Pendant que le groupe Air France-KLM « rationalise » flotte et « portefeuille de marques », son grand rival allemand prévoit des suppressions de postes dans ses filiales.
A commencer par Brussels Airlines, pleine propriété de Lufthansa depuis 2017, qui en sait un peu plus sur son avenir.
Alors que la compagnie « travaille à son redressement » ces derniers mois, d’après un porte-parole, sa maison-mère prévoit de couper dans les activités de la filiale belge et de se séparer de 10 à 12% des effectifs.
Après de longs mois de négociations avec les syndicats, la direction de Brussels Airlines et deux des trois syndicats représentatifs ont signé mi-février un accord sur les départs volontaires des personnels au sol. 800 départs sont prévus sur trois ans.
Une première vague de départs surviendra dès avril 2020, d’après la presse belge. « L’important, c’est que ceux qui veulent partir peuvent partir, ceux qui veulent rester peuvent rester », explique une responsable syndicale au journal Le Soir qui résume la situation à « un plan social sur base volontaire ».
Un écrémage prévu dans le cadre d’un plan baptisé « Reboot », et qui doit permettre à la compagnie belge de retrouver la rentabilité, d’atteindre au moins 8% de marge bénéficiaire d’ici 2022, le tout par des économies de coûts annuels de plus de 160 millions d’euros.
Lire : A quelle sauce Lufthansa mangera-t-elle Brussels Airlines ?
A commencer par Brussels Airlines, pleine propriété de Lufthansa depuis 2017, qui en sait un peu plus sur son avenir.
Alors que la compagnie « travaille à son redressement » ces derniers mois, d’après un porte-parole, sa maison-mère prévoit de couper dans les activités de la filiale belge et de se séparer de 10 à 12% des effectifs.
Après de longs mois de négociations avec les syndicats, la direction de Brussels Airlines et deux des trois syndicats représentatifs ont signé mi-février un accord sur les départs volontaires des personnels au sol. 800 départs sont prévus sur trois ans.
Une première vague de départs surviendra dès avril 2020, d’après la presse belge. « L’important, c’est que ceux qui veulent partir peuvent partir, ceux qui veulent rester peuvent rester », explique une responsable syndicale au journal Le Soir qui résume la situation à « un plan social sur base volontaire ».
Un écrémage prévu dans le cadre d’un plan baptisé « Reboot », et qui doit permettre à la compagnie belge de retrouver la rentabilité, d’atteindre au moins 8% de marge bénéficiaire d’ici 2022, le tout par des économies de coûts annuels de plus de 160 millions d’euros.
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Austrian et Eurowings
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L’autre annonce du groupe Lufthansa se trouve du côté de sa filiale autrichienne.
A partir du 1er avril 2020, Austrian Airlines va réorganiser sa direction et se séparer d'un tiers de ses effectifs.
90 postes de management sur 300 seront supprimés dans le cadre d’un vaste plan d’économies, d’après un communiqué de la compagnie autrichienne.
« Les changements dans l’équipe de direction nous aideront à gagner en force et à nous maintenir dans la situation actuelle du marché », indique le P-DG d’Austrian, Alexis von Hoensbroech.
« Ce n’est qu’avec une gestion solide et une structure allégée que nous pourrons faire de la compagnie une société viable et tournée vers l’avenir », ajoute-t-il.
En fin d’année 2019, Austrian Airlines avait aussi annoncé qu’elle prévoyait de supprimer 800 postes d’ici 2021, sur les 7 000 employés qu’elle compte.
Enfin, la low cost du groupe LH, Eurowings, vient de confirmer la fermeture à l’hiver prochain de sa base de Munich. Une fermeture en accord avec la décision prise en 2019 par Lufthansa d’arrêter les vols de sa low cost sur le long-courrier.
Activités et personnels seront transférés vers les autres bases de la compagnie, et des négociations sur l’emploi sont en cours, d’après Air Journal.
A partir du 1er avril 2020, Austrian Airlines va réorganiser sa direction et se séparer d'un tiers de ses effectifs.
90 postes de management sur 300 seront supprimés dans le cadre d’un vaste plan d’économies, d’après un communiqué de la compagnie autrichienne.
« Les changements dans l’équipe de direction nous aideront à gagner en force et à nous maintenir dans la situation actuelle du marché », indique le P-DG d’Austrian, Alexis von Hoensbroech.
« Ce n’est qu’avec une gestion solide et une structure allégée que nous pourrons faire de la compagnie une société viable et tournée vers l’avenir », ajoute-t-il.
En fin d’année 2019, Austrian Airlines avait aussi annoncé qu’elle prévoyait de supprimer 800 postes d’ici 2021, sur les 7 000 employés qu’elle compte.
Enfin, la low cost du groupe LH, Eurowings, vient de confirmer la fermeture à l’hiver prochain de sa base de Munich. Une fermeture en accord avec la décision prise en 2019 par Lufthansa d’arrêter les vols de sa low cost sur le long-courrier.
Activités et personnels seront transférés vers les autres bases de la compagnie, et des négociations sur l’emploi sont en cours, d’après Air Journal.