Guy Raffour, du cabinet Raffour Interactif et Benoît Crespin, Directeur France d’Opodo ont présenté leur traditionnel baromètre.
Malgré la crise sanitaire et un grand nombre de destinations étrangères fermées, les Français de 15
ans et + de France métropolitaine ont battu en 2021 deux records de taux de départ.
62% des Français de 15 ans et + sont partis en vacances (au moins un long séjour marchand ou non
marchand). Cela représente + 8 points vs 2020 et est un record historique.
39% d’entre eux sont partis en courts séjours marchands (avec hébergement payant) soit + 6 points
vs 2020.
Ces séjours de 1 à 3 nuits ont été particulièrement prisés pour "des pauses salutaires, expérientielles en termes de contenus, au budget contenu et organisées jusqu’à la dernière minute en fonction des événements".
Malgré la crise sanitaire et un grand nombre de destinations étrangères fermées, les Français de 15
ans et + de France métropolitaine ont battu en 2021 deux records de taux de départ.
62% des Français de 15 ans et + sont partis en vacances (au moins un long séjour marchand ou non
marchand). Cela représente + 8 points vs 2020 et est un record historique.
39% d’entre eux sont partis en courts séjours marchands (avec hébergement payant) soit + 6 points
vs 2020.
Ces séjours de 1 à 3 nuits ont été particulièrement prisés pour "des pauses salutaires, expérientielles en termes de contenus, au budget contenu et organisées jusqu’à la dernière minute en fonction des événements".
Les longs séjours marchands se maintiennent
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Ce taux de départ de 62% en vacances établit un record grâce à une hausse inédite des longs séjours non marchands (hébergement dans la famille/ chez des amis/ en résidence secondaire) : 42% des Français de 15 ans et + en ont pris, soit + 12 points vs 2020.
Ces séjours non marchands ont été privilégiés pour leur facilité d’organisation (lieux connus, transports individuels), leur souplesse face aux événements (respect des recommandations sanitaires, réactivité), le souhait de se retrouver dans des "cocons" amicaux ou familiaux qui rassurent, tout en permettant de partir avec un budget moindre. Les résidences secondaires et familiales ont permis des séjours "hybrides" : télétravail et loisir.
En même temps les longs séjours marchands (avec hébergement payant) se sont maintenus à un niveau élevé : 39% des Français de 15 ans et + en ont pris, + 4 points vs 2020.
Ces séjours, malgré leur coût plus élevé, ont été plébiscités par la volonté de changer, de découvrir, de se dépayser, de se laisser prendre en charge par des professionnels (restauration, activités etc.) pour réellement "lâcher prise". Pour leurs hébergements les Français ont recherché des logements individuels, espacés, pratiques pour tout vivre en autonomie (cuisine, plein air, loisirs etc.) et proches de la nature.
Ces séjours non marchands ont été privilégiés pour leur facilité d’organisation (lieux connus, transports individuels), leur souplesse face aux événements (respect des recommandations sanitaires, réactivité), le souhait de se retrouver dans des "cocons" amicaux ou familiaux qui rassurent, tout en permettant de partir avec un budget moindre. Les résidences secondaires et familiales ont permis des séjours "hybrides" : télétravail et loisir.
En même temps les longs séjours marchands (avec hébergement payant) se sont maintenus à un niveau élevé : 39% des Français de 15 ans et + en ont pris, + 4 points vs 2020.
Ces séjours, malgré leur coût plus élevé, ont été plébiscités par la volonté de changer, de découvrir, de se dépayser, de se laisser prendre en charge par des professionnels (restauration, activités etc.) pour réellement "lâcher prise". Pour leurs hébergements les Français ont recherché des logements individuels, espacés, pratiques pour tout vivre en autonomie (cuisine, plein air, loisirs etc.) et proches de la nature.
Le taux de départ global des Français en séjours de loisir s’établit en 2021 à 67%
Le taux de départ global des Français en séjours de loisir s’établit en 2021 à 67% (au moins un départ en court séjour marchand ou long marchand ou non), proche du taux record de 2019 à 68%, soit + 7 points vs 2020.
Ce taux de départ global performant est dû à plusieurs facteurs : une vaccination de masse, l’amortisseur socioéconomique du "Quoi qu’il en coûte", une adaptabilité des Français aux situations et le respect par les acteurs touristiques des recommandations sanitaires pour sécuriser les séjours.
Par ailleurs les Français ont fait preuve d’une grande réactivité avec une volonté de rattrapage, de compensation sociale grâce à des moments de détente amicaux ou familiaux. Ils ont souhaité "profiter de l’instant présent", rattraper le "temps perdu" de 2020.
Ils avaient exprimé dans le précédent Baromètre un "Besoin vital de partir" en 2021 de 57% qui marquait un record. Ils l’ont amplement traduit dans les faits.
Ce taux de départ global performant est dû à plusieurs facteurs : une vaccination de masse, l’amortisseur socioéconomique du "Quoi qu’il en coûte", une adaptabilité des Français aux situations et le respect par les acteurs touristiques des recommandations sanitaires pour sécuriser les séjours.
Par ailleurs les Français ont fait preuve d’une grande réactivité avec une volonté de rattrapage, de compensation sociale grâce à des moments de détente amicaux ou familiaux. Ils ont souhaité "profiter de l’instant présent", rattraper le "temps perdu" de 2020.
Ils avaient exprimé dans le précédent Baromètre un "Besoin vital de partir" en 2021 de 57% qui marquait un record. Ils l’ont amplement traduit dans les faits.
En 2021, 84% des Français de métropole de 15 ans et + partis ont choisi la France métropolitaine, ils étaient 90% en 2020.
Les Français ont redécouvert leur pays avec une vision à 360 degrés de toutes les possibilités touristiques, en improvisant le lieu de séjour selon les offres, sans a priori sur la distance (proche ou plus lointaine) et en considérant tous les types de destinations (mer, montagne, campagne, lacs…) en "4 saisons". Ils apprécient la diversité de notre offre touristique, maillée sur tout le territoire et empreinte d’authenticité.
Ils ont bénéficié de davantage de choix à cause de la baisse importante du nombre de touristes étrangers. Les territoires ont saisi cette opportunité de capter de nouvelles clientèles françaises souvent issues de leur région. Ils ont maintenu une présence médiatique importante en argumentant sur leurs richesses touristiques "sûres" avec des mentions particulières sur l’espace, le slow tourisme, la nature, dans un marketing d’expériences.
La crise sanitaire a créé une forte demande de contacts humains sur place, auprès des prestataires privés et publics (Offices de Tourisme etc.). Une demande de contacts plus personnalisés, dédiés, empathiques, réconfortants, sécurisants et "experts" de la destination. Contacts aptes à traduire les éléments échangés lors de la préparation du séjour en réalités tangibles et conviviales.
Par la force des évènements, le taux de départ à l’étranger ou Dom-Tom des Français partis en 2021 en tourisme de loisir a été de 32%, soit une hausse de 12 points vs 2020.
Elle ne permet pas de retrouver, compte tenu des pays fermés, le niveau de 2019 où ce taux culminait à 52%. Ces séjours hors de métropole sont habituellement très appréciés car le taux de découverte et de dépaysement est alors maximal, porté par une envie "d’ailleurs" émotionnelle et physique.
(**) Le taux de départ en France métropolitaine a été de 84%, celui à l’étranger ou Dom-Tom de 32%. Le total est de 116% : 16% des Français sont partis à la fois en France métropolitaine ET à l’étranger & Dom-Tom.
Les Français ont redécouvert leur pays avec une vision à 360 degrés de toutes les possibilités touristiques, en improvisant le lieu de séjour selon les offres, sans a priori sur la distance (proche ou plus lointaine) et en considérant tous les types de destinations (mer, montagne, campagne, lacs…) en "4 saisons". Ils apprécient la diversité de notre offre touristique, maillée sur tout le territoire et empreinte d’authenticité.
Ils ont bénéficié de davantage de choix à cause de la baisse importante du nombre de touristes étrangers. Les territoires ont saisi cette opportunité de capter de nouvelles clientèles françaises souvent issues de leur région. Ils ont maintenu une présence médiatique importante en argumentant sur leurs richesses touristiques "sûres" avec des mentions particulières sur l’espace, le slow tourisme, la nature, dans un marketing d’expériences.
La crise sanitaire a créé une forte demande de contacts humains sur place, auprès des prestataires privés et publics (Offices de Tourisme etc.). Une demande de contacts plus personnalisés, dédiés, empathiques, réconfortants, sécurisants et "experts" de la destination. Contacts aptes à traduire les éléments échangés lors de la préparation du séjour en réalités tangibles et conviviales.
Par la force des évènements, le taux de départ à l’étranger ou Dom-Tom des Français partis en 2021 en tourisme de loisir a été de 32%, soit une hausse de 12 points vs 2020.
Elle ne permet pas de retrouver, compte tenu des pays fermés, le niveau de 2019 où ce taux culminait à 52%. Ces séjours hors de métropole sont habituellement très appréciés car le taux de découverte et de dépaysement est alors maximal, porté par une envie "d’ailleurs" émotionnelle et physique.
(**) Le taux de départ en France métropolitaine a été de 84%, celui à l’étranger ou Dom-Tom de 32%. Le total est de 116% : 16% des Français sont partis à la fois en France métropolitaine ET à l’étranger & Dom-Tom.
56% des Français ont exprimé un besoin de partir en vacances
56% des Français ont exprimé un besoin de partir en vacances pour cette année 2022 (terrain janvier 2022)
70% d’entre eux prévoient un budget pour pouvoir partir et le taux de départ est corrélé au niveau de revenus. Ce besoin de partir des Français constitue une des clefs de la résilience du secteur.
Les séjours de loisir, comme le démontrent les 20 ans d’analyse barométrique, représentent pour les Français des moments importants de leur vie. Ces séjours accompagnent leurs pensées, leur donnent de l’énergie, leur permettent de se déconnecter du quotidien, renforcent leurs liens avec leurs proches, sont sources de partage.
Les séjours de loisir ressourcent durablement les Français par la diversité et les émotions qu’ils apportent.
70% d’entre eux prévoient un budget pour pouvoir partir et le taux de départ est corrélé au niveau de revenus. Ce besoin de partir des Français constitue une des clefs de la résilience du secteur.
Les séjours de loisir, comme le démontrent les 20 ans d’analyse barométrique, représentent pour les Français des moments importants de leur vie. Ces séjours accompagnent leurs pensées, leur donnent de l’énergie, leur permettent de se déconnecter du quotidien, renforcent leurs liens avec leurs proches, sont sources de partage.
Les séjours de loisir ressourcent durablement les Français par la diversité et les émotions qu’ils apportent.
Les chiffres marquants du e-tourisme :
- 77% des Français partis en 2021 ont préparé en ligne leurs séjours (tous supports confondus)
- 67% des Français partis sont M-touristes (ont utilisé leur smartphone ou tablette)
- 58% des Français partis ont réservé tout ou partie de leurs séjours en ligne (tous devices)
- 67% des Français partis sont M-touristes (ont utilisé leur smartphone ou tablette)
- 58% des Français partis ont réservé tout ou partie de leurs séjours en ligne (tous devices)