Brexit : easyjet s'inquiète d'une "demande plus faible" - Crédit photo : easyJet
Tout ne tourne pas rond dans l'aérien. Si les contrôleurs aériens laissent tranquilles les compagnies aériennes en ce début d'année, ce sont les politiques qui font tousser les transporteurs et notamment les low cost.
En effet, ce lundi 1er avril 2019, et ce n'est pas une blague, easyJet a dévoilé les chiffres de son dernier semestre. La direction de la compagnie a annoncé "un premier semestre conforme aux prévisions données", avec une perte de 320 millions d'euros, malgré une hausse du chiffre d'affaires de 7,3% à 2,340 milliards d’euros.
Cette perte sèche s'explique par une forte progression du coût unitaire de 18,8%, en raison d'une augmentation de la capacité et du prix du carburant. Malgré des résultats en berne, la direction se veut rassurante, mais s'interroge surtout sur l'avenir du secteur avec un Brexit qui n'arrive pas à se dessiner.
Pendant que les députés britanniques s'évertuent à refuser toutes les propositions du gouvernement pour sortir de l'impasse, easyJet se plaint de "l'incertitude macroéconomique et les nombreuses questions restées sans réponse concernant le Brexit. Elles entraînent alors une demande plus faible des clients sur le marché, de sorte que nous observons une baisse croissante du rendement des billets au Royaume-Uni et en Europe."
Dans ces conditions, les perspectives se bouchent pour la low cost qui est empreinte de prudence quant à son avenir.
En effet, ce lundi 1er avril 2019, et ce n'est pas une blague, easyJet a dévoilé les chiffres de son dernier semestre. La direction de la compagnie a annoncé "un premier semestre conforme aux prévisions données", avec une perte de 320 millions d'euros, malgré une hausse du chiffre d'affaires de 7,3% à 2,340 milliards d’euros.
Cette perte sèche s'explique par une forte progression du coût unitaire de 18,8%, en raison d'une augmentation de la capacité et du prix du carburant. Malgré des résultats en berne, la direction se veut rassurante, mais s'interroge surtout sur l'avenir du secteur avec un Brexit qui n'arrive pas à se dessiner.
Pendant que les députés britanniques s'évertuent à refuser toutes les propositions du gouvernement pour sortir de l'impasse, easyJet se plaint de "l'incertitude macroéconomique et les nombreuses questions restées sans réponse concernant le Brexit. Elles entraînent alors une demande plus faible des clients sur le marché, de sorte que nous observons une baisse croissante du rendement des billets au Royaume-Uni et en Europe."
Dans ces conditions, les perspectives se bouchent pour la low cost qui est empreinte de prudence quant à son avenir.
Un brexit incertain, les compagnies voient rouge
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Et Johan Lundgren, le DG d'easyJet de commenter : "pour le second semestre, le Royaume-Uni et l'Europe connaissent des difficultés, qui, selon nous, découlent de l'incertitude macroéconomique et de nombreuses questions restées sans réponse concernant le Brexit, qui contribuent à la baisse de la demande des clients.
Nous mettons en place d'autres initiatives pour soutenir nos liaisons et nous progressons de manière significative dans notre programme de résilience opérationnelle, conçu pour améliorer l'expérience de vol easyJet pour nos clients au cours de l'été."
Si la compagnie ne répond pas encore totalement aux exigences européennes pour voler dans le ciel de l'UE, elle s'en rapproche puisque 49,92% des actions sont détenues par des Européens.
Pour rappel, en cas de Brexit sans accord "on reviendrait alors à la définition de la directive 1008-2008, une compagnie est européenne uniquement dans la mesure où le capital est à majorité européen" expliquait Jean-Pierre Sauvage, le patron du BAR.
A lire : Brexit-No deal : le transport européen pourrait bien être fortement impacté
Il ne faut pas oublier que ce semestre est toujours le plus calme de l'année, et les compagnies se rattrapent bien souvent avec les lignes estivales, toutefois le questionnement sur le Brexit a fait chuter l'ensemble des titres des compagnies européennes en bourse.
A 10 jours d'un Brexit qui ne dit pas son nom, l'aérien européen s'inquiète.
Nous mettons en place d'autres initiatives pour soutenir nos liaisons et nous progressons de manière significative dans notre programme de résilience opérationnelle, conçu pour améliorer l'expérience de vol easyJet pour nos clients au cours de l'été."
Si la compagnie ne répond pas encore totalement aux exigences européennes pour voler dans le ciel de l'UE, elle s'en rapproche puisque 49,92% des actions sont détenues par des Européens.
Pour rappel, en cas de Brexit sans accord "on reviendrait alors à la définition de la directive 1008-2008, une compagnie est européenne uniquement dans la mesure où le capital est à majorité européen" expliquait Jean-Pierre Sauvage, le patron du BAR.
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Il ne faut pas oublier que ce semestre est toujours le plus calme de l'année, et les compagnies se rattrapent bien souvent avec les lignes estivales, toutefois le questionnement sur le Brexit a fait chuter l'ensemble des titres des compagnies européennes en bourse.
A 10 jours d'un Brexit qui ne dit pas son nom, l'aérien européen s'inquiète.