Un A350-1000 d'Air Caraïbes avec le premier reçu par French Bee, quelques heures avant son envol pour La Réunion © Airbus
« Se préparer pour demain, malgré tout ». Dans un contexte aussi agité pour les liaisons vers l’Outre-mer, Marc Rochet, à la tête de French Bee, veut rester optimiste.
La low cost long-courrier française a pris livraison, vendredi 17 décembre 2021, de son premier Airbus A350-1000, avion qu’elle a positionné dès le lendemain sur l’axe Paris Orly - La Réunion Roland Garros pour un premier vol commercial.
L’avion, « sans doute le meilleur appareil long-courrier existant actuellement » d’après Marc Rochet, propose 440 sièges en classe éco à 10 de front (3-4-3) et 40 sièges en Premium à 8 de front (2-4-2).
Il embarquera aussi vers La Réunion de 18 à 20 tonnes de fret. Le tout avec des performances sans égales en termes de bruit, de consommation de carburant, de coût d’exploitation et d’émissions de CO2. Il s’agit du 5e A350 reçu par French Bee (et le 11e par le groupe Dubreuil), la compagnie low cost exploitant déjà 4 A350-900.
L’an prochain, French Bee recevra un second A350-1000, appareil qui sera aussi positionné sur La Réunion, en « ping-pong » avec le premier pour assurer une liaison continue et « avoir un cran d’avance opérationnel », d’après sa direction.
L’autre but affiché : augmenter l’offre et faire baisser les tarifs sur cette ligne très concurrentielle également exploitée par Air France, Corsair ou Air Austral.
La low cost long-courrier française a pris livraison, vendredi 17 décembre 2021, de son premier Airbus A350-1000, avion qu’elle a positionné dès le lendemain sur l’axe Paris Orly - La Réunion Roland Garros pour un premier vol commercial.
L’avion, « sans doute le meilleur appareil long-courrier existant actuellement » d’après Marc Rochet, propose 440 sièges en classe éco à 10 de front (3-4-3) et 40 sièges en Premium à 8 de front (2-4-2).
Il embarquera aussi vers La Réunion de 18 à 20 tonnes de fret. Le tout avec des performances sans égales en termes de bruit, de consommation de carburant, de coût d’exploitation et d’émissions de CO2. Il s’agit du 5e A350 reçu par French Bee (et le 11e par le groupe Dubreuil), la compagnie low cost exploitant déjà 4 A350-900.
L’an prochain, French Bee recevra un second A350-1000, appareil qui sera aussi positionné sur La Réunion, en « ping-pong » avec le premier pour assurer une liaison continue et « avoir un cran d’avance opérationnel », d’après sa direction.
L’autre but affiché : augmenter l’offre et faire baisser les tarifs sur cette ligne très concurrentielle également exploitée par Air France, Corsair ou Air Austral.
Un retour à l'équilibre dès 2022 ?
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Après 6 stop and go consécutifs depuis le début de la crise sanitaire sur les DOM-TOM, French Bee et sa maison mère le groupe Dubreuil (également aux manette d’Air Caraïbes) ne remettent donc pas en question leurs engagements en terme de croissance de flotte et affichent une confiance mesurée pour la suite.
« Notre offre correspond parfaitement au redémarrage actuel, à savoir la clientèle affinitaire et familial qui revoyage dès que c’est possible. Grace à eux, nous sommes assez optimistes », assure Marc Rochet.
Car, forcément, Dubreuil Aéro sort affaibli par 2020, l’année du choc, puis par 2021, année de déception et d’ascenseur émotionnel pour le monde du voyage.
Une traversée de deux années difficiles rendue possible notamment par deux augmentations de capital, privées et en cash, de 15 millions d’euros pour French Bee, 15 autres millions d’euros pour Air Caraïbes. Mais aussi par une politique de réduction des coûts, et par les aides de l’Etat (report de charges sociales, aide à l’investissement sur les avions qui desservent l’Outre-mer).
« Nous sommes plutôt optimistes sur l’année 2022 et assez confiant sur le redémarrage de l’activité. L’objectif est de revenir dans le vert dès 2022 et je pense que nous avons de bonnes chances de le réaliser. Nous ne ferons pas de bénéfices colossaux mais des résultats à l’équilibre sont une priorité réalisable », assure Marc Rochet.
Outre la Réunion et l’axe Paris-San Francisco-Papeete, French Bee a lancé le 14 juillet dernier un vol entre Orly et New-York et y revendique un taux de 68% de remplissage. Le 9 avril prochain, ses A350 se lanceront aussi à l’assaut de Los Angeles, à un tarif d’appel de 279 euros l’aller simple.
Lire aussi :
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- Marc Rochet (Air Caraïbes) : "Saturation des aéroports... On va vers une situation critique aux Antilles !"
- French Bee lancera le vol Paris-Orly - Los Angeles dès avril 2022
« Notre offre correspond parfaitement au redémarrage actuel, à savoir la clientèle affinitaire et familial qui revoyage dès que c’est possible. Grace à eux, nous sommes assez optimistes », assure Marc Rochet.
Car, forcément, Dubreuil Aéro sort affaibli par 2020, l’année du choc, puis par 2021, année de déception et d’ascenseur émotionnel pour le monde du voyage.
Une traversée de deux années difficiles rendue possible notamment par deux augmentations de capital, privées et en cash, de 15 millions d’euros pour French Bee, 15 autres millions d’euros pour Air Caraïbes. Mais aussi par une politique de réduction des coûts, et par les aides de l’Etat (report de charges sociales, aide à l’investissement sur les avions qui desservent l’Outre-mer).
« Nous sommes plutôt optimistes sur l’année 2022 et assez confiant sur le redémarrage de l’activité. L’objectif est de revenir dans le vert dès 2022 et je pense que nous avons de bonnes chances de le réaliser. Nous ne ferons pas de bénéfices colossaux mais des résultats à l’équilibre sont une priorité réalisable », assure Marc Rochet.
Outre la Réunion et l’axe Paris-San Francisco-Papeete, French Bee a lancé le 14 juillet dernier un vol entre Orly et New-York et y revendique un taux de 68% de remplissage. Le 9 avril prochain, ses A350 se lanceront aussi à l’assaut de Los Angeles, à un tarif d’appel de 279 euros l’aller simple.
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