Le potentiel de la ligne Paris-Cayenne est limité à environ 200 000 pax par an. Un volume stable qui s’adresse prioritairement au seul opérateur de la ligne, Air France.
C’est d’ailleurs à cette situation de monopole et de sous capacité que nombre de Guyanais attribuent la cherté des tarifs aériens.
C’est donc pour répondre à leur demande qu’Air Caraïbes a étudié la possibilité d’ouvrir une ligne concurrente il y a deux ans. Et le tout nouvel A 330-300 sera tout juste sorti de l’usine de Toulouse pour prendre du service à partir du 15 décembre.
Il aura fallu quasiment autant de temps pour que la demande de défiscalisation de l’appareil soit acceptée. Il est vrai que si les appareils régionaux sont nombreux à être défiscalisés dans les Dom Tom grâce à la loi Girardin, c’est la première fois qu’elle s’applique à un appareil long courrier.
« C’est d’ailleurs la situation de monopole sur la ligne de Cayenne qui a permis de faire avancer le dossier », explique Jean-Paul Dubreuil, le président d’Air Caraïbes.
C’est d’ailleurs à cette situation de monopole et de sous capacité que nombre de Guyanais attribuent la cherté des tarifs aériens.
C’est donc pour répondre à leur demande qu’Air Caraïbes a étudié la possibilité d’ouvrir une ligne concurrente il y a deux ans. Et le tout nouvel A 330-300 sera tout juste sorti de l’usine de Toulouse pour prendre du service à partir du 15 décembre.
Il aura fallu quasiment autant de temps pour que la demande de défiscalisation de l’appareil soit acceptée. Il est vrai que si les appareils régionaux sont nombreux à être défiscalisés dans les Dom Tom grâce à la loi Girardin, c’est la première fois qu’elle s’applique à un appareil long courrier.
« C’est d’ailleurs la situation de monopole sur la ligne de Cayenne qui a permis de faire avancer le dossier », explique Jean-Paul Dubreuil, le président d’Air Caraïbes.
Prendre 25% de part de marché dès 2009
Autres articles
Le tout nouvel A 330-300 sera tout juste sorti de l’usine de Toulouse pour prendre du service à partir du 15 décembre.
Cependant, Air Caraïbes se retrouve avec un fil à la patte. Il faudra en effet attendre sept ans d’exploitation pour tirer bénéfice de la défiscalisation (environ 30 millions d’euros) et surtout, l’appareil doit réaliser 70% de son activité sur la Guyane.
Si les passagers ne bénéficieront pas de cette largesse de l’état envers l’appareil, les tarifs Guyane devraient baisser mécaniquement avec l’arrivée de la concurrence et , estime Jean-Paul Dubreuil, « s’aligner sur ceux des Antilles avec une baisse de 20% en moyenne».
Pour autant, il ne suffira pas à Air Caraïbes de prendre des passagers à Air France pour équilibrer ses opérations.
« Il faut que le marché se développe », insiste le président de la compagnie. « Maintenant qu’il y a suffisamment de capacité, c’est aux hôteliers de prendre le relais pour augmenter le nombre d’établissements en zone touristique ».
La compagnie table sur un remplissage de 60% au démarrage pour ses trois rotations hebdomadaires directes, mais il faudra aller jusqu’à 75% pour atteindre le point d’équilibre.
L’objectif est de prendre 25% de part de marché dès 2009. Cayenne pourrait d’ailleurs devenir une plate-forme de connexion pour les vols régionaux, notamment vers le nord du Brésil.
En attendant les nouvelles demandes, l’appareil d’Air Caraïbes aura des espaces de liberté pour répondre à la demande charter. L’année dernière, les avions longs courriers de la compagnie ont réalisé 400 heures de vols à la demande. Une activité complémentaire non négligeable…
Voir aussi le Reportage vidéo de la rédaction de TOURMAG TV consacré à la destination Guyane
Si les passagers ne bénéficieront pas de cette largesse de l’état envers l’appareil, les tarifs Guyane devraient baisser mécaniquement avec l’arrivée de la concurrence et , estime Jean-Paul Dubreuil, « s’aligner sur ceux des Antilles avec une baisse de 20% en moyenne».
Pour autant, il ne suffira pas à Air Caraïbes de prendre des passagers à Air France pour équilibrer ses opérations.
« Il faut que le marché se développe », insiste le président de la compagnie. « Maintenant qu’il y a suffisamment de capacité, c’est aux hôteliers de prendre le relais pour augmenter le nombre d’établissements en zone touristique ».
La compagnie table sur un remplissage de 60% au démarrage pour ses trois rotations hebdomadaires directes, mais il faudra aller jusqu’à 75% pour atteindre le point d’équilibre.
L’objectif est de prendre 25% de part de marché dès 2009. Cayenne pourrait d’ailleurs devenir une plate-forme de connexion pour les vols régionaux, notamment vers le nord du Brésil.
En attendant les nouvelles demandes, l’appareil d’Air Caraïbes aura des espaces de liberté pour répondre à la demande charter. L’année dernière, les avions longs courriers de la compagnie ont réalisé 400 heures de vols à la demande. Une activité complémentaire non négligeable…
Voir aussi le Reportage vidéo de la rédaction de TOURMAG TV consacré à la destination Guyane