Contrôleurs aériens, des compagnies portent plainte contre la France - Crédit photo : Pixabay
Après l'annonce du ralliement du réseau NET à l'association Airlines For Europe afin de lutter contre l'impact des grèves des contrôleurs aériens en Europe, et notamment en France, c'est aux compagnies aériennes de sévir.
Un groupement, comprenant IAG, Ryanair, easyJet et Wizz Air, a décidé de porter plainte auprès de la Commission européenne contre la France.
Cette action en justice porte sur l'atteinte au droit fondamental de la libre circulation au sein de l'UE. Alors que sur les 29 jours de grèves constatés depuis le début de l'année 2018, 22 ont été effectués en France, clouant des milliers de vols au sol, les compagnies ne remettent pas en cause le droit de grève.
A lire : Contrôleurs aériens Marseille : les voyagistes du sud de la France au bord de la crise de nerfs
Elles pensent que la France enfreint la législation européenne en ne permettant pas les vols à travers le pays pendant les grèves. Et pourtant lors de nos papiers sur la grève des contrôleurs aériens à Aix, la DGAC que nous avons joint à chaque annonce du syndicat contestataire, nous a toujours rappelé qu'à aucun cas, il était demandé aux compagnies d'annuler des vols. Pour reprendre l'article du 28 juin 2018 : l'information nous a été confirmée par le porte-parole de la DGAC, "de même nous demandons aux compagnies de contourner la zone" et non pas de supprimer les vols.
Pour rappel, les milliers de vols annulés pendant le conflit ont été enregistrés du côté des compagnies low-cost, les compagnies régulières survolant la zone que ce soit Air France ou Air Corsica ont minimisé l'impact à des retards.
Un groupement, comprenant IAG, Ryanair, easyJet et Wizz Air, a décidé de porter plainte auprès de la Commission européenne contre la France.
Cette action en justice porte sur l'atteinte au droit fondamental de la libre circulation au sein de l'UE. Alors que sur les 29 jours de grèves constatés depuis le début de l'année 2018, 22 ont été effectués en France, clouant des milliers de vols au sol, les compagnies ne remettent pas en cause le droit de grève.
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Elles pensent que la France enfreint la législation européenne en ne permettant pas les vols à travers le pays pendant les grèves. Et pourtant lors de nos papiers sur la grève des contrôleurs aériens à Aix, la DGAC que nous avons joint à chaque annonce du syndicat contestataire, nous a toujours rappelé qu'à aucun cas, il était demandé aux compagnies d'annuler des vols. Pour reprendre l'article du 28 juin 2018 : l'information nous a été confirmée par le porte-parole de la DGAC, "de même nous demandons aux compagnies de contourner la zone" et non pas de supprimer les vols.
Pour rappel, les milliers de vols annulés pendant le conflit ont été enregistrés du côté des compagnies low-cost, les compagnies régulières survolant la zone que ce soit Air France ou Air Corsica ont minimisé l'impact à des retards.
Réel coup de com' ou coup de gueule ?
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Willie Walsh, directeur général de l'IAG, a déclaré : "Le droit de grève doit être équilibré par rapport à la liberté de mouvement. Ce ne sont pas seulement les clients qui entrent et qui sortent de la France qui sont affectés par les frappes aériennes françaises.
Les passagers sur les routes qui survolent la France, en particulier le grand espace aérien qui couvre Marseille et la Méditerranée, sont également soumis à des retards et à des perturbations massives."
Du côté de Ryanair, son PDG Michael O'Leary reste sur la même longueur d'onde en dénonçant la prise d'otages, ainsi lorsque les contrôleurs font grève en Grèce et en Italie, les survols continuent. "Pourquoi la France ne fera-t-elle pas de même?
Ces perturbations sont inacceptables et nous demandons aux gouvernements européens et à la Commission européenne de prendre des mesures urgentes et décisives pour assurer le plein encadrement des prestataires de contrôle aérien et éviter que les survols ne soient affectés" par ces grèves, selon le responsable de la low-cost.
Alors réel coup de gueule ou coup de communication? La Commission européenne donnera sa version des faits prochainement.
Les passagers sur les routes qui survolent la France, en particulier le grand espace aérien qui couvre Marseille et la Méditerranée, sont également soumis à des retards et à des perturbations massives."
Du côté de Ryanair, son PDG Michael O'Leary reste sur la même longueur d'onde en dénonçant la prise d'otages, ainsi lorsque les contrôleurs font grève en Grèce et en Italie, les survols continuent. "Pourquoi la France ne fera-t-elle pas de même?
Ces perturbations sont inacceptables et nous demandons aux gouvernements européens et à la Commission européenne de prendre des mesures urgentes et décisives pour assurer le plein encadrement des prestataires de contrôle aérien et éviter que les survols ne soient affectés" par ces grèves, selon le responsable de la low-cost.
Alors réel coup de gueule ou coup de communication? La Commission européenne donnera sa version des faits prochainement.