En Provence maritime, snorkeling, kayak, rame provençale et randonnée complètent avec bonheur la dégustation de vins côtiers et de produits de la mer - DR : J.-F.R.
Visiter Marseille marcher dans le massif des calanques, pédaler en Camargue…
Et si à ces activités habituelles proposées par les Bouches-du-Rhône, vous en ajoutiez d’autres en Provence maritime ?
Comme, par exemple, partir en kayak de mer depuis La Ciotat ? Le joli port provençal a conservé les vestiges de son activité navale, mais il est surtout devenu une station littorale animée.
On y trouve des plages et un immense rocher (le Bec de l’Aigle), derrière lequel se cachent deux calanques secrètes : le Mugel et la République Indépendante de Figuerolles (RIF).
En attendant de déguster seiches, marmite du pêcheur ou aubergines grillées dans les deux restaurants qu’elles abritent, il faut ramer ! Vingt minutes suffisent pour rallier l’Île Verte, joli caillou boisé posé au large de La Ciotat.
Tonique, la traversée ouvre l’appétit et le seul restaurant de l’île tombe aussi à pic (réservation obligatoire) pour se requinquer. En pagayant ensuite autour du « caillou », quelques échancrures rocheuses laissent apparaître des petites plages, idéales pour une après-midi de repos-baignade.
Retrouvez aussi notre Top 10 des plages magnifiques à proximité de Marseille
Et si à ces activités habituelles proposées par les Bouches-du-Rhône, vous en ajoutiez d’autres en Provence maritime ?
Comme, par exemple, partir en kayak de mer depuis La Ciotat ? Le joli port provençal a conservé les vestiges de son activité navale, mais il est surtout devenu une station littorale animée.
On y trouve des plages et un immense rocher (le Bec de l’Aigle), derrière lequel se cachent deux calanques secrètes : le Mugel et la République Indépendante de Figuerolles (RIF).
En attendant de déguster seiches, marmite du pêcheur ou aubergines grillées dans les deux restaurants qu’elles abritent, il faut ramer ! Vingt minutes suffisent pour rallier l’Île Verte, joli caillou boisé posé au large de La Ciotat.
Tonique, la traversée ouvre l’appétit et le seul restaurant de l’île tombe aussi à pic (réservation obligatoire) pour se requinquer. En pagayant ensuite autour du « caillou », quelques échancrures rocheuses laissent apparaître des petites plages, idéales pour une après-midi de repos-baignade.
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La Route des Crêtes, vues vertigineuses de la Provence maritime
Cap vers Cassis, par le Route des Crêtes. Cet itinéraire routier aérien livre des vues vertigineuses sur la Méditerranée, les calanques de Marseille et Cassis, niché au pied des versants.
Doit-on présenter ce petit port glamour ?
Sous les rayons du soleil couchant irradiant la falaise du cap Canaille, il coche toutes les cases de la Dolce Vita provençale : un havre protégé où flottent petit voiliers et « barcasses » de pêche ; des quais piétonniers bordés de nombreux restaurants ; de jolies ruelles avec des boutiques « sud-chic » ; des plages et des rochers pour le bain de mer…
Onze domaines viticoles, pas un de plus, constituent cette AOP (Appellation d’Origine Protégée) de 220 ha, produisant d’excellents vins blancs et rosés.
Parmi eux, il y a celui de… Jean Tigana, l’ancien footballeur, champion d’Europe 1984 et héros malheureux de l’épopée des Bleus à Séville en 1982 (larmes…). Retiré du football de très haut niveau, il se consacre à ce domaine qu’il a créé en 1997, « La Dona Tigana ».
Son fils Yannick, même rire communicatif que lui, tient désormais les rênes de cette propriété de 15 ha dominant la Méditerranée. Vous trouverez certainement à acheter l’une des 80 000 bouteilles que le domaine produit chaque année, en échangeant, s’il est présent, des souvenirs footballistiques avec Tigana.
Doit-on présenter ce petit port glamour ?
Sous les rayons du soleil couchant irradiant la falaise du cap Canaille, il coche toutes les cases de la Dolce Vita provençale : un havre protégé où flottent petit voiliers et « barcasses » de pêche ; des quais piétonniers bordés de nombreux restaurants ; de jolies ruelles avec des boutiques « sud-chic » ; des plages et des rochers pour le bain de mer…
Onze domaines viticoles, pas un de plus, constituent cette AOP (Appellation d’Origine Protégée) de 220 ha, produisant d’excellents vins blancs et rosés.
Parmi eux, il y a celui de… Jean Tigana, l’ancien footballeur, champion d’Europe 1984 et héros malheureux de l’épopée des Bleus à Séville en 1982 (larmes…). Retiré du football de très haut niveau, il se consacre à ce domaine qu’il a créé en 1997, « La Dona Tigana ».
Son fils Yannick, même rire communicatif que lui, tient désormais les rênes de cette propriété de 15 ha dominant la Méditerranée. Vous trouverez certainement à acheter l’une des 80 000 bouteilles que le domaine produit chaque année, en échangeant, s’il est présent, des souvenirs footballistiques avec Tigana.
Sentier littoral de la Côte Bleue
L’ouest des Bouches-des-Rhône est aussi bien loti. Entre Marseille et la Camargue, un territoire est à découvrir absolument : la Côte Bleue.
Peu identifiée du grand public, elle est le pendant occidental des calanques de Marseille.
On y trouve les stations balnéaires de Carry-le-Rouet et Sausset-les-Pins et une chainette de montagnes dévalant en falaises, calanques et îlots rocheux dans la Méditerranée.
La randonnée à faire séance tenante ? Le sentier littoral entre Ensusès-la-Redonne et Niolon. Quatre heures de marche aérienne sur des rochers cisaillés, entre micro-ports charmants et vues grand angle sur Marseille. Pratique, le retour s’effectue en TER, depuis la gare de Niolon jusqu’à Ensuès.
On pourra aussi faire halte à Sausset ou Carry pour profiter des plages et du cadre balnéaire. Baignade à la plage du Rouet ou à celle, plus intime, du Cap Rousset, avec déjeuner au Rest’O du Cap, à Carry.
Autre option : le sentier sous-marin. En juillet et en août, les animateurs du Parc marin de la Côte Bleue emmènent des petits groupes découvrir en snorkeling la richesse des fonds de cette réserve, où la pêche est interdite depuis 38 ans. Au programme : mérous, loups, daurades, posidonies…
Lire aussi : Sentier de la Côte Bleue : randonnée dans les calanques cachées de Provence
Peu identifiée du grand public, elle est le pendant occidental des calanques de Marseille.
On y trouve les stations balnéaires de Carry-le-Rouet et Sausset-les-Pins et une chainette de montagnes dévalant en falaises, calanques et îlots rocheux dans la Méditerranée.
La randonnée à faire séance tenante ? Le sentier littoral entre Ensusès-la-Redonne et Niolon. Quatre heures de marche aérienne sur des rochers cisaillés, entre micro-ports charmants et vues grand angle sur Marseille. Pratique, le retour s’effectue en TER, depuis la gare de Niolon jusqu’à Ensuès.
On pourra aussi faire halte à Sausset ou Carry pour profiter des plages et du cadre balnéaire. Baignade à la plage du Rouet ou à celle, plus intime, du Cap Rousset, avec déjeuner au Rest’O du Cap, à Carry.
Autre option : le sentier sous-marin. En juillet et en août, les animateurs du Parc marin de la Côte Bleue emmènent des petits groupes découvrir en snorkeling la richesse des fonds de cette réserve, où la pêche est interdite depuis 38 ans. Au programme : mérous, loups, daurades, posidonies…
Lire aussi : Sentier de la Côte Bleue : randonnée dans les calanques cachées de Provence
Istres et les rives de Berre
Istres est moins connue mais vaut une visite. Bordée par l’étang de l’Olivier et celui de Berre, elle a conservé un authentique noyau villageois et transformé une partie de son boulevard urbain en zone piétonne, avec cafés-terrasses.
A deux pas, l’étang de l’Olivier et sa jolie promenade sont l’occasion de tester la rame provençale, une discipline que des forts à bras, « Les Rameurs de l’Olivier », partagent l’été avec les touristes.
Restera à aller dîner aux Heures Claires, la station d’Istres, sur l’étang de Berre. Pour se convaincre que cette petite mer intérieure, d’un bleu intense, mérite mieux que sa réputation industrielle.
Lire aussi : France : dix balades secrètes pour découvrir la Provence autrement...
A deux pas, l’étang de l’Olivier et sa jolie promenade sont l’occasion de tester la rame provençale, une discipline que des forts à bras, « Les Rameurs de l’Olivier », partagent l’été avec les touristes.
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