La grand'messe mondiale des geeks et des technologies a refermé ses portes (à ma plus grande joie ! Je vais enfin dormir et reposer mes pieds).
Il faut dire qu'avec 2,5 millions de mètres carrés, le CES est en mesure de mettre à mal n'importe quel organisme.
Si les stands sont toujours aussi nombreux, il convient de noter que lors de cette édition 2020, les innovations révolutionnaires n'ont pas été au rendez-vous.
Le digital tourne à plein régime, mais ne connait plus aucun changement d'ampleur et ce constat est le même chez l'ensemble des secteurs d'innovation.
L'effet waouh est toujours présent, de par les stands, l'inventivité des entreprises pour promouvoir leurs produits, mais au niveau de l'innovation, rien de neuf sous le soleil du désert du Nevada.
Toutefois, cela ne nous a pas empêchés d'en apprendre plus sur les véhicules autonomes ou encore les drones.
Alors que la voiture sans chauffeur continue de faire du sur place et ne devrait pas parcourir nos rues avant plusieurs décennies, les véhicules deviennent de plus en plus modulables et offrent une large place au divertissement.
Il faut dire qu'avec 2,5 millions de mètres carrés, le CES est en mesure de mettre à mal n'importe quel organisme.
Si les stands sont toujours aussi nombreux, il convient de noter que lors de cette édition 2020, les innovations révolutionnaires n'ont pas été au rendez-vous.
Le digital tourne à plein régime, mais ne connait plus aucun changement d'ampleur et ce constat est le même chez l'ensemble des secteurs d'innovation.
L'effet waouh est toujours présent, de par les stands, l'inventivité des entreprises pour promouvoir leurs produits, mais au niveau de l'innovation, rien de neuf sous le soleil du désert du Nevada.
Toutefois, cela ne nous a pas empêchés d'en apprendre plus sur les véhicules autonomes ou encore les drones.
Alors que la voiture sans chauffeur continue de faire du sur place et ne devrait pas parcourir nos rues avant plusieurs décennies, les véhicules deviennent de plus en plus modulables et offrent une large place au divertissement.
Les drones sont devenus des véhicules avec pilotes
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Deux projets de véhicules, permettant de transporter des voyageurs, ont retenu notre attention.
Tout d'abord le Bell Nexus, une sorte d'hélicoptère taxi, à décollage et atterrissage vertical. Développé avec Uber, la solution doit permettre de désengorger les villes de nos voitures, devenues trop encombrantes et polluantes.
Le VTC volant se veut 100% électrique, et peut atteindre 240KM/h sur une distance maximale de 240 km. Les premiers vols sont attendus pour 2025.
A proximité du stand des Canadiens, celui des Coréens de Hyundai traitait de la même problématique avec une mise en scène impressionnante, dévoilant non seulement le visage de la ville de demain et de son SA-1.
Si Bell a accordé une grande importance à l'autonomie, Hyundai a misé sur la vitesse de son engin volant. Avec une pointe de vitesse attendue à 300 km/h, les distances à parcourir seront, elles, plus courtes (100km d'autonomie).
Conçu en partenariat avec Uber, Hyundai entend faire voler son SA-1 en 2030.
"Nous pensons que Hyundai a le potentiel de fabriquer des engins aériens Uber à une cadence encore jamais atteinte dans l’industrie aéronautique moderne.
La combinaison de la capacité de production de Hyundai et de la plate-forme technologique d’Uber constitue une énorme avancée dans le déploiement d'un réseau de taxis aériens dynamique dans les années à venir," a rappelé Eric Allison, le responsable d’Uber Elevate.
Pour voler, ces engins vont devoir patienter et surtout voir la législation évoluer. Hyundai entend faire voler son véhicule dans 10 ans à San Francisco, si l'Etat Californien se montre ouvert à l'idée, car les politiques ont imposé des conditions.
Ainsi, les lois vont évoluer dans le bon sens, mais à condition de ne pas trop bouleverser l'écosystème et de venir en complément aux transports existants.
Lors des précédentes éditions, les véhicules étaient tous des drones sans chauffeur, dorénavant ils accueillent tous un pilote.
Tout d'abord le Bell Nexus, une sorte d'hélicoptère taxi, à décollage et atterrissage vertical. Développé avec Uber, la solution doit permettre de désengorger les villes de nos voitures, devenues trop encombrantes et polluantes.
Le VTC volant se veut 100% électrique, et peut atteindre 240KM/h sur une distance maximale de 240 km. Les premiers vols sont attendus pour 2025.
A proximité du stand des Canadiens, celui des Coréens de Hyundai traitait de la même problématique avec une mise en scène impressionnante, dévoilant non seulement le visage de la ville de demain et de son SA-1.
Si Bell a accordé une grande importance à l'autonomie, Hyundai a misé sur la vitesse de son engin volant. Avec une pointe de vitesse attendue à 300 km/h, les distances à parcourir seront, elles, plus courtes (100km d'autonomie).
Conçu en partenariat avec Uber, Hyundai entend faire voler son SA-1 en 2030.
"Nous pensons que Hyundai a le potentiel de fabriquer des engins aériens Uber à une cadence encore jamais atteinte dans l’industrie aéronautique moderne.
La combinaison de la capacité de production de Hyundai et de la plate-forme technologique d’Uber constitue une énorme avancée dans le déploiement d'un réseau de taxis aériens dynamique dans les années à venir," a rappelé Eric Allison, le responsable d’Uber Elevate.
Pour voler, ces engins vont devoir patienter et surtout voir la législation évoluer. Hyundai entend faire voler son véhicule dans 10 ans à San Francisco, si l'Etat Californien se montre ouvert à l'idée, car les politiques ont imposé des conditions.
Ainsi, les lois vont évoluer dans le bon sens, mais à condition de ne pas trop bouleverser l'écosystème et de venir en complément aux transports existants.
Lors des précédentes éditions, les véhicules étaient tous des drones sans chauffeur, dorénavant ils accueillent tous un pilote.
Une prolifération des ondes mais jusqu'où ?
Alors que l'automatisation dans le transport touche à ses limites, dans la vie de tous les jours, l'ensemble de nos objets sont destinés à devenir connectés.
Il fallait voir la prolifération d'outils et solutions, censés améliorer la vie de leurs utilisateurs.
Si les intentions et les idées sont parfois intéressantes, cette démultiplication des ondes dans l'ensemble de nos espaces de vie peut interpeller voire inquiéter aussi.
Ainsi, les interrupteurs, les toilettes, les serrures ou encore les fenêtres sont transformés pour reconnaître, anticiper, bloquer, protéger la population.
Sauf que ce trop-plein de numérique comporte de nombreux risques comme le piratage et la santé. Par exemple, la nouvelle version du wi-fi, appelée wi-fi 6, devrait permettre un meilleur maillage, tout en étant plus rapide.
Au lieu de se propager en étoile, le réseau internet rebondira sur les objets permettant d'améliorer la couverture.
Les cerveaux seront soumis constamment aux stimuli des ondes des appareils, d'ailleurs de nombreux professionnels rencontrés s'inquiètent de ces innovations et de ce nouveau monde qui se dessine.
Les entreprises ne doivent pas perdre de vue que si les technologies apportent plus d'inconvénients que d'avantages, elles seront délaissées.
Il fallait voir la prolifération d'outils et solutions, censés améliorer la vie de leurs utilisateurs.
Si les intentions et les idées sont parfois intéressantes, cette démultiplication des ondes dans l'ensemble de nos espaces de vie peut interpeller voire inquiéter aussi.
Ainsi, les interrupteurs, les toilettes, les serrures ou encore les fenêtres sont transformés pour reconnaître, anticiper, bloquer, protéger la population.
Sauf que ce trop-plein de numérique comporte de nombreux risques comme le piratage et la santé. Par exemple, la nouvelle version du wi-fi, appelée wi-fi 6, devrait permettre un meilleur maillage, tout en étant plus rapide.
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Les entreprises ne doivent pas perdre de vue que si les technologies apportent plus d'inconvénients que d'avantages, elles seront délaissées.
French Tech fait la promotion des jeunes pousses aux USA... par région
Ces observations peuvent laisser un goût amer, il n'en reste pas moins que le CES Las Vegas est tentaculaire, impressionnant et inspirant.
Il offre une lecture à l'instant T des innovations et des produits à venir. Les métiers de l’hôtellerie et de l'événementiel verront leurs employés être épaulés par des éléments robotisés pour leur facilité le travail.
Alors que les marques américaines brillent, il est intéressant d'observer un point : les start-up françaises sont extrêmement présentes, mais pas dans les technologies grand public.
Dans le pavillon high-tech, les nouvelles mobilités, la robotique, etc... et là ce sont les Asiatiques qui trustent le haut du pavé.
Pendant ce temps, nos entreprises se retrouvent massivement dans le pavillon Eureka Park destiné aux start-up, tout en étant classées par... région. A croire que le CES Las Vegas n'est pas un lieu de promotion de nos start-up, mais un combat politique.
Au lieu de thématiques, la French Tech proposait une répartition par financeur du déplacement et non par secteur d'application, rendant la déambulation aléatoire et illisible.
Puis imaginez-vous l'espace d'un instant dans la peau d'un visiteur américain se retrouvant devant le logo Hauts-de-France ou encore du Gand-Est.
Si l'anecdote prête à sourire, il convient d'observer qu'une fois de plus, les jeunes pousses hexagonales étaient au rendez-vous, impressionnant même les observateurs étrangers.
Le CES Las Vegas n'était pas bouleversant en tant que tel, mais il fut très enrichissant sur notre monde, l'innovation et le chemin que devrait prendre notre société.
Les écrans vont se faire de plus en plus fins, les transports en commun vont s'élever vers le ciel, un unique bouton pourra piloter votre quotidien. Et tout (mais vraiment tout) sera personnalisable.
Il offre une lecture à l'instant T des innovations et des produits à venir. Les métiers de l’hôtellerie et de l'événementiel verront leurs employés être épaulés par des éléments robotisés pour leur facilité le travail.
Alors que les marques américaines brillent, il est intéressant d'observer un point : les start-up françaises sont extrêmement présentes, mais pas dans les technologies grand public.
Dans le pavillon high-tech, les nouvelles mobilités, la robotique, etc... et là ce sont les Asiatiques qui trustent le haut du pavé.
Pendant ce temps, nos entreprises se retrouvent massivement dans le pavillon Eureka Park destiné aux start-up, tout en étant classées par... région. A croire que le CES Las Vegas n'est pas un lieu de promotion de nos start-up, mais un combat politique.
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Flash Back CES Las Vegas
- CES Las Vegas : nouvelle énergie, la robotique et le débrief de Frédéric Lorin
- CES Las Vegas : objets connectés, vélo flottant et ministre de l'Economie du Québec (Vidéo)
- "Non le CES Las Vegas n'est pas une menace pour le tourisme" Agnès Pannier-Runacher
- CES Las Vegas : retour en vidéo sur la 1ère journée du salon
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