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Comment l’Islande reprend sa marche en avant touristique 🔑

Deux nouveaux aéroports internationaux ?


L’Islande, qui connaît depuis les années 2010 un boom touristique historique et dont l’économie dépend aujourd’hui en grande partie de ses touristes internationaux, les attire à nouveau, depuis la sortie de crise. Décryptage, entre futurs nouveaux aéroports internationaux, saturation des hébergements et prix en hausse.


Rédigé par le Mardi 26 Avril 2022

Durant les années 2010, l'Islande avait multiplié par 5 son nombre de visiteurs internationaux © Depositphotos.com Auteur martinm303
Durant les années 2010, l'Islande avait multiplié par 5 son nombre de visiteurs internationaux © Depositphotos.com Auteur martinm303
Après 2 années quasiment sans touristes internationaux, les volcans d’Islande attirent à nouveau.

« Il n’y a même pas besoin d’efforts, les visiteurs reviennent d’eux-mêmes sans aucun problème.

Le phénomène de mode que nous connaissions pendant les années avant le Covid se poursuit »
, résume Marc Broussaud, co-fondateur d’Island Tours, tour-opérateur français spécialiste de la destination.

Pour les voyagistes français, l’île de l’Atlantique nord a quasiment retrouvé ses niveaux de fréquentation de 2019, année lors de laquelle le nombre de visiteurs étrangers s’établissait à 2,1 millions, soit plus de 6 fois la population du pays.

« Tout sera plein cet été en Islande, et, forcément, cela implique encore des problématiques de saturation de l’offre et de prix toujours plus en hausse… », glisse Marc Broussaud, précisant que le panier moyen de ses clients pour un voyage en Islande s’élevait désormais aux environs de 2600 euros par personne. Pour des vols secs pour juillet ou pour août, il faudra environ compter 800 euros, pour seulement 3h de vol.

Le tout dans un contexte de saturation de l’offre d’hébergement. « Lors des deux années de Covid, quelques hôtels se sont créés mais les flux touristiques ne peuvent plus augmenter beaucoup car il n’y pas d’infrastructures suffisantes », explique aussi le co-fondateur d’Island Tours.


Des nouveaux aéroports internationaux en Islande ?

Des problèmes d’engorgement qui poussent aussi les autorités islandaises à développer d’autres points d’entrée sur leur territoire. Une campagne visant à développer deux nouveaux aéroports sur le sol islandais, alors que la quasi-totalité des flux aériens transitent toujours via Keflavik, a été lancée.

Les plateformes régionales d’Akureri, dans le nord du pays, et d’Egilsstaðir, dans l’est, sont ainsi appelées à se développer pour désengorger l’aéroport international situé au sud-ouest de l’Islande.

Des fonds ont été débloqués pour y attirer les compagnies aériennes internationales. Une réduction de 100% des droits d’atterrissage et passagers est par exemple prévue sur la première année d’exploitation d’une ligne aérienne. Pour un programme minimum de 6 vols par saison, une compagnie aérienne recevra également 18 euros de subvention par passagers qu'elle amènera en Islande.

« En faisant connaître les généreuses subventions, remises et aides offertes aux avionneurs qui atterrissent dans les aéroports régionaux du nord et de l'est de l'Islande, nous espérons attirer davantage de trafic.

Nous voulons que les tour-opérateurs créent des itinéraires de séjour dans ces régions »,
lance Sigrún Björk Jakobsdóttir, P-DG d'ISAVIA Regional Airports.

Le but pour les autorités islandaises, qui pourtant réfléchissaient avant le Covid à freiner les entrées sur leur territoire (via des limitations de visites sur les sites prisés, des augmentations de taxes voir la mise en place de licences) étant aussi de développer l’attractivité touristique de ces régions plus reculées.

Une nouvelle low-cost vers l'Islande

D’autant plus qu’après la disparition de sa fameuse low-cost Wow Air, qui transportait avant la crise jusqu’à 1 tiers des touristes internationaux se rendant sur l’île, la nouvelle compagnie Play compte bien combler le vide.

Depuis mercredi 20 avril, la low-cost long-courrier islandaise a débuté ses opérations entre Paris-CDG et Baltimore/Washington, via Reykjavik (1h15 de transit), à raison de 5 vols par semaine. Suivront des vols depuis Paris vers Boston à partir du 11 mai et New York-Stewart à partir du 9 juin.

Le but, comme sa prédécesseur disparue en 2019 : jouer la carte du stop-over pour amener les touristes en Islande, grâce à des prix souvent sacrifiés. Certaines offres proposant déjà des vols transatlantiques en aller simple à 139 euros.

Et les ambitions de la nouvelle low-cost islandaises sont affichées : si elle exploite actuellement trois nouveaux Airbus A320neo et A321neo, sa flotte est amenée à doubler dès l’été 2022.

Lire aussi :

- Engouement touristique : l'Islande jette un froid chez les voyagistes...

- WOW Air arrĂŞte ses vols, les TO et les passagers sur le carreau

Voyage en Islande : quelles modalités d'accès ?

Depuis le 25 février 2022, tous les voyageurs peuvent se rendre en Islande, sans motif impérieux. Aucune preuve de vaccination, aucun test PCR ou antigénique et aucune période de quarantaine n’est exigé, et ce, indépendamment du statut vaccinal personnel.

Le pré-enregistrement sur le site officiel des autorités sanitaires islandaises n’est plus nécessaire.

La France a classé l'Islande en vert. Les pays classés en vert sont les territoires où aucune circulation active du virus n’est observée et aucun variant préoccupant n’est recensé.

Pierre Georges Publié par Pierre Georges Journaliste - TourMaG.com
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