''Nous avons pris la décision de réduire l’offre Rép Dom et avons requalifié l’offre Antilles avec davantage de vols au départ de la province...''
TouMaG.com - Corsair fait actuellement l’objet de rumeurs les plus diverses (vente, fermeture, etc). Qu’en est-il exactement ?
Christophe Leloup : "S’il y a des changements dans les projets de l’actionnaire, je ne les connais pas.
Tout ce que je peux vous dire c’est que Corsair qui termine son exercice le 30 septembre est, une nouvelle fois, bénéficiaire de quelques millions d’euros; que la compagnie bénéficie des effets de leviers du groupe pour la couverture pétrole comme pour la couverture dollar.
Et je vous rappelle que si on met ensemble la flotte des différentes filiales aériennes du groupe TUI, nous sommes la onzième compagnie mondiale."
TM.com - Pourtant, à l’heure du pétrole cher, une flotte de 747-400 que l’on sait gourmands, est-elle encore appropriée pour Corsair ?
C.L.: "Sur certains marchés comme les Antilles, le 747 reste un argument commercial. Les clients se sentent rassurés de traverser l’Atlantique avec un quadriréacteur. Par ailleurs notre configuration de 580 passagers permet de mieux répartir les coûts d‘exploitation.
Cela dit, c’est vrai que le 747, même si nous avons les dernières versions en date de cet appareil, arrive en bout de course.
Le groupe TUI est le plus gros acquéreur européen du 787 Dreamliner de Boeing dont la livraison devrait commencer en 2010 mais, pour l’instant, la répartition de ces appareils dans les différentes filiales n’a pas été révélée."
TM.com - Quel est la logique qui sous-tend le regroupement récent du producteur TUI avec Corsair ?
C.L.: " C’est une logique purement commerciale. Alors que Nouvelles Frontières fonctionne en circuit court de distribution, TUI est revendu par le réseau des agences de voyages, comme Corsair.
L’équipe commerciale de TUI m’a donc été rattachée mais elle est totalement distincte de celle de Corsair. Le repositionnement de TUI sur le haut de gamme abordable est un pari que nous allons tenter de relever."
TM.com - Justement. On ressent une certaine inquiétude chez les professionnels sur la saison hiver. Comment la percevez-vous ?
C.L.: "Je pense qu’il y a un excès de pessimisme dans le marché. C’est vrai que le tour operating français a souffert cette année. On a senti un ralentissement touristique depuis les vacances de Pâques.
L’été n’a pas été exceptionnel avec un tassement de 3 à 5%. Mais sur l’hiver, la tendance est variable selon les axes. L’Océan indien est en avance, notamment sur Madagascar, et Maurice et Réunion sont corrects.
Nous faisons une belle saison sur le Canada. Le plus impacté c’est la zone Caraïbes et particulièrement la République dominicaine dont la clientèle souffre de la baisse du pouvoir d’achat. Il y a aussi un retard de commande sur les Antilles.
Nous avons pris la décision de réduire l’offre Rép Dom et avons requalifié l’offre Antilles avec davantage de vols au départ de la province."
TM.com - Il n’y a plus qu’un seul opérateur charter de taille sur le long courrier en France. Peut-on imaginer que Corsair y revienne ?
C.L.: Non. Nous avons pris la décision de devenir une compagnie régulière sur les axes touristiques. Les tour-opérateurs sont nos clients, mais sur nos lignes régulières. Aujourd’hui Corsair ne saurait plus affréter pour les tour-opérateurs.
Christophe Leloup : "S’il y a des changements dans les projets de l’actionnaire, je ne les connais pas.
Tout ce que je peux vous dire c’est que Corsair qui termine son exercice le 30 septembre est, une nouvelle fois, bénéficiaire de quelques millions d’euros; que la compagnie bénéficie des effets de leviers du groupe pour la couverture pétrole comme pour la couverture dollar.
Et je vous rappelle que si on met ensemble la flotte des différentes filiales aériennes du groupe TUI, nous sommes la onzième compagnie mondiale."
TM.com - Pourtant, à l’heure du pétrole cher, une flotte de 747-400 que l’on sait gourmands, est-elle encore appropriée pour Corsair ?
C.L.: "Sur certains marchés comme les Antilles, le 747 reste un argument commercial. Les clients se sentent rassurés de traverser l’Atlantique avec un quadriréacteur. Par ailleurs notre configuration de 580 passagers permet de mieux répartir les coûts d‘exploitation.
Cela dit, c’est vrai que le 747, même si nous avons les dernières versions en date de cet appareil, arrive en bout de course.
Le groupe TUI est le plus gros acquéreur européen du 787 Dreamliner de Boeing dont la livraison devrait commencer en 2010 mais, pour l’instant, la répartition de ces appareils dans les différentes filiales n’a pas été révélée."
TM.com - Quel est la logique qui sous-tend le regroupement récent du producteur TUI avec Corsair ?
C.L.: " C’est une logique purement commerciale. Alors que Nouvelles Frontières fonctionne en circuit court de distribution, TUI est revendu par le réseau des agences de voyages, comme Corsair.
L’équipe commerciale de TUI m’a donc été rattachée mais elle est totalement distincte de celle de Corsair. Le repositionnement de TUI sur le haut de gamme abordable est un pari que nous allons tenter de relever."
TM.com - Justement. On ressent une certaine inquiétude chez les professionnels sur la saison hiver. Comment la percevez-vous ?
C.L.: "Je pense qu’il y a un excès de pessimisme dans le marché. C’est vrai que le tour operating français a souffert cette année. On a senti un ralentissement touristique depuis les vacances de Pâques.
L’été n’a pas été exceptionnel avec un tassement de 3 à 5%. Mais sur l’hiver, la tendance est variable selon les axes. L’Océan indien est en avance, notamment sur Madagascar, et Maurice et Réunion sont corrects.
Nous faisons une belle saison sur le Canada. Le plus impacté c’est la zone Caraïbes et particulièrement la République dominicaine dont la clientèle souffre de la baisse du pouvoir d’achat. Il y a aussi un retard de commande sur les Antilles.
Nous avons pris la décision de réduire l’offre Rép Dom et avons requalifié l’offre Antilles avec davantage de vols au départ de la province."
TM.com - Il n’y a plus qu’un seul opérateur charter de taille sur le long courrier en France. Peut-on imaginer que Corsair y revienne ?
C.L.: Non. Nous avons pris la décision de devenir une compagnie régulière sur les axes touristiques. Les tour-opérateurs sont nos clients, mais sur nos lignes régulières. Aujourd’hui Corsair ne saurait plus affréter pour les tour-opérateurs.