Depuis la fin de l'année 2019, ATN opère une flotte de 4 Boeing 787-900 © ATN
« La legacy de Tahiti » : voilà comment se surnomme désormais Air Tahiti Nui, deux ans après l’arrivée de la concurrence aérienne -notamment low cost - en Polynésie.
« Oui l’arrivée de la concurrence a été radicale au départ, mais la vérité est qu’en 2019, nous sommes au même niveau de vente qu’en 2017, avant l’arrivée de nouveaux transporteurs sur le marché entre Paris et la Polynésie », se réjouit Christopher Korenke, le directeur commercial d’Air Tahiti Nui, lors d’une conférence de presse donnée à Paris jeudi 23 janvier 2020.
« Oui l’arrivée de la concurrence a été radicale au départ, mais la vérité est qu’en 2019, nous sommes au même niveau de vente qu’en 2017, avant l’arrivée de nouveaux transporteurs sur le marché entre Paris et la Polynésie », se réjouit Christopher Korenke, le directeur commercial d’Air Tahiti Nui, lors d’une conférence de presse donnée à Paris jeudi 23 janvier 2020.
12% de capacité en plus en 2020
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Il faut dire que le choc de l’arrivée de French Bee puis de United en 2018 sur l’axe Papeete-USA-Paris n’a pas été sans douleur pour les deux acteurs traditionnels qu’étaient Air Tahiti Nui et Air France.
Entre 2017 et 2019, le nombre de sièges a gagné 39% sur l’axe, 20% au total sur l’aéroport de Papeete.
Mais, depuis le second semestre 2019, la direction d’ATN explique avoir commencé à reprendre peu à peu des parts de marché.
Aujourd’hui, Air Tahiti Nui se réjouit de maîtriser 50% des parts du marché, les autres 50% se divisant à parts à peu près égales entre French Bee, United et Air France.
Sûre de sa place de leader sur le Fenua, la compagnie renforcera même ses liaisons vers Paris en 2020 en allant jusqu’à 7 fréquences par semaine et période estivale et 5 en hiver, et augmentera ses capacités de 12% en 2020 par rapport à 2019.
Le tout avec des résultats économiques qui, s’ils ne devaient pas être à l’équilibre en 2019 « sont au-dessus des nos prévisions, avec une résistance remarquable des recettes. La compagnie se porte très bien et nous sommes confiants dans l’avenir », lance Christopher Korenke.
« Nous sommes sur des routes où les capacités explosent, et nos ventes font preuve d’une grande résilience.
Cela signifie que notre modèle tient la route et que notre produit fonctionne », estime aussi Mathieu Bechonnet, directeur général délégué, évoquant un chiffre de 580 000 passagers transportés en 2019.
Entre 2017 et 2019, le nombre de sièges a gagné 39% sur l’axe, 20% au total sur l’aéroport de Papeete.
Mais, depuis le second semestre 2019, la direction d’ATN explique avoir commencé à reprendre peu à peu des parts de marché.
Aujourd’hui, Air Tahiti Nui se réjouit de maîtriser 50% des parts du marché, les autres 50% se divisant à parts à peu près égales entre French Bee, United et Air France.
Sûre de sa place de leader sur le Fenua, la compagnie renforcera même ses liaisons vers Paris en 2020 en allant jusqu’à 7 fréquences par semaine et période estivale et 5 en hiver, et augmentera ses capacités de 12% en 2020 par rapport à 2019.
Le tout avec des résultats économiques qui, s’ils ne devaient pas être à l’équilibre en 2019 « sont au-dessus des nos prévisions, avec une résistance remarquable des recettes. La compagnie se porte très bien et nous sommes confiants dans l’avenir », lance Christopher Korenke.
« Nous sommes sur des routes où les capacités explosent, et nos ventes font preuve d’une grande résilience.
Cela signifie que notre modèle tient la route et que notre produit fonctionne », estime aussi Mathieu Bechonnet, directeur général délégué, évoquant un chiffre de 580 000 passagers transportés en 2019.
Une compagnie métamorphosée
La compagnie qui fêtera cette année son 22e anniversaire, termine en effet un cycle d’investissements qui l’a vu se moderniser en profondeur.
En plus du renouvellement complet de sa flotte d’Airbus A340, remplacés par 4 Boeing 787-900 (2 en propre qui ont fait l’objet d’une défiscalisation, et 2 en leasing), ATN vient d’inaugurer un siège social flambant neuf à l’aéroport de Tahiti-Faa’a.
Elle a aussi a obtenu la certification ETOPS225, a migré ses opérations sur Amadeus, s’apprête à lancer son propre programme de compensation carbone et a étendu son réseau d’alliances (avec American Airlines, Japan Airlines, la TAM ou encore Qantas). Des alliances qui représentent désormais 30% de ses recettes.
« Notre modèle est maintenant parfaitement adapté au marché polynésien, un hybride de VFR (Visit friend and relatives) et de haut de gamme et notre produit tri-classe est en parfaite adéquation avec la qualité de la destination Polynésie », résume Jean-Marc Hastings, à la tête du marché France, ajoutant que de nouveaux partenariats régionaux avec des compagnies aériennes du Pacifique devraient voir le jour dans les mois à venir.
Deux points de vigilance toutefois, pour le transporteur polynésien. Le renforcement progressif des vols de United, d’abord, en lien avec la forte hausse du tourisme américain à Tahiti (voir encadré).
De l’autre, le ralentissement des trafics sur les lignes vers Japon, Australie et Nouvelle-Zélande dû à la concurrence mais aussi au manque de capacité hôtelière en Polynésie et la prédominance des marchés touristiques français et américains.
En plus du renouvellement complet de sa flotte d’Airbus A340, remplacés par 4 Boeing 787-900 (2 en propre qui ont fait l’objet d’une défiscalisation, et 2 en leasing), ATN vient d’inaugurer un siège social flambant neuf à l’aéroport de Tahiti-Faa’a.
Elle a aussi a obtenu la certification ETOPS225, a migré ses opérations sur Amadeus, s’apprête à lancer son propre programme de compensation carbone et a étendu son réseau d’alliances (avec American Airlines, Japan Airlines, la TAM ou encore Qantas). Des alliances qui représentent désormais 30% de ses recettes.
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Deux points de vigilance toutefois, pour le transporteur polynésien. Le renforcement progressif des vols de United, d’abord, en lien avec la forte hausse du tourisme américain à Tahiti (voir encadré).
De l’autre, le ralentissement des trafics sur les lignes vers Japon, Australie et Nouvelle-Zélande dû à la concurrence mais aussi au manque de capacité hôtelière en Polynésie et la prédominance des marchés touristiques français et américains.
Tahiti : toujours plus de touristes, toujours aussi peu de lits
A date d’octobre 2019, le nombre de touristes français a encore bondi de 21,4% en Polynésie, et celui des touristes américains de 19%.
De l’autre côté, les marchés japonais, australien et néo-zélandais s’effondrent.
Globalement la fréquentation touristique des archipels devrait gagner 10% en 2019. Le tout avec un marché hôtelier sur place toujours aussi saturé.
D’ici 2022, 726 nouvelles chambres d’hôtels devraient pourtant s’ajouter aux 2 400 actuelles.
De l’autre côté, les marchés japonais, australien et néo-zélandais s’effondrent.
Globalement la fréquentation touristique des archipels devrait gagner 10% en 2019. Le tout avec un marché hôtelier sur place toujours aussi saturé.
D’ici 2022, 726 nouvelles chambres d’hôtels devraient pourtant s’ajouter aux 2 400 actuelles.