Coavmi est l'une des plateformes Internet de coavionnage - Capture d'écran
L'Agence européenne de sécurité aérienne (AESA) considère que le modèle du coavionnage entre dans le champ de l'aviation légère.
Elle a par conséquent décidé que la pratique sera soumise au règlement européen n°965/2012 à partir du 25 août 2016.
Cette décision intervient dans un contexte où "depuis plusieurs mois, des plateformes Internet de coavionnage facilitent la mise en relation entre des pilotes privés et le grand public", explique la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) dans un communiqué.
Pour faire de la sécurité une priorité dans le développement de cette activité en france, la DGAC a choisi de renforcer le dispositif réglementaire européen en application de l'article 14.1 du règlement n°216/2008 avec une consigne opérationnelle à effet immédiat.
En voici son contenu :
"- Pour les vols circulaires de moins de 30 minutes entre le décollage et l’atterrissage durant lesquels l’aéronef ne s’éloigne pas à plus de 40 kilomètres de son point de départ, réalisés par un pilote privé : une expérience d’au moins 200 heures de vol après l’obtention de la licence de pilote ainsi qu’une expérience récente de 25 heures de vol dans les 12 derniers mois seront exigées ; cette disposition sera identique à celle concernant les baptêmes de l’air en aéroclubs.
‐ Pour les vols de navigation, il sera en outre exigé, si le pilote ne dispose pas d’une licence de pilote professionnel, la détention d’une qualification de vol aux instruments ou d’une qualification d’instructeur."
Des mesures qui réservent la pratique du coavionnage aux pilotes professionnels et aux pilotes privés expérimentés et aptes à gérer des situations dégradées, dans la planification et la réalisation du vol.
Elle a par conséquent décidé que la pratique sera soumise au règlement européen n°965/2012 à partir du 25 août 2016.
Cette décision intervient dans un contexte où "depuis plusieurs mois, des plateformes Internet de coavionnage facilitent la mise en relation entre des pilotes privés et le grand public", explique la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) dans un communiqué.
Pour faire de la sécurité une priorité dans le développement de cette activité en france, la DGAC a choisi de renforcer le dispositif réglementaire européen en application de l'article 14.1 du règlement n°216/2008 avec une consigne opérationnelle à effet immédiat.
En voici son contenu :
"- Pour les vols circulaires de moins de 30 minutes entre le décollage et l’atterrissage durant lesquels l’aéronef ne s’éloigne pas à plus de 40 kilomètres de son point de départ, réalisés par un pilote privé : une expérience d’au moins 200 heures de vol après l’obtention de la licence de pilote ainsi qu’une expérience récente de 25 heures de vol dans les 12 derniers mois seront exigées ; cette disposition sera identique à celle concernant les baptêmes de l’air en aéroclubs.
‐ Pour les vols de navigation, il sera en outre exigé, si le pilote ne dispose pas d’une licence de pilote professionnel, la détention d’une qualification de vol aux instruments ou d’une qualification d’instructeur."
Des mesures qui réservent la pratique du coavionnage aux pilotes professionnels et aux pilotes privés expérimentés et aptes à gérer des situations dégradées, dans la planification et la réalisation du vol.
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