseront pas tondre facilement les passagers sur les ailes.
Tout cela est excellent pour les consommateurs car la bagarre leur profitera inéluctablement. Il reste à connaître maintenant les destinations lancées ce lundi au départ de Marseille et tenues jalousement secrètes jusqu'au dernier moment.
De leur pertinence dépendra aussi une bonne partie du succès ou de l'échec de ce va-tout qui ne manque pas de panache...
Pour autant, l'équation doit aussi tenir compte des passagers qui transitaient autrefois par CDG en payant le prix fort ou par les plateformes de Lyon et Clermont-Ferrand pour les radiales.
Autrement dit, il s'agit de ne pas se tirer une balle dans le pied en récupérant à moindre prix d'un côté des passagers qui auraient pu payer plein pot de l'autre.
Mais force est de constater que ce modèle est en voie de disparition et qu'Air France est aujourd'hui face à un dilemme : affronter les low cost sur leur terrain ou faire une croix définitive sur un certain type de trafic.
A Marseille, la compagnie bénéficiera de la trêve qui empêche Ryanair, condamnée, de donner sa pleine mesure. En revanche, la partie sera plus rude à Bordeaux, Toulouse et Nice, où les Easyjet, Vueling et consorts, bien implantées ne se laisseront pas tondre facilement les passagers sur les ailes.
Tout cela est excellent pour les consommateurs car la bagarre leur profitera inéluctablement. Il reste à connaître maintenant les destinations lancées ce lundi au départ de Marseille et tenues jalousement secrètes jusqu'au dernier moment.
De leur pertinence dépendra aussi une bonne partie du succès ou de l'échec de ce va-tout qui ne manque pas de panache...