Le 24 juillet 2014, Air Algérie perdait le contact du vol AH 5017 qui effectuait la liaison entre Ouagadougou (Burkina Faso) et Alger, 50 minutes après son décollage - DR
Alors que certaines familles de victimes du crash du vol AH 5017 d'Air Algérie se sont rendus sur les lieux du drame, lundi 20 avril 2015, l'enquête sur les causes de l'accident suit son cours.
Un rapport a d'ailleurs été publié conjointement par le Bureau d'Enquêtes et d'Analyses (BEA) et la Commission d'Enquêtes Accidents et incidents de l'aviation civile du Mali, le 2 avril dernier.
Un travail basé sur l'analyse des paramètres de vol de l'accident, grâce à l'étude de la première boîte - le Flight Data Recorder (FDR).
Il en ressort que, le 24 juillet 2014, le MD-83 affrété par la compagnie espagnole Swift Air, effectuait un vol de nuit entre Ouagadougou (Burkina Faso) et Alger (Algérie).
Après un décollage et une montée vers son altitude de croisière sans encombres, "l'équipage a fait plusieurs changements de cap" afin de contourner une cellule orageuse.
Il a ensuite enclenché le pilote automatique et atteint l'altitude de croisière de 31 000 pieds, soit environ 9 500 mètres.
Un rapport a d'ailleurs été publié conjointement par le Bureau d'Enquêtes et d'Analyses (BEA) et la Commission d'Enquêtes Accidents et incidents de l'aviation civile du Mali, le 2 avril dernier.
Un travail basé sur l'analyse des paramètres de vol de l'accident, grâce à l'étude de la première boîte - le Flight Data Recorder (FDR).
Il en ressort que, le 24 juillet 2014, le MD-83 affrété par la compagnie espagnole Swift Air, effectuait un vol de nuit entre Ouagadougou (Burkina Faso) et Alger (Algérie).
Après un décollage et une montée vers son altitude de croisière sans encombres, "l'équipage a fait plusieurs changements de cap" afin de contourner une cellule orageuse.
Il a ensuite enclenché le pilote automatique et atteint l'altitude de croisière de 31 000 pieds, soit environ 9 500 mètres.
Les données du Cockpit Voice Recorder toujours inutilisables
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Mais deux minutes après avoir atteint les 31 000 pieds, des capteurs auraient fourni des données erronées sur les moteurs de l'avion, probablement à cause de la présence de givre.
Cette information erronée a été transmise à l'auto-manette, qui a limité la poussée des moteurs, ralenti l'avion et provoqué le décrochage fatal.
Le rapport précise que deux cas similaires ont déjà été signalés, en juin 2002 et juin 2014, "sans conséquences graves".
En effet, les équipages ont détecté le problème et activé les systèmes d'antigivrage des moteurs, avant de se trouver en situation de décrochage.
Mais dans le cas du vol AH 5017, "l'analyse des données disponibles indique que l'équipage n'a probablement pas activé le système (d'antigivrage, ndlr) lors de la montée et de la croisière".
De plus, "les paramètres enregistrés indiquent qu'il n'y a pas eu de manœuvre de récupération du décrochage", de la part de l'équipage.
Enfin d'en connaitre les raisons, le BEA devra analyser les données contenues dans la seconde boite noire, à savoir le Cockpit Voice Recorder.
Des données qui pour l'instant restent "inutilisables", selon le rapport du BEA.
Le travail d'enquête se traduira également par l'étude des paramètres de vol qui viendront compléter le scénario déjà décrit, ou encore la formation et le suivi des équipages Swiftair.
La publication du rapport final est prévue avant la fin du mois de décembre 2015.
Cette information erronée a été transmise à l'auto-manette, qui a limité la poussée des moteurs, ralenti l'avion et provoqué le décrochage fatal.
Le rapport précise que deux cas similaires ont déjà été signalés, en juin 2002 et juin 2014, "sans conséquences graves".
En effet, les équipages ont détecté le problème et activé les systèmes d'antigivrage des moteurs, avant de se trouver en situation de décrochage.
Mais dans le cas du vol AH 5017, "l'analyse des données disponibles indique que l'équipage n'a probablement pas activé le système (d'antigivrage, ndlr) lors de la montée et de la croisière".
De plus, "les paramètres enregistrés indiquent qu'il n'y a pas eu de manœuvre de récupération du décrochage", de la part de l'équipage.
Enfin d'en connaitre les raisons, le BEA devra analyser les données contenues dans la seconde boite noire, à savoir le Cockpit Voice Recorder.
Des données qui pour l'instant restent "inutilisables", selon le rapport du BEA.
Le travail d'enquête se traduira également par l'étude des paramètres de vol qui viendront compléter le scénario déjà décrit, ou encore la formation et le suivi des équipages Swiftair.
La publication du rapport final est prévue avant la fin du mois de décembre 2015.