Les compagnies low cost s'inquiétent de la décision de Bruxelles
Les lignes directrices de la consultation de la Commission européenne sont en fait une régulation des aéroports par des moyens détournés, a regretté Jan Skeels, secrétaire général de l'ELFAA, qui regroupe dix compagnies à bas tarif et dont Ryanair est de très loin le membre le plus important.
La Commission européenne a pourtant jugé les aides au démarrage de nouvelles lignes, au départ d'aéroports régionaux, nécessaires au développement régional et à l'émergence de nouvelles compagnies.
Cette consultation, visant à définir des conditions de concurrence équitables, fait suite à la décision de la Commission européenne concernant l'aéroport de Charleroi (sud de la Belgique).
Lobbying accru des low cost
Début 2004, Bruxelles avait autorisé la plus grande partie des aides versées à la compagnie aérienne à bas coûts Ryanair pour son implantation à Charleroi, tout en lui demandant de rembourser notamment le rabais de taxe d'atterrissage accordé par la région de Wallonie.
Or, selon Jan Skeels, cette consultation va placer un corset sur les aéroports régionaux publics qui seront donc incapables d'offrir les mêmes avantages que les aéroports privés aux compagnies aériennes qui veulent ouvrir de nouvelles lignes et générer une croissance de leur trafic.
L'association a prévenu qu'elle allait travailler avec les aéroports régionaux et les autorités régionales pour que ce projet ne soit pas approuvé.
Les compagnies low cost représentent 24% des lignes
"Nous allons faire part de nos commentaires à la Commission européenne mais aussi appeler les pays membres et les autorités régionales à stopper la Commission européenne qui, par ses régulations, mine la concurrence que représentent les compagnies à bas coûts et les aéroports régionaux" a conclu Jan Skeels.
La Commission entend veiller à l'égalité de traitement entre opérateurs aéroportuaires et entre compagnies. Le projet limite les aides au démarrage à une couverture de 30 à 50% des coûts additionnels sur une période d'au maximum 5 années.
Les lignes directrices définitives devraient être adoptées dans quelques mois, après consultation des Etats-membres et du public
Selon l'ELFAA, les compagnies low cost représentent 24% des lignes actuellement en service en Europe et les dix membres de l'association ont transporté 60 millions de passagers en 2004.
La rédaction - redaction@tourmag.com
La Commission européenne a pourtant jugé les aides au démarrage de nouvelles lignes, au départ d'aéroports régionaux, nécessaires au développement régional et à l'émergence de nouvelles compagnies.
Cette consultation, visant à définir des conditions de concurrence équitables, fait suite à la décision de la Commission européenne concernant l'aéroport de Charleroi (sud de la Belgique).
Lobbying accru des low cost
Début 2004, Bruxelles avait autorisé la plus grande partie des aides versées à la compagnie aérienne à bas coûts Ryanair pour son implantation à Charleroi, tout en lui demandant de rembourser notamment le rabais de taxe d'atterrissage accordé par la région de Wallonie.
Or, selon Jan Skeels, cette consultation va placer un corset sur les aéroports régionaux publics qui seront donc incapables d'offrir les mêmes avantages que les aéroports privés aux compagnies aériennes qui veulent ouvrir de nouvelles lignes et générer une croissance de leur trafic.
L'association a prévenu qu'elle allait travailler avec les aéroports régionaux et les autorités régionales pour que ce projet ne soit pas approuvé.
Les compagnies low cost représentent 24% des lignes
"Nous allons faire part de nos commentaires à la Commission européenne mais aussi appeler les pays membres et les autorités régionales à stopper la Commission européenne qui, par ses régulations, mine la concurrence que représentent les compagnies à bas coûts et les aéroports régionaux" a conclu Jan Skeels.
La Commission entend veiller à l'égalité de traitement entre opérateurs aéroportuaires et entre compagnies. Le projet limite les aides au démarrage à une couverture de 30 à 50% des coûts additionnels sur une période d'au maximum 5 années.
Les lignes directrices définitives devraient être adoptées dans quelques mois, après consultation des Etats-membres et du public
Selon l'ELFAA, les compagnies low cost représentent 24% des lignes actuellement en service en Europe et les dix membres de l'association ont transporté 60 millions de passagers en 2004.
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