Après une progression de 1,1 % en 2013, les dépenses ont baissé de 5,2 % en 2014 sur le marché MICE en France - DR : Coach Omnium
Le marché MICE a connu un "fort recul" en 2014, selon les résultats de la 23e édition de l’Étude sur l'évolution de la demande sur le marché du tourisme d'affaires de Coach Omnium.
Dans son rapport, la société d'enquêtes marketing fait état d'une chute de 5,2 % des dépenses des entreprises dans le secteur par rapport à 2013. Elles s'établissent à 8,1 milliards d'euros.
"Depuis l'avènement de la crise économique, l'activité sur ce marché joue aux montagnes russes, sans aucune possibilité de prévisions", note le rapport.
L'enquête quali-quantitative se base sur des interviews téléphoniques réalisées en décembre 2014 auprès de 674 contacts dans des entreprises et des agences françaises ou étrangères établies en France.
L'année dernière, les professionnels français ou basés en France sont davantage restés dans l'Hexagone pour leurs séminaires, congrès et conventions. De quoi faire des économies en réduisant les distances d'acheminement.
Pour autant, "on continue à choisir massivement des hôtels 3 et 4 étoiles, voire 5, et non des gammes économiques", poursuit l'étude. Mais, les sociétés cherchent tout de même à véhiculer des messages d'austérité.
Elles ne cherchent pas, à tout prix, à payer moins cher, mais, pour des questions d'images, elles évitent tout ce qui peut paraître trop ostentatoire ou trop prestigieux.
"Quoiqu'il en soit, il est important de dire que les entreprises, même en période de crise ou de post-crise, ont besoin de réunir leurs troupes, leurs revendeurs, leurs concessionnaires, leurs clients, analyse Mark Watkins, Président-fondateur de Coach Omnium.
Les séminaires et conventions sont faits pour cela et il est difficile de les remplacer par d'autres moyens. Les gens ont besoin de se voir, en réel.
On peut donc penser que si la demande et les niveaux de dépenses des grandes entreprises et des PME/PMI se présente en « yo-yo », il y aura encore durant longtemps des réunions professionnelles."
Dans son rapport, la société d'enquêtes marketing fait état d'une chute de 5,2 % des dépenses des entreprises dans le secteur par rapport à 2013. Elles s'établissent à 8,1 milliards d'euros.
"Depuis l'avènement de la crise économique, l'activité sur ce marché joue aux montagnes russes, sans aucune possibilité de prévisions", note le rapport.
L'enquête quali-quantitative se base sur des interviews téléphoniques réalisées en décembre 2014 auprès de 674 contacts dans des entreprises et des agences françaises ou étrangères établies en France.
L'année dernière, les professionnels français ou basés en France sont davantage restés dans l'Hexagone pour leurs séminaires, congrès et conventions. De quoi faire des économies en réduisant les distances d'acheminement.
Pour autant, "on continue à choisir massivement des hôtels 3 et 4 étoiles, voire 5, et non des gammes économiques", poursuit l'étude. Mais, les sociétés cherchent tout de même à véhiculer des messages d'austérité.
Elles ne cherchent pas, à tout prix, à payer moins cher, mais, pour des questions d'images, elles évitent tout ce qui peut paraître trop ostentatoire ou trop prestigieux.
"Quoiqu'il en soit, il est important de dire que les entreprises, même en période de crise ou de post-crise, ont besoin de réunir leurs troupes, leurs revendeurs, leurs concessionnaires, leurs clients, analyse Mark Watkins, Président-fondateur de Coach Omnium.
Les séminaires et conventions sont faits pour cela et il est difficile de les remplacer par d'autres moyens. Les gens ont besoin de se voir, en réel.
On peut donc penser que si la demande et les niveaux de dépenses des grandes entreprises et des PME/PMI se présente en « yo-yo », il y aura encore durant longtemps des réunions professionnelles."