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"La section Corsairfly du SNPL France ALPA appelle les pilotes de ligne de la compagnie Corsairfly à cesser le travail du 20 février 00h01 au 22 février 23h59.
Le SNPL Corsairfly dénonce la régression sociale organisée par la direction de l’entreprise. Cette dernière, prétextant de la mise en oeuvre des nouvelles règles européennes (EU-OPS) pour revisiter tous les accords d’entreprise concernant les pilotes de Corsairfly, tire vers le bas les conditions d’emploi de ses pilotes, avec l’aide de deux organisations syndicales complaisantes.
Si ces règles européennes définissent un socle réglementaire minimal dans tous les pays membres en matière de conditions de travail des pilotes, le texte prévoit aussi explicitement une clause de non régression qui appelle les Etats ou les compagnies disposant d’un standard supérieur à le conserver.
L’Europe s’est dotée de ce filet de protection ; rien ne permet à la direction de Corsairfly de l’utiliser comme un instrument de dérèglementation dans l’entreprise. La direction de Corsairfly a trouvé avec deux organisations syndicales un accord dérogeant à ce principe du mieux disant, comme dérogeant à de nombreuses dispositions sociales plus favorables existant auparavant.
Par ailleurs, cet accord s’appuie, en de nombreux points, sur les planchers de la nouvelle réglementation européenne. La direction a visiblement décidé de ne pas tenir compte de l’étude scientifique menée par des experts et commanditée par l’Agence Européenne de Sécurité Aérienne (EASA).
Cette étude (MoebusAviation) met pourtant en évidence l’excès de fatigue pouvant résulter de l’application à minima des FTL (Flight Time Limitations), cette fatigue étant elle-même évidemment préjudiciable à la sécurité des vols de Corsairfly.
Dans l’attente des décisions qui feront suite aux contestations du SNPL France ALPA sur le terrain juridiciaire quant à la validité des dispositions de cet accord, le SNPL France ALPA considère que le dialogue social de qualité qui a prévalu jusque-là est rompu et l’épreuve de force s’engage entre la direction et les pilotes afin d’obtenir un retour à la table des négociations."
Le SNPL Corsairfly dénonce la régression sociale organisée par la direction de l’entreprise. Cette dernière, prétextant de la mise en oeuvre des nouvelles règles européennes (EU-OPS) pour revisiter tous les accords d’entreprise concernant les pilotes de Corsairfly, tire vers le bas les conditions d’emploi de ses pilotes, avec l’aide de deux organisations syndicales complaisantes.
Si ces règles européennes définissent un socle réglementaire minimal dans tous les pays membres en matière de conditions de travail des pilotes, le texte prévoit aussi explicitement une clause de non régression qui appelle les Etats ou les compagnies disposant d’un standard supérieur à le conserver.
L’Europe s’est dotée de ce filet de protection ; rien ne permet à la direction de Corsairfly de l’utiliser comme un instrument de dérèglementation dans l’entreprise. La direction de Corsairfly a trouvé avec deux organisations syndicales un accord dérogeant à ce principe du mieux disant, comme dérogeant à de nombreuses dispositions sociales plus favorables existant auparavant.
Par ailleurs, cet accord s’appuie, en de nombreux points, sur les planchers de la nouvelle réglementation européenne. La direction a visiblement décidé de ne pas tenir compte de l’étude scientifique menée par des experts et commanditée par l’Agence Européenne de Sécurité Aérienne (EASA).
Cette étude (MoebusAviation) met pourtant en évidence l’excès de fatigue pouvant résulter de l’application à minima des FTL (Flight Time Limitations), cette fatigue étant elle-même évidemment préjudiciable à la sécurité des vols de Corsairfly.
Dans l’attente des décisions qui feront suite aux contestations du SNPL France ALPA sur le terrain juridiciaire quant à la validité des dispositions de cet accord, le SNPL France ALPA considère que le dialogue social de qualité qui a prévalu jusque-là est rompu et l’épreuve de force s’engage entre la direction et les pilotes afin d’obtenir un retour à la table des négociations."