"Nous revendiquons trois mois d'arriérés de salaires pour le compte d'octobre, novembre et décembre 2004 et avons l'impression que la Camair nous mène en bateau", a expliqué un syndicaliste de la Camair, René Bernard Ekedi, président de la Confédération générale du Travail-Liberté (CGT-liberté).
"Nous avons eu au cours des derniers jours des séances de travail avec le ministre du Travail Robert Nkili et avec le directeur général (de la Camair) Thomas Dakayi Kamga, mais ce dernier soutient que les caisses de l'entreprise sont vides", a-t-il poursuivi.
"Nous sommes en négociation avec le gouvernement pour le paiement d'une dette de 3 milliards de francs CFA (4,5 millions d'euros). Si cet argent était payé, les arriérés de salaires pourraient être réglés", affirme le directeur de la Communication, Richard Keuko.
Surnommée "Air peut-être" pour ses retards légendaires
Les responsables de la Camair n'ont pu payer récemment qu'un demi-mois de salaire à quelque 300 employés pour faire baisser la tension, ont indiqué la direction et syndicats. Un Comité d'observation des recettes journalières comprenant des membres du personnel a été mis en place conjointement pour contrôler et évaluer les recettes.
"La solution à nos problèmes passe par l'injection de l'argent frais dans nos caisses par l'Etat et par le redéploiement de personnels", estime pour sa part Thomas Dakayi Kamga, directeur général de l'entreprise, alors que les salariés disent redouter une baisse des salaires et/ou des effectifs.
Très présente en Afrique centrale, la Camair, dont le capital est détenu à 96,4% par l'Etat camerounais, cumule une dette estimée à 50 milliards de francs CFA (76,2 millions d'euros). Surnommée "Air peut-être" pour ses retards légendaires, elle connaît d'importantes difficultés d'exploitation marquées par des annulations de vols intempestives.
La rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com
"Nous avons eu au cours des derniers jours des séances de travail avec le ministre du Travail Robert Nkili et avec le directeur général (de la Camair) Thomas Dakayi Kamga, mais ce dernier soutient que les caisses de l'entreprise sont vides", a-t-il poursuivi.
"Nous sommes en négociation avec le gouvernement pour le paiement d'une dette de 3 milliards de francs CFA (4,5 millions d'euros). Si cet argent était payé, les arriérés de salaires pourraient être réglés", affirme le directeur de la Communication, Richard Keuko.
Surnommée "Air peut-être" pour ses retards légendaires
Les responsables de la Camair n'ont pu payer récemment qu'un demi-mois de salaire à quelque 300 employés pour faire baisser la tension, ont indiqué la direction et syndicats. Un Comité d'observation des recettes journalières comprenant des membres du personnel a été mis en place conjointement pour contrôler et évaluer les recettes.
"La solution à nos problèmes passe par l'injection de l'argent frais dans nos caisses par l'Etat et par le redéploiement de personnels", estime pour sa part Thomas Dakayi Kamga, directeur général de l'entreprise, alors que les salariés disent redouter une baisse des salaires et/ou des effectifs.
Très présente en Afrique centrale, la Camair, dont le capital est détenu à 96,4% par l'Etat camerounais, cumule une dette estimée à 50 milliards de francs CFA (76,2 millions d'euros). Surnommée "Air peut-être" pour ses retards légendaires, elle connaît d'importantes difficultés d'exploitation marquées par des annulations de vols intempestives.
La rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com