Bref : la montagne a en quelque sorte accouché d'une souris...
On attendait mieux d'un Comité interministériel qui visait à placer le tourisme français dans une perspective d'avenir. L'avenir c'est très bien... mais il n'est écrit nulle part, alors que demain c'est du concret. Demain c'est les échéances qui tombent, les salaires qu'il faut régler, les cotisations à sortir, les BSP à honorer...
Bref, tout ce qui fait le quotidien d'un chef d'entreprise. Or, on ne voit pas très bien la place faite aux difficultés de ces derniers dans le nouveau plan d'action du Gouvernement.
Un nouveau comité interministériel devrait se tenir d'ici 6 mois. On ne sait pas quel en sera la teneur, en revanche on sait que si les choses ne s'améliorent pas, d'ici 6 mois plusieurs dizaines d'entreprises touristiques auront tiré le rideau. Définitivement.
C'est bien de reconnaître que le tourisme est le premier secteur économique français, encore faudrait-il mettre ses actes en accord avec ses paroles, et se demander si avant de créer 100 000 emplois par an dans le Tourisme, il ne serait pas plus urgent de préserver ceux qui existent déjà !
Jean da LUZ - 10 septembre 2003
redaction@tourmag.com
On attendait mieux d'un Comité interministériel qui visait à placer le tourisme français dans une perspective d'avenir. L'avenir c'est très bien... mais il n'est écrit nulle part, alors que demain c'est du concret. Demain c'est les échéances qui tombent, les salaires qu'il faut régler, les cotisations à sortir, les BSP à honorer...
Bref, tout ce qui fait le quotidien d'un chef d'entreprise. Or, on ne voit pas très bien la place faite aux difficultés de ces derniers dans le nouveau plan d'action du Gouvernement.
Un nouveau comité interministériel devrait se tenir d'ici 6 mois. On ne sait pas quel en sera la teneur, en revanche on sait que si les choses ne s'améliorent pas, d'ici 6 mois plusieurs dizaines d'entreprises touristiques auront tiré le rideau. Définitivement.
C'est bien de reconnaître que le tourisme est le premier secteur économique français, encore faudrait-il mettre ses actes en accord avec ses paroles, et se demander si avant de créer 100 000 emplois par an dans le Tourisme, il ne serait pas plus urgent de préserver ceux qui existent déjà !
Jean da LUZ - 10 septembre 2003
redaction@tourmag.com