Les grands hôtels sont démoustiqués et les risques d’attraper le virus sont très faibles
Avec la chaleur et l’humidité, l’épidémie de Chikungunya, maladie virale transmise par les moustiques, a probablement atteint un pic à la Réunion ces derniers jours. Sur place, les professionnels du tourisme s’inquiètent.
Jeudi dernier, au cours d’une conférence de presse, Jocelyne Lauret, présidente du Comité du tourisme de la Réunion (CTR), a estimé que 1.500 personnes avaient annulé leurs séjours dans l’île au cours des dix derniers jours du mois de janvier, ce qui représente 10.000 nuitées, tous hébergements confondus.
30% de désistements dans certains grands établissements
Certains grands établissements annoncent 30% de désistements, des reports dans le meilleur des cas. «Nos premières annulations sont récentes. Cela remonte au moment où les grandes chaînes nationales de télévisions ont dramatisé la situation sur place, notamment TF1 dans ses JT», constate Olivier Roussellier, directeur général des trois établissements du groupe réunionnais Bourbon (les Villas du Lagon, les Villas du Récif, les Créoles).
«Nous étions à 84% de taux d’occupation en prévisionnel sur le mois de février, nous sommes redescendu à 69% à ce jour. Pour les mois de mars et avril, nous n’avons pas beaucoup de visibilité. Certains groupes notamment sont en stand-by », poursuit-il.
Les compagnies aériennes sont en revanche moins touchées. Air Austral, par exemple, n’enregistre pas de dégradations de ses coefficients de réservation pour les prochains jours, et continue d’engranger des ventes sur le mois de mars.
« Nous ne constatons pas d’annulations importantes sur les vols en cours, pour la raison évidente que la plupart des billets vendus par notre compagnie sont non remboursables et non modifiables», explique Gérard Ethève, son directeur général.
«En revanche, nous venons de prendre connaissance d’annulations relativement importantes de groupes et de voyages de tour-opérateurs pour la période commençant à partir du 25 février».
Il faut toutefois noter que les trois quart de la clientèle d’Air Austral est affinitaire et économique et ces voyageurs n’envisagent pas de reporter leurs voyages à la Réunion.
Si les professionnels du tourisme s’accordent sur un point, c’est sur le battage médiatique, profondément disproportionné selon eux, ceci sans pour autant omettre la nature du mal.
Le battage médiatique a eu le mérite de mobiliser la Métropole
Pour Gérard Ethève, «il y a un effet médiatique épouvantable sur cette affaire. Mais cette médiatisation ne peut aller qu’en s’atténuant si l’épidémie est contenue». Pour Olivier Roussellier, ce battage médiatique a eu le mérite de mobiliser les autorités sanitaires de métropole.
«En ce qui concerne nos hôtels, ils sont totalement démoustiqués chaque semaine», affirme-t-il. «De plus, des appareils électriques sont disposés dans chaque chambre. Nous recommandons dans le même temps à nos clients de porter des vêtements longs et de se protéger avec le répulsif de leur choix.
Ces mesures sont les mêmes qu'à l'île Maurice où le virus est également présent comme dans bien d'autres pays de l'Océan Indien. Elles protègent à 100%».
Pour se faire une idée plus précise de l’épidémie du Chikungunya sur l’île de la Réunion, télécharger ci-dessous le rapport de veille sanitaire du 27 janvier dernier.
Jeudi dernier, au cours d’une conférence de presse, Jocelyne Lauret, présidente du Comité du tourisme de la Réunion (CTR), a estimé que 1.500 personnes avaient annulé leurs séjours dans l’île au cours des dix derniers jours du mois de janvier, ce qui représente 10.000 nuitées, tous hébergements confondus.
30% de désistements dans certains grands établissements
Certains grands établissements annoncent 30% de désistements, des reports dans le meilleur des cas. «Nos premières annulations sont récentes. Cela remonte au moment où les grandes chaînes nationales de télévisions ont dramatisé la situation sur place, notamment TF1 dans ses JT», constate Olivier Roussellier, directeur général des trois établissements du groupe réunionnais Bourbon (les Villas du Lagon, les Villas du Récif, les Créoles).
«Nous étions à 84% de taux d’occupation en prévisionnel sur le mois de février, nous sommes redescendu à 69% à ce jour. Pour les mois de mars et avril, nous n’avons pas beaucoup de visibilité. Certains groupes notamment sont en stand-by », poursuit-il.
Les compagnies aériennes sont en revanche moins touchées. Air Austral, par exemple, n’enregistre pas de dégradations de ses coefficients de réservation pour les prochains jours, et continue d’engranger des ventes sur le mois de mars.
« Nous ne constatons pas d’annulations importantes sur les vols en cours, pour la raison évidente que la plupart des billets vendus par notre compagnie sont non remboursables et non modifiables», explique Gérard Ethève, son directeur général.
«En revanche, nous venons de prendre connaissance d’annulations relativement importantes de groupes et de voyages de tour-opérateurs pour la période commençant à partir du 25 février».
Il faut toutefois noter que les trois quart de la clientèle d’Air Austral est affinitaire et économique et ces voyageurs n’envisagent pas de reporter leurs voyages à la Réunion.
Si les professionnels du tourisme s’accordent sur un point, c’est sur le battage médiatique, profondément disproportionné selon eux, ceci sans pour autant omettre la nature du mal.
Le battage médiatique a eu le mérite de mobiliser la Métropole
Pour Gérard Ethève, «il y a un effet médiatique épouvantable sur cette affaire. Mais cette médiatisation ne peut aller qu’en s’atténuant si l’épidémie est contenue». Pour Olivier Roussellier, ce battage médiatique a eu le mérite de mobiliser les autorités sanitaires de métropole.
«En ce qui concerne nos hôtels, ils sont totalement démoustiqués chaque semaine», affirme-t-il. «De plus, des appareils électriques sont disposés dans chaque chambre. Nous recommandons dans le même temps à nos clients de porter des vêtements longs et de se protéger avec le répulsif de leur choix.
Ces mesures sont les mêmes qu'à l'île Maurice où le virus est également présent comme dans bien d'autres pays de l'Océan Indien. Elles protègent à 100%».
Pour se faire une idée plus précise de l’épidémie du Chikungunya sur l’île de la Réunion, télécharger ci-dessous le rapport de veille sanitaire du 27 janvier dernier.