
Les Français plébiscitent la France, comme ici le Morbihan. 76% des Français partis l’an dernier en court ou long séjour sont restés dans l’Hexagone - Photo : T.Beaurepère
Caprices de la météo, troubles géopolitiques, flambée des prix depuis trois ans, année olympique… Le cocktail de l’année 2024 aurait pu décourager les candidats aux voyages.
Il n’en fut rien si l’on en croit les résultats du 23e baromètre Opodo réalisé par le cabinet Raffour Interactif sur le tourisme de loisir des Français.
Sont exclus de cette enquête, réalisée chaque année par téléphone, les voyages professionnels, séjours de santé ou encore les voyages scolaires.
Ainsi, 62% des Français de 15 ans et plus sont partis en vacances l’année dernière, pour un long séjour de loisir (plus de quatre nuits) en hébergement marchand ou non marchand (amis, famille, résidence secondaire…).
« C’est le niveau le plus élevé jamais enregistré, équivalent à celui de 2021, » constate Guy Raffour fondateur du cabinet. Au total, 34,9 millions de Français sont partis en vacances l’an dernier.
Il n’en fut rien si l’on en croit les résultats du 23e baromètre Opodo réalisé par le cabinet Raffour Interactif sur le tourisme de loisir des Français.
Sont exclus de cette enquête, réalisée chaque année par téléphone, les voyages professionnels, séjours de santé ou encore les voyages scolaires.
Ainsi, 62% des Français de 15 ans et plus sont partis en vacances l’année dernière, pour un long séjour de loisir (plus de quatre nuits) en hébergement marchand ou non marchand (amis, famille, résidence secondaire…).
« C’est le niveau le plus élevé jamais enregistré, équivalent à celui de 2021, » constate Guy Raffour fondateur du cabinet. Au total, 34,9 millions de Français sont partis en vacances l’an dernier.
Plus d’un tiers des Français ne partent pas…
Le taux de départ n’était « que » de 58% en 2015. A l’époque, 30,2 millions de Français étaient partis en vacances (mais la population était également moindre).
Jusqu’en 2018, ce taux était inférieur à 60% et n’a franchi cette barre pour la première fois qu’en 2019.
A l’inverse, 38% des Français ne sont pas partis en vacances en 2024, un niveau qui demeure élevé. Outre une corrélation avec le revenu moyen, on constate un décrochage à partir de 65 ans, avec notamment des gens qui ne partent plus pour raisons de santé.
« Il est essentiel de continuer les aides aux départs. Les professionnels doivent également proposer des offres de prix plus larges, alors que l’on constate une tendance à la montée en gamme » commente Guy Raffour.
Lire aussi : 2023, année record des départs en courts séjours marchands
Jusqu’en 2018, ce taux était inférieur à 60% et n’a franchi cette barre pour la première fois qu’en 2019.
A l’inverse, 38% des Français ne sont pas partis en vacances en 2024, un niveau qui demeure élevé. Outre une corrélation avec le revenu moyen, on constate un décrochage à partir de 65 ans, avec notamment des gens qui ne partent plus pour raisons de santé.
« Il est essentiel de continuer les aides aux départs. Les professionnels doivent également proposer des offres de prix plus larges, alors que l’on constate une tendance à la montée en gamme » commente Guy Raffour.
Lire aussi : 2023, année record des départs en courts séjours marchands
La folle envolée des courts séjours
A ces vacances plus ou moins longues, il faut ajouter les courts séjours marchands de loisir (une à trois nuits).
43,2% des Français de plus de 15 ans disent s’être offert un break en 2024, là encore un niveau record. Cela représente 24,3 millions de personnes. Ce taux n’était que de 26% en 2010, et 37% en 2019.
La forte croissance est liée à plusieurs phénomènes : un développement de l’offre aérienne low cost qui facilite les voyages en Europe, les RTT qui permettent d’étaler les départs toute l’année, les nouveaux outils facilitant la recherche et la réservation jusqu’à la dernière minute.
« Ces courts séjours sont également plébiscités pour leurs contenus expérientiels, avec une envie de lâcher prise » précise Guy Raffour.
Barcelone, Marrakech, Paris, Lisbonne et Madrid ont constitué les destinations préférées en 2024 selon Opodo.
43,2% des Français de plus de 15 ans disent s’être offert un break en 2024, là encore un niveau record. Cela représente 24,3 millions de personnes. Ce taux n’était que de 26% en 2010, et 37% en 2019.
La forte croissance est liée à plusieurs phénomènes : un développement de l’offre aérienne low cost qui facilite les voyages en Europe, les RTT qui permettent d’étaler les départs toute l’année, les nouveaux outils facilitant la recherche et la réservation jusqu’à la dernière minute.
« Ces courts séjours sont également plébiscités pour leurs contenus expérientiels, avec une envie de lâcher prise » précise Guy Raffour.
Barcelone, Marrakech, Paris, Lisbonne et Madrid ont constitué les destinations préférées en 2024 selon Opodo.
Les vacances à l’étranger encore à la peine
Du côté des destinations, et sans surprise, la France métropolitaine fait largement la course en tête. 76% des Français partis l’an dernier en court ou long séjour sont restés dans l’Hexagone, contre 77% en 2023 et 81% en 2021, année post-Covid qui avait vu la France faire figure de destination refuge.
48% des Français déclarent avoir effectué un voyage à l’étranger ou dans les Drom Com en 2024. Ce chiffre n’a pas encore retrouvé le niveau d’avant Covid (52% en 2019).
A noter que le total France + étranger dépasse les 100% car certains Français ont effectué plusieurs voyages l’année dernière.
Chez Opodo, le top des destinations long-courrier en 2024 est le suivant : Bangkok, Montréal, New York, Pointe-à-Pitre et Dubaï.
48% des Français déclarent avoir effectué un voyage à l’étranger ou dans les Drom Com en 2024. Ce chiffre n’a pas encore retrouvé le niveau d’avant Covid (52% en 2019).
A noter que le total France + étranger dépasse les 100% car certains Français ont effectué plusieurs voyages l’année dernière.
Chez Opodo, le top des destinations long-courrier en 2024 est le suivant : Bangkok, Montréal, New York, Pointe-à-Pitre et Dubaï.
Les outils numériques omniprésents
Le baromètre Opodo/Raffour Interactif mesure également le recours aux outils numériques.
78% des Français partis disent avoir consulté des sites web ou applications, avant ou pendant leurs séjours.
Ce taux demeure important même si on constate une inflexion de quatre points par rapport à 2023. Il était même de 84% en 2019.
Face à la multitude d’informations, au besoin de conseils et de réassurance, faut-il y voir une tendance à vouloir recourir davantage aux agences physiques ?
Par ailleurs, 62% affirment avoir réservé tout ou partie des prestations en ligne, par souci de praticité, de flexibilité et d’autonomie organisationnelle. Les freins d’autrefois (notamment l’angoisse du paiement en ligne) ont disparu. Pour autant, ce taux est en recul de trois points par rapport à 2023.
Lire aussi : L'intelligence artificielle, un atout pour les voyageurs comme pour les professionnels ?
78% des Français partis disent avoir consulté des sites web ou applications, avant ou pendant leurs séjours.
Ce taux demeure important même si on constate une inflexion de quatre points par rapport à 2023. Il était même de 84% en 2019.
Face à la multitude d’informations, au besoin de conseils et de réassurance, faut-il y voir une tendance à vouloir recourir davantage aux agences physiques ?
Par ailleurs, 62% affirment avoir réservé tout ou partie des prestations en ligne, par souci de praticité, de flexibilité et d’autonomie organisationnelle. Les freins d’autrefois (notamment l’angoisse du paiement en ligne) ont disparu. Pour autant, ce taux est en recul de trois points par rapport à 2023.
Lire aussi : L'intelligence artificielle, un atout pour les voyageurs comme pour les professionnels ?
Le smartphone est devenu incontournable
A noter une envolée de l’usage des smartphones. 71% des Français disent avoir préparé ou réservé des prestations via un téléphone mobile ou une tablette en 2024, contre 67% en 2023 et seulement 7% en 2010.
De la consultation des réseaux sociaux pour trouver l’inspiration à la personnalisation grandissante des préconisations avec l’intelligence artificielle en passant par les carnets de voyages numériques, l’outil est désormais incontournable.
Le M tourisme (tourisme sur mobile) s’impose également pendant le séjour, en permettant de réserver des prestations locales (activités, restaurants, hôtels…) à partir de la géolocalisation.
La tendance est confirmée par Opodo qui précise que, d’avril à décembre 2024, 62% des réservations ont été effectuées sur smartphone, en hausse de trois points par rapport à 2023.
De la consultation des réseaux sociaux pour trouver l’inspiration à la personnalisation grandissante des préconisations avec l’intelligence artificielle en passant par les carnets de voyages numériques, l’outil est désormais incontournable.
Le M tourisme (tourisme sur mobile) s’impose également pendant le séjour, en permettant de réserver des prestations locales (activités, restaurants, hôtels…) à partir de la géolocalisation.
La tendance est confirmée par Opodo qui précise que, d’avril à décembre 2024, 62% des réservations ont été effectuées sur smartphone, en hausse de trois points par rapport à 2023.
Les Français ne veulent pas sacrifier leurs vacances
Si le contexte géopolitique actuel rend difficile les prévisions pour 2025, le baromètre confirme par ailleurs la véritable « sanctuarisation » des vacances.
Ainsi, 48% des Français se disent prêts à sacrifier d’autres dépenses pour partir quelques jours, un chiffre en progression de deux points par rapport à l’an dernier.
« Les vacances sont désormais perçues comme un besoin vital, avec un double investissement : financier (70% des Français prévoient un budget pour partir) et émotionnel, car il faut les réussir » conclut Guy Raffour.
Ainsi, 48% des Français se disent prêts à sacrifier d’autres dépenses pour partir quelques jours, un chiffre en progression de deux points par rapport à l’an dernier.
« Les vacances sont désormais perçues comme un besoin vital, avec un double investissement : financier (70% des Français prévoient un budget pour partir) et émotionnel, car il faut les réussir » conclut Guy Raffour.