Maire écologiste de Bordeaux, Pierre Hurmic a surpris tout son monde en annonçant sa volonté de bannir les bateaux de croisière du centre-ville pour les envoyer rive droite d’ici 2030.
Fin juillet, dans une interview accordée à Sud Ouest, Patrick Seguin, président de la CCI Bordeaux-Gironde, a dénoncé « une décision lourde de conséquences pour le commerce bordelais ».
Fin juillet, dans une interview accordée à Sud Ouest, Patrick Seguin, président de la CCI Bordeaux-Gironde, a dénoncé « une décision lourde de conséquences pour le commerce bordelais ».
Terminal croisières : près de 20 millions d’euros de retombées économiques par an
« On a récemment calculé que chaque bateau de croisière qui accoste à Bordeaux génère en moyenne 330 000 euros de retombées économiques pour Bordeaux. Multipliez cela par une soixantaine de bateaux et voyez ce que cela donne. » Près de 20 millions d’euros.
Selon une étude du géographe Victor Piganiol, un croisiériste « dépenserait en moyenne 150 euros par jour et jusqu'à 200 euros lors d'une escale » à Bordeaux, contre une moyenne de 89 euros au Havre, 80 euros à La Rochelle ou 44 euros à Marseille.
Un panier plus élevé qui peut s'expliquer par l'achat de bouteilles de vin.
« Il existe peu de villes au monde capables d’accueillir des paquebots dans leur centre historique, sachant que remonter la Garonne représente une contrainte technique pour les bateaux et permet de justifier des prix plus élevés pour les croisières, continue le président de la CCI.
Et, aujourd’hui, les croisiéristes sont formels : si on leur enlève l’accostage dans le centre-ville historique, ils auront du mal à justifier le surcoût pour les passagers et cela va remettre en cause leur stratégie bordelaise. Il risque à terme de n’y avoir tout simplement plus de destination Bordeaux pour les paquebots. »
A lire aussi : Un week-end à Bordeaux... so chic !
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Un panier plus élevé qui peut s'expliquer par l'achat de bouteilles de vin.
« Il existe peu de villes au monde capables d’accueillir des paquebots dans leur centre historique, sachant que remonter la Garonne représente une contrainte technique pour les bateaux et permet de justifier des prix plus élevés pour les croisières, continue le président de la CCI.
Et, aujourd’hui, les croisiéristes sont formels : si on leur enlève l’accostage dans le centre-ville historique, ils auront du mal à justifier le surcoût pour les passagers et cela va remettre en cause leur stratégie bordelaise. Il risque à terme de n’y avoir tout simplement plus de destination Bordeaux pour les paquebots. »
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