A Vegas en plein CES il n'est pas possible de consulter ses mails, ni même Facebook - Crédit photo : RP
Ayant travaillé dans l'hôtellerie et la restauration pendant près de 10 ans, il est possible de dresser un portrait type et grossier de chaque nationalité visitant la France.
Le Russe ne parle que russe, tout en étant un peu rustre, le Japonais est discret et l'Américain arrive en France, comme dans un pays bloqué au 19e siècle. Ce sont des clichés bien sûr, mais qui révèlent certaines vérités.
En effet, lorsqu'un résident US débarque chez nous, il ne sait pas se servir d'un interrupteur, ouvrir sa chambre et s'étonne presque d'avoir de l'eau chaude.
En quelque sorte, le résident du pays de l'Oncle Sam est une célébrité coincée avec Frédéric Lopez, pour un nouvel épisode de "Rendez-vous en terre inconnue". Je grossis le trait, mais parfois nous n'en sommes pas si loin.
Alors en se rendant au CES Las Vegas, le salon accueillant plus de 200 000 geeks du monde entier et des milliers de journalistes, il est normal de s'attendre à une ville ultra-connectée à la pointe de la technologie et pourtant.
Le Russe ne parle que russe, tout en étant un peu rustre, le Japonais est discret et l'Américain arrive en France, comme dans un pays bloqué au 19e siècle. Ce sont des clichés bien sûr, mais qui révèlent certaines vérités.
En effet, lorsqu'un résident US débarque chez nous, il ne sait pas se servir d'un interrupteur, ouvrir sa chambre et s'étonne presque d'avoir de l'eau chaude.
En quelque sorte, le résident du pays de l'Oncle Sam est une célébrité coincée avec Frédéric Lopez, pour un nouvel épisode de "Rendez-vous en terre inconnue". Je grossis le trait, mais parfois nous n'en sommes pas si loin.
Alors en se rendant au CES Las Vegas, le salon accueillant plus de 200 000 geeks du monde entier et des milliers de journalistes, il est normal de s'attendre à une ville ultra-connectée à la pointe de la technologie et pourtant.
A Vegas pour rencontrer des patrons Français
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Travel-Insight se donne un coup de neuf !
En accompagnant la délégation "Tourisme" créée et organisée par Sophie Lacour, directrice générale d'ADVANCED TOURISM, nous nous retrouvons un peu dans la peau des petits Français, baguettes à la main, partant à l'assaut de la statue de la Liberté.
Ici tout est plus brillant, plus grand et plus gras que chez nous. D'ailleurs, ce sentiment d'infériorité se propagerait même à notre classe dirigeante. Il est étonnant de noter, que les start-up françaises se rendent à Vegas pour rencontrer des dirigeants... français.
En effet, loin de notre pays, les big boss y seraient plus accessibles, car éloignés des préoccupations françaises et des armées d'attachées presse ou experts en relations publiques.
Refermons la parenthèse.
Ainsi, Vegas accueille chaque année le beau linge de la technologie, dans une ville qui essaie de se refaire une image, en communiquant moins sur les casinos que sur les divertissements et son côté novateur.
Par exemple, pour la prochaine édition du CES, Sin CIty dévoilera le futur tunnel de Tesla permettant de voyager sous la route. Sauf qu'être à la pointe est une bonne chose, si les bases ne sont pas laissées pour compte.
En effet, après une journée marathon à parcourir l’événement, enquillant les stands et les rencontres comme un politique au salon de l'agriculture, votre préposé retourne à l'hôtel pour plancher sur la vidéo qui sera diffusée le lendemain sur TourMaG.com.
Ici tout est plus brillant, plus grand et plus gras que chez nous. D'ailleurs, ce sentiment d'infériorité se propagerait même à notre classe dirigeante. Il est étonnant de noter, que les start-up françaises se rendent à Vegas pour rencontrer des dirigeants... français.
En effet, loin de notre pays, les big boss y seraient plus accessibles, car éloignés des préoccupations françaises et des armées d'attachées presse ou experts en relations publiques.
Refermons la parenthèse.
Ainsi, Vegas accueille chaque année le beau linge de la technologie, dans une ville qui essaie de se refaire une image, en communiquant moins sur les casinos que sur les divertissements et son côté novateur.
Par exemple, pour la prochaine édition du CES, Sin CIty dévoilera le futur tunnel de Tesla permettant de voyager sous la route. Sauf qu'être à la pointe est une bonne chose, si les bases ne sont pas laissées pour compte.
En effet, après une journée marathon à parcourir l’événement, enquillant les stands et les rencontres comme un politique au salon de l'agriculture, votre préposé retourne à l'hôtel pour plancher sur la vidéo qui sera diffusée le lendemain sur TourMaG.com.
4h pour charger une vidéo que le wi-fi de la SNCF expédie en 5min
Après quelques heures de travail, vient le temps de charger la vidéo sur un célèbre réseau social.
Et là, c'est le drame. Ayant pour habitude de trouver des connexions Wi-Fi plutôt performantes en France, je n'avais pris aucune disposition à ce sujet, grossière erreur.
Une heure d'attente et de téléchargement plus tard, je décide de descendre voir le réceptionniste face à la lenteur du chargement. Sans aucune solution et reconnaissant l'archaïsme de l'installation, il me conseillait alors de me rendre au Starbucks du coin. Allant acheter un cookie à 3h du matin pour se connecter, la serveuse me renvoie alors dans ma chambre, car le réseau internet est celui de... l'hôtel.
Face à mon désarroi le réceptionniste, a bien voulu me donner accès à ses données mobiles mais encore une fois ... avec un succès mitigé. Le transfert rappelait les modems 56k de l'époque de quoi déprimer n'importe quel instagrameur ou influenceur !
En tout, il m'aura fallu près de 4h pour envoyer une vidéo de 700 méga-octets et des allers-retours incessants à la réception pour trouver une solution, quand cela n'aurait pris que 5 min sur le Wi-Fi du train entre Paris et Marseille, c'est dire.
Si le CES n'est pas en faute, il est étonnant d'observer que la ville du péché, mais surtout ses hôtels ne sont pas en mesure de fournir un wi-fi autre que celui de la fin des années 90.
Voyager sert aussi à cela, se rendre compte qu'en France, nous ne sommes pas si mal lotis et que le Wi-Fi de la SNCF pourtant critiqué, n'est pas le plus mauvais, il surclasse même celui du l'hôtel Treasure Island, mais est-ce vraiment si étonnant ?
Et là, c'est le drame. Ayant pour habitude de trouver des connexions Wi-Fi plutôt performantes en France, je n'avais pris aucune disposition à ce sujet, grossière erreur.
Une heure d'attente et de téléchargement plus tard, je décide de descendre voir le réceptionniste face à la lenteur du chargement. Sans aucune solution et reconnaissant l'archaïsme de l'installation, il me conseillait alors de me rendre au Starbucks du coin. Allant acheter un cookie à 3h du matin pour se connecter, la serveuse me renvoie alors dans ma chambre, car le réseau internet est celui de... l'hôtel.
Face à mon désarroi le réceptionniste, a bien voulu me donner accès à ses données mobiles mais encore une fois ... avec un succès mitigé. Le transfert rappelait les modems 56k de l'époque de quoi déprimer n'importe quel instagrameur ou influenceur !
En tout, il m'aura fallu près de 4h pour envoyer une vidéo de 700 méga-octets et des allers-retours incessants à la réception pour trouver une solution, quand cela n'aurait pris que 5 min sur le Wi-Fi du train entre Paris et Marseille, c'est dire.
Si le CES n'est pas en faute, il est étonnant d'observer que la ville du péché, mais surtout ses hôtels ne sont pas en mesure de fournir un wi-fi autre que celui de la fin des années 90.
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