Il est encore trop tôt pour parler du succès de la formule mais aux quelques observations attendues ici et là, la Convention est d'ores et déjà jugée comme « très professionnelle ». Thierry Debourg, président de cette édition nouvelle formule s'en est félicité.
Et force est de reconnaître qu'on a entendu et appris des choses plutôt intéressantes dans ces ateliers où les animateurs ont mis un point d'honneur à privilégier l'interactivité et le dialogue avec la salle.
Voilà pour la forme. Au niveau du fond, « Le nouveau modèle économique 10 mois après », animé par J.P. Mas avec la participation d'Agnès Gascoin (Air France), Michèle Godin (représentante des Indépendants), Robert Darfeuille (CWT) J.-P. Sauvage (BAR) et Peter Ouelette (Club Voyages), a permis de faire un certain nombre de constats.
Billetterie : l'émission a chuté sensiblement après le 2e trimestre 2005
Tout d'abord et c'est indéniable comme le rapporte une enquête d'Afat Voyages auprès d'une centaine de ses adhérents, l'émission de billets a chuté sensiblement après le 2e trimestre 2005. Autrement dit, au lendemain de la mise en place du « Nouveau modèle économique ».
70% du même échantillon estime que la billetterie a baissé de 70%dans le secteur Loisirs tandis que pour le segment Affaires 60% d'entre eux considérent que le flux est constant voire en hausse.
Interrogés pour savoir à qui avait profité cette « fuite » de clientèle, ils sont 70% à pointer du doigt la vente directe en ligne d'Air France et 33% les sites de tourisme sur internet.
Parallèlement, on observe une concentration et une décroissance entre 2001/2005, des agences agréées IATA.
Un phénomène que confirme Robert Darfeuille (sans pour autant l'attribuer au NME). Il constate lui-aussi la progression continue de la vente de billetterie en ligne dans le cadre de CWT.
Et force est de reconnaître qu'on a entendu et appris des choses plutôt intéressantes dans ces ateliers où les animateurs ont mis un point d'honneur à privilégier l'interactivité et le dialogue avec la salle.
Voilà pour la forme. Au niveau du fond, « Le nouveau modèle économique 10 mois après », animé par J.P. Mas avec la participation d'Agnès Gascoin (Air France), Michèle Godin (représentante des Indépendants), Robert Darfeuille (CWT) J.-P. Sauvage (BAR) et Peter Ouelette (Club Voyages), a permis de faire un certain nombre de constats.
Billetterie : l'émission a chuté sensiblement après le 2e trimestre 2005
Tout d'abord et c'est indéniable comme le rapporte une enquête d'Afat Voyages auprès d'une centaine de ses adhérents, l'émission de billets a chuté sensiblement après le 2e trimestre 2005. Autrement dit, au lendemain de la mise en place du « Nouveau modèle économique ».
70% du même échantillon estime que la billetterie a baissé de 70%dans le secteur Loisirs tandis que pour le segment Affaires 60% d'entre eux considérent que le flux est constant voire en hausse.
Interrogés pour savoir à qui avait profité cette « fuite » de clientèle, ils sont 70% à pointer du doigt la vente directe en ligne d'Air France et 33% les sites de tourisme sur internet.
Parallèlement, on observe une concentration et une décroissance entre 2001/2005, des agences agréées IATA.
Un phénomène que confirme Robert Darfeuille (sans pour autant l'attribuer au NME). Il constate lui-aussi la progression continue de la vente de billetterie en ligne dans le cadre de CWT.
« Nous devons nous adapter à l'autonomie demandée par nos clients, constate Agnès Gascoin pour Air France. Les ventes diminuent aussi dans nos agences, sur nos call center et la vente tierce. Nous avons engagé cette année une réflexion stratégique sur notre métier. »
Toujours est-il que le phénomène redouté par la compagnie tricolore ne s'est pas produit : la baisse de la préconisation d'AF par les agences.
Pourquoi ? Tout simplement parce que la compagnie qui n' « était pas dans le marché » s'y est remise et a même fait parfois mieux que ce dernier. Sur les USA, le taux de remplissage d'AF frise les... 90% !
Jean-Pierre Sauvage, lui, a mis en exergue une baisse de la « recette unitaire » des revenus des compagnies pour le secteur loisirs et ne fait pas forcément le rapprochement avec l'instauration du NME et la croissance du Net. Croissance qui pour lui était inévitable. Un effet accentué par les nouveaux acteurs low cost du transport aérien.
« L'agence de voyages c'est relationnel, le web c'est transactionnel »
De son côté, Michèle Godin pour les Indépendants, rappelle que l'agent de voyages doit mettre l'accent sur la notion de service : « Le plus difficile pour les Indépendants est de s'accrocher aux wagons mais si on y parvient on peut gagner beaucoup plus d'argent... »
Ce n'est pas Peter Ouellette (Tansat AT) qui la démentira. Avec beaucoup d'humour il a fait part de l'expérience de Club Voyages, lorsqu'en 2000 les compagnies ont supprimé définitivement les commissions à la Distribution canadienne.
Le réseau a dû alors faire face à une sérieuse baisse de ses commissions aggravée par la montée en charge d'internet et celle des vendeurs en direct.
L'avenir de l'agence de voyage ? Il résume cela merveilleusement en une phrase : « l'agence de voyages c'est relationnel, le web c'est transactionnel ».
On ne saurait mieux synthétiser le challenge qui attend les distributeurs face aux nombreux défis de demain.
Toujours est-il que le phénomène redouté par la compagnie tricolore ne s'est pas produit : la baisse de la préconisation d'AF par les agences.
Pourquoi ? Tout simplement parce que la compagnie qui n' « était pas dans le marché » s'y est remise et a même fait parfois mieux que ce dernier. Sur les USA, le taux de remplissage d'AF frise les... 90% !
Jean-Pierre Sauvage, lui, a mis en exergue une baisse de la « recette unitaire » des revenus des compagnies pour le secteur loisirs et ne fait pas forcément le rapprochement avec l'instauration du NME et la croissance du Net. Croissance qui pour lui était inévitable. Un effet accentué par les nouveaux acteurs low cost du transport aérien.
« L'agence de voyages c'est relationnel, le web c'est transactionnel »
De son côté, Michèle Godin pour les Indépendants, rappelle que l'agent de voyages doit mettre l'accent sur la notion de service : « Le plus difficile pour les Indépendants est de s'accrocher aux wagons mais si on y parvient on peut gagner beaucoup plus d'argent... »
Ce n'est pas Peter Ouellette (Tansat AT) qui la démentira. Avec beaucoup d'humour il a fait part de l'expérience de Club Voyages, lorsqu'en 2000 les compagnies ont supprimé définitivement les commissions à la Distribution canadienne.
Le réseau a dû alors faire face à une sérieuse baisse de ses commissions aggravée par la montée en charge d'internet et celle des vendeurs en direct.
L'avenir de l'agence de voyage ? Il résume cela merveilleusement en une phrase : « l'agence de voyages c'est relationnel, le web c'est transactionnel ».
On ne saurait mieux synthétiser le challenge qui attend les distributeurs face aux nombreux défis de demain.
Air France : le site B2B permettra d'émettre des billets
Air France devrait prochainement anoncer la possibilité pour les agences de voyages d'émettre en ligne des billets sur son site B2B.
Lancée dans une « dématérialisation » et une désintermédiation tous azimuts, la compagnie tricolore entend faire une maximum d'économies au niveau des GDS. Une possibilité qui viendra enrichir les fonctionnalités de plus en plus poussées d'airfrance.biz.
Air France devrait prochainement anoncer la possibilité pour les agences de voyages d'émettre en ligne des billets sur son site B2B.
Lancée dans une « dématérialisation » et une désintermédiation tous azimuts, la compagnie tricolore entend faire une maximum d'économies au niveau des GDS. Une possibilité qui viendra enrichir les fonctionnalités de plus en plus poussées d'airfrance.biz.
Air France devrait prochainement anoncer la possibilité pour les agences de voyages d'émettre en ligne des billets sur son site B2B.
Jean-Pierre Sauvage, note une baisse de la « recette unitaire » des revenus des compagnies pour le secteur loisirs