Plusieurs fois par an, l’aéroport procède à un sondage auprès de ses passagers (avec la société Strate & Go) Les résultats sont intéressants à plus d’un point de vue. S’ils permettent de déterminer un profil relativement précis des usagers de l’aéroport, par extrapolation, cette étude dégage également celui des utilisateurs des compagnies à tarifs réduits.
Le sondage effectué du 11 au 13 octobre auprès de 727 passagers révèle que les passagers de Charleroi Bruxelles Sud sont de plus en plus internationaux. Si 31 % de ceux-ci sont Belges, 14 % sont Irlandais et 10 % Italiens. Quant aux autres nationalités, elles se répartissent comme suit : 7 % d’Anglais, 7 % de Français et 5 % de Hollandais.
Les Suédois sont 3,5 % tandis que les Polonais et les Hongrois font leur entrée en totalisant près de 6,5 %. La représentation significative de ces deux dernières nationalités est le reflet de l’implantation récente des deux compagnies opérant sur la Pologne et la Hongrie (Wizz Air et Air Polonia). Les 16 % restants se répartissent sur une palette très large de nationalités.
L’âge des passagers
En ce qui concerne le marché de l’Hexagone, avec seulement 7 % de clientèle de nationalité française, il semble que l’attraction des compagnies low cost soit assez faible sur les passagers du Nord de la France.
En effet, comme la seule destination desservie en France au départ de Charleroi est Carcassonne, il n’est pas erroné de penser que le nombre de « Carcassonnais » montant en Belgique doit être très limité. Par voie de conséquence, l’essentiel des 7 % de français doit provenir du Nord de la France.
48 % ont entre 21 et 35 ans, 26 % ont entre 36 et 50 ans, et 17 % ont entre 51 et 65 ans. Les 9 % restants sont en dehors de ces trois grandes catégories. Avec 9 % du total des passagers ayant soit moins de 21 ans ou plus de 65 ans, il faut noter que si la clientèle des low cost est jeune, elle ne l’est pas tant que cela puisque les moins de 21 ans et donc ceux de la tranche 16 / 21 ans ne sont pas si nombreux que cela.
Mais ce chiffre est peut-être dû à la date de l’enquête qui a eu lieu en dehors de la période des vacances. Par contre, en ce qui concerne les plus de 65 ans, qui eux ont beaucoup de temps libres et souvent un budget réduit, il semble que les compagnies low cost n’aient pas réellement percé ce type de clientèle.
L’étude fait apparaître une croissance significative du nombre de passagers déclarant voyager pour « affaires », ils sont plus de 22 % dans ce dernier sondage. (13% dans l’enquête du mois de mai). Malheureusement l’aéroport n’a pas publié les fréquentations des clients affaires en fonction des destinations, données qui seraient des plus intéressantes.
Une clientèle « bien » sous tous les rapports…
Quant au profil socio-économique de la clientèle, il reste particulièrement élevé avec 24 % d’employés, 13 % de cadres, 13 % de professions libérales, 5 % d’indépendants, 4 % de commerçants. Les 41 % restants se répartissent dans les autres catégories socioprofessionnelles.
Cette étude démontre à nouveau que les compagnies low cost attirent toutes les couches socioprofessionnelles et plus particulièrement les passagers disposant théoriquement de revenus plus élevés (26 % de cadres et de professions libérales).
Ce qui pourrait signifier que cette tranche de client n’est peut-être pas si sensible que cela au confort annoncé par les compagnies régulières. Par ailleurs, il serait intéressant de connaître le nombre moyen de voyages effectués par les clients low cost.
Michel GHESQUIERE à Bruxelles - michel.ghesquiere@tourmag.com
Le sondage effectué du 11 au 13 octobre auprès de 727 passagers révèle que les passagers de Charleroi Bruxelles Sud sont de plus en plus internationaux. Si 31 % de ceux-ci sont Belges, 14 % sont Irlandais et 10 % Italiens. Quant aux autres nationalités, elles se répartissent comme suit : 7 % d’Anglais, 7 % de Français et 5 % de Hollandais.
Les Suédois sont 3,5 % tandis que les Polonais et les Hongrois font leur entrée en totalisant près de 6,5 %. La représentation significative de ces deux dernières nationalités est le reflet de l’implantation récente des deux compagnies opérant sur la Pologne et la Hongrie (Wizz Air et Air Polonia). Les 16 % restants se répartissent sur une palette très large de nationalités.
L’âge des passagers
En ce qui concerne le marché de l’Hexagone, avec seulement 7 % de clientèle de nationalité française, il semble que l’attraction des compagnies low cost soit assez faible sur les passagers du Nord de la France.
En effet, comme la seule destination desservie en France au départ de Charleroi est Carcassonne, il n’est pas erroné de penser que le nombre de « Carcassonnais » montant en Belgique doit être très limité. Par voie de conséquence, l’essentiel des 7 % de français doit provenir du Nord de la France.
48 % ont entre 21 et 35 ans, 26 % ont entre 36 et 50 ans, et 17 % ont entre 51 et 65 ans. Les 9 % restants sont en dehors de ces trois grandes catégories. Avec 9 % du total des passagers ayant soit moins de 21 ans ou plus de 65 ans, il faut noter que si la clientèle des low cost est jeune, elle ne l’est pas tant que cela puisque les moins de 21 ans et donc ceux de la tranche 16 / 21 ans ne sont pas si nombreux que cela.
Mais ce chiffre est peut-être dû à la date de l’enquête qui a eu lieu en dehors de la période des vacances. Par contre, en ce qui concerne les plus de 65 ans, qui eux ont beaucoup de temps libres et souvent un budget réduit, il semble que les compagnies low cost n’aient pas réellement percé ce type de clientèle.
L’étude fait apparaître une croissance significative du nombre de passagers déclarant voyager pour « affaires », ils sont plus de 22 % dans ce dernier sondage. (13% dans l’enquête du mois de mai). Malheureusement l’aéroport n’a pas publié les fréquentations des clients affaires en fonction des destinations, données qui seraient des plus intéressantes.
Une clientèle « bien » sous tous les rapports…
Quant au profil socio-économique de la clientèle, il reste particulièrement élevé avec 24 % d’employés, 13 % de cadres, 13 % de professions libérales, 5 % d’indépendants, 4 % de commerçants. Les 41 % restants se répartissent dans les autres catégories socioprofessionnelles.
Cette étude démontre à nouveau que les compagnies low cost attirent toutes les couches socioprofessionnelles et plus particulièrement les passagers disposant théoriquement de revenus plus élevés (26 % de cadres et de professions libérales).
Ce qui pourrait signifier que cette tranche de client n’est peut-être pas si sensible que cela au confort annoncé par les compagnies régulières. Par ailleurs, il serait intéressant de connaître le nombre moyen de voyages effectués par les clients low cost.
Michel GHESQUIERE à Bruxelles - michel.ghesquiere@tourmag.com