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CEDIV : « Nous sommes à un tournant au sein de nos agences ! »

3 questions à Adriana Minchella


Le CEDIV tient cette semaine son Convenctour à l’Ile Maurice. Une centaine de participants dont une quinzaine de partenaires, participeront à cet évènement annuel, à la fois convivial et studieux. Cette année le thème retenu porte sur les « Grands chambardements » en cours dans la profession.


Rédigé par Propos recueillis par Jean Da Luz le Samedi 31 Mai 2008

TourMaG.com - Pourquoi avoir choisi les grands chambardements comme thématique de votre Convenctour ?

Adriana Minchella : « Fidèle à l’esprit du Cediv dont la réflexion sur le devenir de notre profession d’agents de voyages est le fil conducteur, nous sommes à un tournant professionnel évident au sein même de nos agences.

De la vente de produits nous évoluons vers le conseil ; de la rémunération sur le produit, nous apprenons à valoriser notre service ; de l’utilisation, il y a si peu de temps, d’un GDS, d’un téléphone et d’un système de back office, nous adoptons les nouvelles technologies et en conséquence une stratégie multi canal.


Aussi, sur cette convenctour, nous allons dessiner ensemble l’orientation à prendre pour aider nos adhérents à être mieux armés et ainsi faciliter le changement.

Nous avons choisi des intervenants extérieurs qui animeront des ateliers interactifs sur le grand chambardement dans l’expertise des agents de voyages, dans les technologies du voyage et du tourisme, ainsi que dans la nouvelle concurrence. »]i

T.M.com - A propos de concurrence, l’un de vos ateliers va parler de licence. La possession d’une licence ne règle pas forcément tous les problèmes d’équité… Il suffit de voir l’exemple d’ADP ?

CEDIV : « Nous sommes à un tournant au sein de nos agences ! »
A.M. : « Au contraire ! La licence permet l’exercice de la profession d’agent de voyages et ses règles d’obtention sont identiques.

Il y a beaucoup plus à dire sur les différences notables, notamment de garantie et d’attribution, que l’on peut constater entre licence, habilitation et autorisation et qui permettent tout autant l’exercice de cette même profession.

La véritable question étant de savoir si un organisme ou une entreprise publique ou tout au moins financée par la collectivité se doit d’exercer un métier qui n’est pas celui pour lequel il a été financé !

Les agents de voyages sont déjà collecteurs de taxes pour l’Etat et également pour l’entreprise citée dans la question.

Nous aurions certainement moins d’animosité à ce qu’ADP exerce cette profession s’il commençait par la respecter en versant une rémunération décente au pourvoyeur de fonds que nous sommes. »

Combien y-a-t’il de participants à cette Convenctour et qu’en attendez-vous ?

A.M. : « Une centaine de participants dont une quinzaine de partenaires. La convention du CEDIV est à la fois le rendez-vous annuel permettant de créer ou de renforcer les liens entre anciens et nouveaux adhérents et également l’occasion d’entretenir l’esprit convivial du Cediv.

C’est grâce à cet esprit que nous réussissons la mutualisation des ressources, des connaissances et des produits, fidèles à l’adage « ensemble nous sommes plus forts ».

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