Club Med : besoin de personne... pour redevenir rentable

Je suis convaincu que le Club Méditerranée (dont le groupe italien Agnelli est le principal actionnaire, ndlr) n'a pas besoin de quelqu'un pour renouer avec la croissance et redevenir rentable, ce qui est notre priorité", déclare-t-il dans le quotidien économique.

Il ajoute qu'"en revanche, on doit se demander si le Club pourrait faire mieux en se rapprochant d'un autre groupe. Dans ce cas, il s'agirait d'opportunités".

Interrogé par ailleurs sur un retour des résultats à l'équilibre en 2004, M. Giscard d'Estaing juge qu'"il est un peu trop tôt pour l'affirmer" et rappelle que "le seul objectif que nous avons donné est un free cash flow positif en 2003".

Villages : certaines fermetures provisoires vont deveneir définitives

La zone Amérique, principal foyer de pertes du groupe, devrait néanmoins "renouer avec l'équilibre d'exploitation à partir de l'exercice 2004", prévoit-il.

"Et je ne vois pas pourquoi le Club ne retrouverait pas, à un horizon que je ne précise pas, le résultat dégagé en 2000, son année record, à savoir un bénéfice d'exploitation supérieur à 100 millions d'euros", ajoute M. Giscard d'Estaing.

Le prédécesseur de Giscard d'Estaing, Philippe Bourguignon (qui avait démissionné en décembre 2002), avait lancé un plan de diminution des coûts comprenant notamment la fermeture de villages et des réductions d'effectifs.

A la question de savoir si tout ce qui devait être fermé l'a été, l'actuel président du directoire répond : "Oui. Certaines fermetures provisoires vont être définitives". "En revanche, précise-t-il, nous continuerons à faire tourner notre portefeuille de villages".

La Rédaction avec Afp - 18 novembre 2003
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