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CIT : une bonne et mauvaise nouvelle... on commence par laquelle ?

Le groupe récupère une garantie de 6,6 Mie


Comme tout le monde le sait, la CIT est toujours à la recherche d’argent frais. Elle vient de réaliser une opération qui lui permettra d’engranger quelques millions grâce à la vente ratée de l’île de Sacca Sessola dans la lagune de Venise.


Rédigé par le Jeudi 3 Février 2005

La bonne nouvelle

Depuis des années, le groupe italien essaye de se défaire de cette île. Idéalement placée, l’île de Sassa Secola abrite l’un des anciens hôpitaux de Venise. Acquise par le groupe à la fin du XXème s, afin de la transformer en un espace hôtelier haut de gamme, cet investissement a porté malheur au groupe.

Il est en effet apparu assez rapidement que le groupe italien avait eu les yeux plus gros que le ventre. Etant incapable de mener l’opération à bonne fin, dès que les problèmes de trésoreries sont apparus, la CIT a décidé de revendre l’île.

L’an passé, le financier Reda Alaywan s’était porté acquéreur de 80 % du capital de Progetto Venezia, la filiale de la CIT propriétaire officielle de Sacca Sessola. Pour se faire, il avait versé une garantie de 6,6 millions le 8 novembre. Une deuxième tranche de 12 millions aurait dû être versée le 31 janvier dernier.

Comme l’explique le journal financier italien Finanza e Marcanti, ce second payement n’a pas eu lieu. Conclusion, en vertu du contrat, la CIT reste propriétaire de l’île et va pouvoir garder l’avance.

La mauvaise nouvelle

C’est que le groupe se retrouve à nouveau avec cet actif sur les bras et que toute l’opération de revente est à recommencer. Comme le signale notre confrère, « Le conseil d’administration de Progetto Venezia spa a été convoqué pour le 4 février afin d’acter la résolution du contrat et du droit à retenir l’avance versée. Il va également définir et conférer un nouveau mandat pour la vente du complexe immobilier. »

Mauvaise nouvelle disons-nous, pour deux raisons. La première, c’est de trouver un acheteur fiable. Et lorsqu’on voit le nombre de mois, si pas d’années qu’il a fallu pour en dénicher un, même défaillant, …

Deuxième motif, pour le groupe italien puisse bénéficier rapidement de ces 6,6 millions, il doit espérer que Reda Alaywan n’entame pas une procédure conservatoire et ne conteste pas la validité du contrat de vente.

Procédure qui pourrait provoquer un blocage complet de la vente. Or comme tout le monde le sait, ce type de procédure judiciaire peut durer des années.

Enfin quelques petites remarques…

Il n’est pas du tout certain, si tout se passe bien, que Progetto Venezia et le groupe CIT puisse bénéficier des 6,6 millions. La raison de ce pessimisme? Pour acquérir l’île et entamer les travaux, le groupe italien a contracté des emprunts bancaires et, pour se faire, a été obligé de donner des garanties. Parmi celles-ci l’hypothèque de l’île.

Il serait donc tout à fait logique que les banques prêteuses souhaitent récupérer leur mise afin, au moins de réduire l’endettement de la holding.


Michel GHESQUIERE à Bruxelles - michel.ghesquiere@skynet.be

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