Boomerang Voyages "sauve les meubles" et son été grâce à ses clubs

Cet année, il ne va pas falloir s'attendre à une guerre des chiffres de la part des voyagistes français, ou du moins à celle des croissances.

Avec un tourisme à l'arrêt, un trafic aérien en berne et des conditions de voyage peu clémentes, les bilans seront mauvais, voire même fantomatiques.

Chez Boomerang Voyages, l'un des premiers voyagistes à publier ses chiffres de l'été, il n'y a pas de quoi fanfaronner, mais tout de même la saison a été sauvée grâce à ses villages-vacances maison.

"Malgré la crise sanitaire, les clubs (Club Coralia et Kappa Club) ont permis de sauver les meubles et d’offrir aux voyageurs un cadre de séjour serein," rapporte le communiqué de presse.

Si la satisfaction des voyageurs a été au rendez-vous (97% et 98% pour les deux marques citées plus haut), il faut dire que ces derniers l'ont été en venant assez nombreux.

"Les réservations ont démarré très tardivement (fin mai, début juin), mais nos équipes ont été réactives, flexibles et nous avons pu ouvrir dès le 3 juillet nos clubs sur le Bassin Méditerranéen, pour un total s’élevant à un peu plus de 12000 passagers," constate Philippe Sangouard, Directeur de Boomerang Voyages.

En tout 7 Kappa Club et 9 Club Coralia ont ouvert durant la saison pour permettre aux partenaires et réceptifs de retrouver une activité économique et d’atténuer l’impact du Covid-19 sur leur chiffre d’affaires.

"Les règles sanitaires ont été rigoureusement mises en place et appliquées dès l’ouverture. Au final, les clients se sont montrés compréhensifs et globalement satisfaits de ces mesures jugées non contraignantes," résume Victor Magalhaes, directeur des clubs.

Pour l'occasion tout a été revu, avec des buffets en libre-service ont été remplacés par le service à table, les sports collectifs ont été mis à l'index au profit de sports individuels, ou encore l’accueil des enfants en mini-club s’est déroulé en demi-journées, exclusivement en extérieur.