Les députés britanniques rejettent une nouvelle fois, par 391 voix contre 242, l’accord sur le Brexit © Narvikk / iStock
Le B-Day approche.
A seulement 16 jours du Brexit, les députés britanniques se prononcent une nouvelle fois cette semaine sur l’accord de retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE), et la perspective d’une sortie sans accord reste plus que jamais d’actualité.
« A l’heure actuelle, on ne sait toujours pas la forme que prendra ce retrait, la situation est urgente », explique Caroline Bremner, à la tête du département de recherche sur le voyage du cabinet Euromonitor international.
« De tous les scénarios possibles, incluant un light-deal ou un hard Brexit, le no-deal est le pire et aura des incidences certaines sur le monde du tourisme », résume-t-elle.
« Avec un no-deal, le Royaume-Uni quittera l’UE le 29 mars sans avoir réglé les dispositions commerciales du secteur touristique : les tarifs vont augmenter, que ce soit pour les flux entrants ou sortants, les barrières administratives vont s’élargir, et il y aura un impact certain sur la chaîne du voyage, des retards, de longues files d’attente pour les contrôles d’identité… », ajoute Caroline Bremner.
A seulement 16 jours du Brexit, les députés britanniques se prononcent une nouvelle fois cette semaine sur l’accord de retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE), et la perspective d’une sortie sans accord reste plus que jamais d’actualité.
« A l’heure actuelle, on ne sait toujours pas la forme que prendra ce retrait, la situation est urgente », explique Caroline Bremner, à la tête du département de recherche sur le voyage du cabinet Euromonitor international.
« De tous les scénarios possibles, incluant un light-deal ou un hard Brexit, le no-deal est le pire et aura des incidences certaines sur le monde du tourisme », résume-t-elle.
« Avec un no-deal, le Royaume-Uni quittera l’UE le 29 mars sans avoir réglé les dispositions commerciales du secteur touristique : les tarifs vont augmenter, que ce soit pour les flux entrants ou sortants, les barrières administratives vont s’élargir, et il y aura un impact certain sur la chaîne du voyage, des retards, de longues files d’attente pour les contrôles d’identité… », ajoute Caroline Bremner.
500 millions de dollars de manque à gagner
Autres articles
-
C. Mathieu (Brittany Ferries) : "Nous en appelons à l’Etat, pour éviter de devenir une entreprise zombie"
-
Passeport et visas Brexit : les spécialistes des voyages scolaires lancent une pétition
-
Brexit : le ministère de l'Intérieur anglais douche les espoirs des spécialistes du voyage scolaire
-
Passeport Brexit : obligatoire pour les jeunes Français ? Les professionnels craignent le pire...
-
Brexit Royaume-Uni : le passeport obligatoire dès le 1er octobre 2021
Présentée lors du salon international du tourisme ITB à Berlin, une étude d’Euromonitor ne rassurera sans doute pas les professionnels du tourisme anglais, mais également les agences, compagnies ou aéroports qui dépendent beaucoup du marché britannique.
D’après les prévisions d’Euromonitor, le trafic passagers sortant continuera dans tous les cas de figure à augmenter, mais beaucoup moins en cas de no-deal, avec une grosse stagnation des départs sur les 5 premières années du Brexit.
En 10 ans, la croissance du trafic passager sera réduite de 5% en cas de no-deal.
L’Espagne sera le pays le plus impacté par ce manque à gagner de visiteurs britanniques (22,7% de ses arrivées prévues en 2019). Viennent ensuite les USA, la France, le Portugal et l’Italie.
Pour la France, les répercussions financières sur l’industrie touristique se chiffreraient à 500 millions de dollars sur la période 2019-2025.
A ce phénomène s’ajoutent des pertes d’emplois certaines. Tout secteurs confondus, Euromonitor estime que 700 000 emplois pourrait être perdus en cas de Brexit sans accord.
Seul élément rassurant : la commission européenne a confirmé récemment que les vols entre la Grande-Bretagne et le reste de l’Europe pourraient continuer comme auparavant.
Pour Christoph Debus, responsable des transports du groupe Thomas Cook, cet accord trouvé entre la Commission et le Parlement anglais est une source de grand soulagement.
« Cela nous rassure que l’industrie puisse être capable d’offrir à nos clients des vacances cet été, quoi qu’il arrive avec l’accord de retrait », a-t-il rassuré, intervenant à Berlin, mercredi 6 mars 2019.
D’après les prévisions d’Euromonitor, le trafic passagers sortant continuera dans tous les cas de figure à augmenter, mais beaucoup moins en cas de no-deal, avec une grosse stagnation des départs sur les 5 premières années du Brexit.
En 10 ans, la croissance du trafic passager sera réduite de 5% en cas de no-deal.
L’Espagne sera le pays le plus impacté par ce manque à gagner de visiteurs britanniques (22,7% de ses arrivées prévues en 2019). Viennent ensuite les USA, la France, le Portugal et l’Italie.
Pour la France, les répercussions financières sur l’industrie touristique se chiffreraient à 500 millions de dollars sur la période 2019-2025.
A ce phénomène s’ajoutent des pertes d’emplois certaines. Tout secteurs confondus, Euromonitor estime que 700 000 emplois pourrait être perdus en cas de Brexit sans accord.
Seul élément rassurant : la commission européenne a confirmé récemment que les vols entre la Grande-Bretagne et le reste de l’Europe pourraient continuer comme auparavant.
Pour Christoph Debus, responsable des transports du groupe Thomas Cook, cet accord trouvé entre la Commission et le Parlement anglais est une source de grand soulagement.
« Cela nous rassure que l’industrie puisse être capable d’offrir à nos clients des vacances cet été, quoi qu’il arrive avec l’accord de retrait », a-t-il rassuré, intervenant à Berlin, mercredi 6 mars 2019.