Adriana Minchella
Selon nos informations, César Baldéracchi, président du Snav, a pris l'engagement formel, lors du Comité exécutif de jeudi dernier de faire de son mieux pour faire revenir Air France à la table des négociations.
Face à la grogne des Indépendants qui s'estimaient grugés sinon "trahis" et à la menace brandie par Adriana Minchella de donner sa démission (Cf. LIRE), le Syndicat a intelligemment fait volte face.
De quoi s'agit-il ? Certainement pas de faire revenir la compagnie tricolore sur sa décision, mais essayer de désamorcer 2 conflits. Tout d'abord sur la forme, car l'accord signé à la hâte n'a manifestement pas pris en compte la totalité des composantes du Snav.
"Si nous n'y parvenons pas, alors nous irons jusqu'au bout..."
Il était donc administrativement attaquable, sans compter l'effet psychologique désastreux que cela pourrait avoir après la déconvenue de la réforme de la Loi de 92.
Sur le fond, comme nous l'écrivions précédemment, il n'est pas avéré non plus qu'Air France soit fondée à demander la remise en cause d'une clause contractuelle qui courait jusqu'à fin 2005.
Ceci d'autant plus que la situation financière de la Compagnie ne semble guère pâtir des déconvenues de ses homologues.
Pour Adriana Minchella, les choses paraissent claires : "Si cette semaine nous n'avons pas rencontré Air France au titre du Snav, nous demanderons nous-mêmes très rapidement à voir ses responsables afin d'essayer de trouver une solution à l'amiable.
Si nous n'y parvenons pas, alors nous irons, jusqu'au bout.
Pour la responsable du CEDIV, sa démission est toujours d'actualité. En effet, si procès (et désolidarisation avec le Syndicat) il devait y avoir, il lui serait très difficile de conserver son mandat actuel.
Face à la grogne des Indépendants qui s'estimaient grugés sinon "trahis" et à la menace brandie par Adriana Minchella de donner sa démission (Cf. LIRE), le Syndicat a intelligemment fait volte face.
De quoi s'agit-il ? Certainement pas de faire revenir la compagnie tricolore sur sa décision, mais essayer de désamorcer 2 conflits. Tout d'abord sur la forme, car l'accord signé à la hâte n'a manifestement pas pris en compte la totalité des composantes du Snav.
"Si nous n'y parvenons pas, alors nous irons jusqu'au bout..."
Il était donc administrativement attaquable, sans compter l'effet psychologique désastreux que cela pourrait avoir après la déconvenue de la réforme de la Loi de 92.
Sur le fond, comme nous l'écrivions précédemment, il n'est pas avéré non plus qu'Air France soit fondée à demander la remise en cause d'une clause contractuelle qui courait jusqu'à fin 2005.
Ceci d'autant plus que la situation financière de la Compagnie ne semble guère pâtir des déconvenues de ses homologues.
Pour Adriana Minchella, les choses paraissent claires : "Si cette semaine nous n'avons pas rencontré Air France au titre du Snav, nous demanderons nous-mêmes très rapidement à voir ses responsables afin d'essayer de trouver une solution à l'amiable.
Si nous n'y parvenons pas, alors nous irons, jusqu'au bout.
Pour la responsable du CEDIV, sa démission est toujours d'actualité. En effet, si procès (et désolidarisation avec le Syndicat) il devait y avoir, il lui serait très difficile de conserver son mandat actuel.