La nouvelle gouvernance du Club Med a été proposée par Henri Giscard d’Estaing - Depositphotos @OceanProd
Après les tensions vient enfin l'apaisement.
Pour Lucas Gebhardt, le cofondateur de Tomorrow Travel, parfois il faut savoir préparer la guerre pour obtenir la paix. C'est du moins la stratégie utilisée par le dirigeant pour permettre à son réseau naissant d'exister.
La maxime colle aussi assez bien à l'histoire récente qui anime le Club Med.
Depuis maintenant quelques mois, Henri Giscard d’Estaing et Fosun se rendent coup pour coup, pour conserver leur leadership sur la marque au trident.
Souvenez-vous, en mai dernier, le numéro 2 de l'entreprise claquait la porte.
"Nous avons peut-être le sentiment d'une période de calme vue de l'extérieur, mais en coulisses les choses sont plus tempétueuses et conflictuelles.
La décision de Michel Wolfovski n'est pas anodine, par son action, il a voulu dénoncer quelque chose," nous expliquait un salarié sur le terrain.
Alors qu'il y a peu, l'instigateur de la montée en gamme des clubs, était sur la sellette, la réorganisation de la gouvernance dévoilée hier en fin de journée révèle un changement d'état d'esprit dans les locaux de la rue de Cambrai, dans le 19e arrondissement parisien.
La révolution Fosun n'a pas eu lieu.
Pour Lucas Gebhardt, le cofondateur de Tomorrow Travel, parfois il faut savoir préparer la guerre pour obtenir la paix. C'est du moins la stratégie utilisée par le dirigeant pour permettre à son réseau naissant d'exister.
La maxime colle aussi assez bien à l'histoire récente qui anime le Club Med.
Depuis maintenant quelques mois, Henri Giscard d’Estaing et Fosun se rendent coup pour coup, pour conserver leur leadership sur la marque au trident.
Souvenez-vous, en mai dernier, le numéro 2 de l'entreprise claquait la porte.
"Nous avons peut-être le sentiment d'une période de calme vue de l'extérieur, mais en coulisses les choses sont plus tempétueuses et conflictuelles.
La décision de Michel Wolfovski n'est pas anodine, par son action, il a voulu dénoncer quelque chose," nous expliquait un salarié sur le terrain.
Alors qu'il y a peu, l'instigateur de la montée en gamme des clubs, était sur la sellette, la réorganisation de la gouvernance dévoilée hier en fin de journée révèle un changement d'état d'esprit dans les locaux de la rue de Cambrai, dans le 19e arrondissement parisien.
La révolution Fosun n'a pas eu lieu.
Club Med : la réorganisation est un "signal fort et rassurant"
Non seulement Henri Giscard d’Estaing conserve son poste, mais en plus sa proposition de réorganisation a été validée par son actionnaire Fosun Tourism Group.
En interne, les équipes soufflent et peuvent se projeter sur la prochaine saison hivernale.
"C'est un grand soulagement que notre PDG reste à son poste.
Dans le même temps, une nouvelle génération monte dans la direction, le signal est fort et rassurant pour les équipes," nous explique une source interne.
Surtout qu'à bien y regarder, les nouveaux arrivants renvoient une certaine image de la marque, celle de l'ascenseur social qu'elle peut représenter.
A lire : Club Med : l'ouverture de capital est-elle un mirage ?
Gino Andreetta, le directeur général des Resorts Europe-Afrique qui supervisera la business Unit Amérique latine, a débuté sa carrière comme simple G.O., dans les années 80.
Après diverses expériences dans des clubs, il devient chef de village, puis directeur régional. Dans le même temps, Gregory Lanter dans le staff depuis maintenant 20 ans, co-supervisera la Business Unit Asie-Pacifique.
Andrew Xu, coprésident de Fosun, dirigera désormais le pôle Finance de la marque.
"Je me félicite des nominations de Gino, Gregory et Andrew comme Directeurs généraux délégués, ainsi que du renforcement des rôles d’Anne et de Sylvie, que je sais tous respectés, engagés et expérimentés.
Ils nous permettront de continuer à mettre en oeuvre avec succès notre stratégie actuelle et projeter le Club Med vers de nouveaux horizon," a indiqué, le DPG de l'entreprise.
Ce n'est pas tout Anne Browaeys (supervisera la Business Unit Amérique du Nord) et Sylvie Brisson (supervisera le secrétariat général).
En interne, les équipes soufflent et peuvent se projeter sur la prochaine saison hivernale.
"C'est un grand soulagement que notre PDG reste à son poste.
Dans le même temps, une nouvelle génération monte dans la direction, le signal est fort et rassurant pour les équipes," nous explique une source interne.
Surtout qu'à bien y regarder, les nouveaux arrivants renvoient une certaine image de la marque, celle de l'ascenseur social qu'elle peut représenter.
A lire : Club Med : l'ouverture de capital est-elle un mirage ?
Gino Andreetta, le directeur général des Resorts Europe-Afrique qui supervisera la business Unit Amérique latine, a débuté sa carrière comme simple G.O., dans les années 80.
Après diverses expériences dans des clubs, il devient chef de village, puis directeur régional. Dans le même temps, Gregory Lanter dans le staff depuis maintenant 20 ans, co-supervisera la Business Unit Asie-Pacifique.
Andrew Xu, coprésident de Fosun, dirigera désormais le pôle Finance de la marque.
"Je me félicite des nominations de Gino, Gregory et Andrew comme Directeurs généraux délégués, ainsi que du renforcement des rôles d’Anne et de Sylvie, que je sais tous respectés, engagés et expérimentés.
Ils nous permettront de continuer à mettre en oeuvre avec succès notre stratégie actuelle et projeter le Club Med vers de nouveaux horizon," a indiqué, le DPG de l'entreprise.
Ce n'est pas tout Anne Browaeys (supervisera la Business Unit Amérique du Nord) et Sylvie Brisson (supervisera le secrétariat général).
Club Med : l'ouverture de capital confirmée !
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Pour finir, Quentin Briard se chargera la conception et du déploiement du projet stratégique Club Med 2030, en collaboration avec Henri Giscard d’Estaing.
Ce dernier dossier sera lancé l'année prochaine.
La confirmation du PDG dans ses prérogatives n'est pas le tour de force d'un patron qui s'accroche à ses fonctions coute que coute. D'ailleurs une source interne nous avait affirmé "ll ne cache pas son âge et ne s'accroche pas à son poste, il sait très bien qu'il va devoir passer la main, ce n'est pas une question d'homme.
Il ne trouve pas cette fin d'aventure très élégante."
Dans le même temps, Fosun n'a pas totalement laissé le leadership au dirigeant français. Le conglomérat a voulu faire passer quelques messages. L'objectif de cette prise de parole était de télescoper les annonces sur la nouvelle gouvernance ?
Sans doute pas, elle marque plutôt l'envie d'avancer sur le dossier de l'ouverture de capital de l'entreprise française.
Andrew Xu s'est épanché auprès de Bloomberg TV, il a réitéré l'envie d'ouvrir "des discussions pour des partenariats stratégiques minoritaires." Une prise de participation qui serait envisagée entre 20 et 30%, car le conglomérat souhaite conserver les commandes du Club Med.
Avec le maintien de l'équipe dirigeante agrémentée d'un émissaire chinois, le board est plus que rassurant pour un éventuel investisseur.
La société singapourienne CapitaLand Investment Ltd serait entrée dans le bal des prétendants, en concurrence avec le dossier porté par la BPI et CVC.
Cette dernière proposition est soutenue par Henri Giscard d’Estaing, lequel milite pour maintenir l'encrage français du géant du tourisme.
Ce dernier dossier sera lancé l'année prochaine.
La confirmation du PDG dans ses prérogatives n'est pas le tour de force d'un patron qui s'accroche à ses fonctions coute que coute. D'ailleurs une source interne nous avait affirmé "ll ne cache pas son âge et ne s'accroche pas à son poste, il sait très bien qu'il va devoir passer la main, ce n'est pas une question d'homme.
Il ne trouve pas cette fin d'aventure très élégante."
Dans le même temps, Fosun n'a pas totalement laissé le leadership au dirigeant français. Le conglomérat a voulu faire passer quelques messages. L'objectif de cette prise de parole était de télescoper les annonces sur la nouvelle gouvernance ?
Sans doute pas, elle marque plutôt l'envie d'avancer sur le dossier de l'ouverture de capital de l'entreprise française.
Andrew Xu s'est épanché auprès de Bloomberg TV, il a réitéré l'envie d'ouvrir "des discussions pour des partenariats stratégiques minoritaires." Une prise de participation qui serait envisagée entre 20 et 30%, car le conglomérat souhaite conserver les commandes du Club Med.
Avec le maintien de l'équipe dirigeante agrémentée d'un émissaire chinois, le board est plus que rassurant pour un éventuel investisseur.
La société singapourienne CapitaLand Investment Ltd serait entrée dans le bal des prétendants, en concurrence avec le dossier porté par la BPI et CVC.
Cette dernière proposition est soutenue par Henri Giscard d’Estaing, lequel milite pour maintenir l'encrage français du géant du tourisme.