São Vicente et sa capitale Mindelo regroupent une grande partie du patrimoine et de la culture de l’île. C’est aussi la patrie de Cesaria Evora - DR : JDL
Depuis 3 ou 4 ans, le Cap Vert est devenu tendance.
L’arrivée d’Héliades et des vols charters de XL Airways en 2009 a fortement aidé à démocratiser la destination sur le marché français, de l’avis de nombreux TO présents dans l'archipel.
En 5 ans, le TO aixois est devenu leader, avec 20 000 clients par an et des stocks identiques depuis 3 saisons.
« Nous avons conservé notre plan de vols avec une liaison vers Boa Vista et une vers Sal au départ de Paris et un vol baladeur sur la province, soit 600 sièges par semaine, précise Jean Brajon, DG d’Héliades.
La demande ne faiblit pas, la clientèle y retourne d’autant plus que la destination est à 5h30 de Paris, avec baignade et soleil garantis et n’exige pas de vaccin particulier. »
L’arrivée d’Héliades et des vols charters de XL Airways en 2009 a fortement aidé à démocratiser la destination sur le marché français, de l’avis de nombreux TO présents dans l'archipel.
En 5 ans, le TO aixois est devenu leader, avec 20 000 clients par an et des stocks identiques depuis 3 saisons.
« Nous avons conservé notre plan de vols avec une liaison vers Boa Vista et une vers Sal au départ de Paris et un vol baladeur sur la province, soit 600 sièges par semaine, précise Jean Brajon, DG d’Héliades.
La demande ne faiblit pas, la clientèle y retourne d’autant plus que la destination est à 5h30 de Paris, avec baignade et soleil garantis et n’exige pas de vaccin particulier. »
Santo Antão, la plus belle île du Cap Vert
Autres articles
-
Top of Travel organise 3 Masterclass online avec FairMoove
-
Guerre au Moyen-Orient : nouveau coup dur pour les voyagistes 🔑
-
Alison Souchu rejoint Héliades en tant que responsable commerciale
-
Aérien : Les TO (r)appellent les compagnies à leurs responsabilités !🔑
-
Héliades dévoile sa nouvelle brochure 2024-2025
Mais le Cap Vert, ce n’est pas que du balnéaire. « Les touristes peuvent également faire des marches sur d’autres îles, poursuit Jean Brajon.
Il s’agit d’un autre Cap Vert, un axe de développement moins mass market, mais tout aussi important pour la destination. »
Un créneau sur lequel s’est positionné GPS Tour. Depuis 4 ans, l’agence réceptive B2B propose des séjours et des circuits dans l’archipel, notamment un combiné d’îles São Vicente - Santo Antão.
« Sur les 9 500 clients que nous avons fait partir en 2012, plus de 5 000 ont opté pour des circuits, indique Antonio Duarte, PDG de GPS Tour. Nous en proposons notamment un à l’année en départ garanti, avec hébergement dans nos clubs Magellan, animations comprises.
Nos clients passent 2 jours à São Vicente et 5 jours à Santo Antão, qui est la plus belle île du Cap Vert.
C’est une île volcanique, qui ressemble à Madère, et possède des paysages différents en fonction du côté du volcan sur lequel on se trouve.
C’est aussi le grenier de l’archipel, avec ses élevages et ses cultures de café. L’île permet une réelle découverte de la vie locale et de la population capverdienne.
Nos clients pourraient rester facilement 15 jours sans avoir tout vu et la clientèle aime justement ce côté découverte. »
Il s’agit d’un autre Cap Vert, un axe de développement moins mass market, mais tout aussi important pour la destination. »
Un créneau sur lequel s’est positionné GPS Tour. Depuis 4 ans, l’agence réceptive B2B propose des séjours et des circuits dans l’archipel, notamment un combiné d’îles São Vicente - Santo Antão.
« Sur les 9 500 clients que nous avons fait partir en 2012, plus de 5 000 ont opté pour des circuits, indique Antonio Duarte, PDG de GPS Tour. Nous en proposons notamment un à l’année en départ garanti, avec hébergement dans nos clubs Magellan, animations comprises.
Nos clients passent 2 jours à São Vicente et 5 jours à Santo Antão, qui est la plus belle île du Cap Vert.
C’est une île volcanique, qui ressemble à Madère, et possède des paysages différents en fonction du côté du volcan sur lequel on se trouve.
C’est aussi le grenier de l’archipel, avec ses élevages et ses cultures de café. L’île permet une réelle découverte de la vie locale et de la population capverdienne.
Nos clients pourraient rester facilement 15 jours sans avoir tout vu et la clientèle aime justement ce côté découverte. »
Le transport en ferry, beaucoup plus rentable que l'avion
L’autre atout de GPS Tour sur cette destination, c’est la mise en place d’un vol direct entre la France et l’aéroport de Mindelo à São Vicente.
« Certains de nos partenaires, comme Huwans, ou La Balaguère, profitent de ces vols pour réserver des blocs-sièges. Mais il s’agit d’une cible de clientèle bien différente, composée principalement de randonneurs, » précise Antonio Duarte.
De là, les clients rejoignent Santo Antão en ferry.
Un transfert beaucoup plus économique qu’un vol inter-îles. « Cette traversée s’effectue avec des Capverdiens et montre un autre aspect de la vie locale. Et ce, à un prix abordable, qui nous permet de proposer le séjour d’une semaine en pension complète avec guide à 1 000€ par personne », poursuit Antonio Duarte.
Une quasi-exclusivité sur ces deux îles que le patron de GPS Tour met en avant. « Héliades tente de se positionner sur ces îles depuis deux ans, mais a été contraint d’annuler car le TO ne dispose pas d’une capacité hôtelière suffisante sur place.
Et cela revient très cher de mettre en place un vol intérieur. Cela fait facilement grimper le prix de l’excursion à la journée de 250€ ».
« Certains de nos partenaires, comme Huwans, ou La Balaguère, profitent de ces vols pour réserver des blocs-sièges. Mais il s’agit d’une cible de clientèle bien différente, composée principalement de randonneurs, » précise Antonio Duarte.
De là, les clients rejoignent Santo Antão en ferry.
Un transfert beaucoup plus économique qu’un vol inter-îles. « Cette traversée s’effectue avec des Capverdiens et montre un autre aspect de la vie locale. Et ce, à un prix abordable, qui nous permet de proposer le séjour d’une semaine en pension complète avec guide à 1 000€ par personne », poursuit Antonio Duarte.
Une quasi-exclusivité sur ces deux îles que le patron de GPS Tour met en avant. « Héliades tente de se positionner sur ces îles depuis deux ans, mais a été contraint d’annuler car le TO ne dispose pas d’une capacité hôtelière suffisante sur place.
Et cela revient très cher de mettre en place un vol intérieur. Cela fait facilement grimper le prix de l’excursion à la journée de 250€ ».
Sal, une usine à touristes ?
On l’aura compris, Santo Antão représente, aux yeux des professionnels, le joyau de l’archipel.
Elle est l’île la plus vendue par Secrets du Monde, un tour-opérateur discret, positionné sur la destination depuis 25 ans.
Sa production, en grande partie revendue en marque blanche par les agences pure players, se divise entre séjours balnéaires à Sal et Boa Vista et circuits individuels à la carte.
« L’arrivée des gros tour-opérateurs, tels Look Voyages et Top of Travel, puis GPS Tour et Héliades a permis de parler du Cap Vert. Désormais, les touristes savent le situer, commente Alexis Testasecca de Lestrade, chef de produits pour Secrets du Monde.
Il est même devenu « une valeur sûre depuis maintenant 3 ans », indiquait récemment dans un communiqué le réseau Selectour Afat, qui regroupe 1 150 points de vente en France.
Mais cet engouement pourrait-il à terme porter tort à la destination ? L’île de Sal, sur laquelle les constructions vont bon train, ne risque-t-elle pas de se transformer en Baléares bis ?
« Sal est devenue une usine à touristes, martèle Antonio Duarte, remplie de grosses structures en construction.
L’autre problème, c’est que Sal et Boa Vista proposent uniquement des plages et cela déçoit beaucoup de clients qui n’ont pas la sensation d’avoir vu le Cap Vert.
Ils peuvent trouver des offres équivalentes en République Dominicaine et cela n’apporte aucune fidélisation. »
Elle est l’île la plus vendue par Secrets du Monde, un tour-opérateur discret, positionné sur la destination depuis 25 ans.
Sa production, en grande partie revendue en marque blanche par les agences pure players, se divise entre séjours balnéaires à Sal et Boa Vista et circuits individuels à la carte.
« L’arrivée des gros tour-opérateurs, tels Look Voyages et Top of Travel, puis GPS Tour et Héliades a permis de parler du Cap Vert. Désormais, les touristes savent le situer, commente Alexis Testasecca de Lestrade, chef de produits pour Secrets du Monde.
Il est même devenu « une valeur sûre depuis maintenant 3 ans », indiquait récemment dans un communiqué le réseau Selectour Afat, qui regroupe 1 150 points de vente en France.
Mais cet engouement pourrait-il à terme porter tort à la destination ? L’île de Sal, sur laquelle les constructions vont bon train, ne risque-t-elle pas de se transformer en Baléares bis ?
« Sal est devenue une usine à touristes, martèle Antonio Duarte, remplie de grosses structures en construction.
L’autre problème, c’est que Sal et Boa Vista proposent uniquement des plages et cela déçoit beaucoup de clients qui n’ont pas la sensation d’avoir vu le Cap Vert.
Ils peuvent trouver des offres équivalentes en République Dominicaine et cela n’apporte aucune fidélisation. »
Lois d'urbanisme et de protection du littoral
« Ces deux îles ont été sacrifiées au tourisme de masse, on y croise peu de Capverdiens, ajoute Alexis Testasecca de Lestrade.
Mais il existe tout de même une loi qui interdit la construction d’édifices de plus d’un étage », tient-il à nuancer.
« Il existe également une loi de protection du littoral », précise Bernard de Rozario, directeur production et qualité de Look Voyages.
Lui ne croit pas à l’explosion du tourisme de masse au Cap Vert. « Si les autorités parviennent réellement à maintenir la protection du littoral, Sal ne deviendra jamais les Baléares.
Et les autres îles ne prendront jamais le relais, en tous cas, à court terme. Les investissements sont limités par la taille des îles et la nature du sol. La seule évolution que je vois est une modernisation des infrastructures. »
Il faut dire que le Cap Vert compte peu d’hébergements haut de gamme. « Il s’agit plutôt d’hôtellerie de charme, mais pas de produits de luxe » , décrit Alexis Testasecca de Lestrade.
Hormis quelques grands hôtels et des clubs, l’hébergement se compose de guesthouses et de petites structures hôtelières en demi-pension.
Mais il existe tout de même une loi qui interdit la construction d’édifices de plus d’un étage », tient-il à nuancer.
« Il existe également une loi de protection du littoral », précise Bernard de Rozario, directeur production et qualité de Look Voyages.
Lui ne croit pas à l’explosion du tourisme de masse au Cap Vert. « Si les autorités parviennent réellement à maintenir la protection du littoral, Sal ne deviendra jamais les Baléares.
Et les autres îles ne prendront jamais le relais, en tous cas, à court terme. Les investissements sont limités par la taille des îles et la nature du sol. La seule évolution que je vois est une modernisation des infrastructures. »
Il faut dire que le Cap Vert compte peu d’hébergements haut de gamme. « Il s’agit plutôt d’hôtellerie de charme, mais pas de produits de luxe » , décrit Alexis Testasecca de Lestrade.
Hormis quelques grands hôtels et des clubs, l’hébergement se compose de guesthouses et de petites structures hôtelières en demi-pension.
Thomas Cook - Jet tours débarque à Sal et Boa Vista
L’autre hic, ce sont les activités « assez limitées », comme l’indique Bernard de Rozario.
Sal et Boa Vista incitent au farniente sur la plage, Santo Antão attire les amateurs de nature et de trekking, tandis que São Vicente et sa capitale Mindelo, regroupent une grande partie du patrimoine et de la culture de l’île.
« C’est la patrie de Cesaria Evora, explique Antonio Duarte, elle regroupe une grande concentration d’artistes locaux : des peintres, des chanteurs, des musiciens, etc. »
Mais la difficulté reste encore et toujours de rallier plusieurs îles durant le séjour.
Malgré ces contraintes géographiques, le Cap Vert ne finit pas d'attirer les TO. Le dernier en date à se positionner sur la destination c'est Thomas Cook.
« Le lancement du Cap Vert est l’aboutissement d’une réflexion que nous avons depuis plusieurs années, explique Sylvie Caccioppoli, chef de marché Cap vert chez Jet tours.
Il fait suite à une demande de la part des clients et de nos commerciaux et nous permet de proposer un nouveau produit aux agences, qui s’avère également constituer une alternative à la crise en Egypte ».
Jet tours a donc décidé de débuter de façon « soft » pour sa première saison, en proposant un vol par semaine au départ de Paris avec Transavia jusqu’à fin avril 2014.
Le voyagiste propose 5 produits sur Sal et Boa Vista, dont 4 figurent dans la brochure Jet tours. Le cinquième est uniquement proposé sur Internet.
Pour atteindre son objectif, d’un peu moins de 2 000 clients sur la saison, le TO a choisi de se positionner sur de l’hébergement 4*, entre l’hôtellerie de charme et les grands resorts.
« L’idéal aurait été d’ouvrir notre propre club dès le lancement de la destination, mais nous n’avons pas trouvé de produit qui nous convienne, poursuit Sylvie Caccioppoli.
Notre clientèle se compose d’amoureux de la destination à la recherche de farniente, de clients qui ont déjà tout fait, de la Rép Dom aux Canaries, et aussi d’un petit pourcentage de plongeurs et de kite surfeurs. »
Bien cibler sa clientèle est un critère essentiel sur le produit Cap Vert pour Sylvie Caccioppoli. « La formation est indispensable pour vendre cette destination, il faut vraiment bien appréhender le client, connaitre ses goûts et surtout ne pas se tromper lors de la vente !. »
Sal et Boa Vista incitent au farniente sur la plage, Santo Antão attire les amateurs de nature et de trekking, tandis que São Vicente et sa capitale Mindelo, regroupent une grande partie du patrimoine et de la culture de l’île.
« C’est la patrie de Cesaria Evora, explique Antonio Duarte, elle regroupe une grande concentration d’artistes locaux : des peintres, des chanteurs, des musiciens, etc. »
Mais la difficulté reste encore et toujours de rallier plusieurs îles durant le séjour.
Malgré ces contraintes géographiques, le Cap Vert ne finit pas d'attirer les TO. Le dernier en date à se positionner sur la destination c'est Thomas Cook.
« Le lancement du Cap Vert est l’aboutissement d’une réflexion que nous avons depuis plusieurs années, explique Sylvie Caccioppoli, chef de marché Cap vert chez Jet tours.
Il fait suite à une demande de la part des clients et de nos commerciaux et nous permet de proposer un nouveau produit aux agences, qui s’avère également constituer une alternative à la crise en Egypte ».
Jet tours a donc décidé de débuter de façon « soft » pour sa première saison, en proposant un vol par semaine au départ de Paris avec Transavia jusqu’à fin avril 2014.
Le voyagiste propose 5 produits sur Sal et Boa Vista, dont 4 figurent dans la brochure Jet tours. Le cinquième est uniquement proposé sur Internet.
Pour atteindre son objectif, d’un peu moins de 2 000 clients sur la saison, le TO a choisi de se positionner sur de l’hébergement 4*, entre l’hôtellerie de charme et les grands resorts.
« L’idéal aurait été d’ouvrir notre propre club dès le lancement de la destination, mais nous n’avons pas trouvé de produit qui nous convienne, poursuit Sylvie Caccioppoli.
Notre clientèle se compose d’amoureux de la destination à la recherche de farniente, de clients qui ont déjà tout fait, de la Rép Dom aux Canaries, et aussi d’un petit pourcentage de plongeurs et de kite surfeurs. »
Bien cibler sa clientèle est un critère essentiel sur le produit Cap Vert pour Sylvie Caccioppoli. « La formation est indispensable pour vendre cette destination, il faut vraiment bien appréhender le client, connaitre ses goûts et surtout ne pas se tromper lors de la vente !. »