"Nous avons entendu des voix".
Rémi Jouty le directeur du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) a confirmé que ses équipes avaient pu extraire des données sonores exploitables de la première boîte noire, retrouvée sur le site du crash de l'Airbus A320 de la compagnie Germanwings.
Mais aujourd'hui, rien ne permet de tirer des conclusions sur les causes de cet accident, où 150 personnes ont trouvé la mort. Aucune piste n'a pu être écartée.
"Ce fichier audio est utilisable, le son n'est pas dégradé. Mais il est trop tôt pour en tirer la moindre conclusion".
Rémi Jouty est resté très prudent, ne voulant faire aucun commentaire sur toutes les rumeurs qui circulent dans la presse depuis le jour du crash.
Impossible également pour l'heure de confirmer si cet enregistrement contient les dernières secondes du vol, cruciales pour comprendre les raisons du drame.
Rémi Jouty le directeur du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) a confirmé que ses équipes avaient pu extraire des données sonores exploitables de la première boîte noire, retrouvée sur le site du crash de l'Airbus A320 de la compagnie Germanwings.
Mais aujourd'hui, rien ne permet de tirer des conclusions sur les causes de cet accident, où 150 personnes ont trouvé la mort. Aucune piste n'a pu être écartée.
"Ce fichier audio est utilisable, le son n'est pas dégradé. Mais il est trop tôt pour en tirer la moindre conclusion".
Rémi Jouty est resté très prudent, ne voulant faire aucun commentaire sur toutes les rumeurs qui circulent dans la presse depuis le jour du crash.
Impossible également pour l'heure de confirmer si cet enregistrement contient les dernières secondes du vol, cruciales pour comprendre les raisons du drame.
Des jours voire des semaines pour exploiter les données
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Seule certitude, l'appareil n'a pas explosé en plein vol.
"Les débris sont petits et concentrés sur une zone de un ou deux hectares, cela signifie que l'avion a poursuivit sa course jusqu'au moment de l'impact".
L'analyse des données radars vient abonder dans ce sens.
A 9h30, les pilotes ont échangé un dernier message de routine avec la tour de contrôle, confirmant leur trajectoire.
Une minute plus tard, l'appareil entamait sa descente, pendant une dizaine de minutes, jusqu'à l'impact. Une descente régulière compatible avec un avion contrôlé par un homme ou par un pilote automatique.
La dernière position enregistrée par les radars montre une altitude de 6000 pieds à 19h40, soit le même niveau que le lieu du crash.
Contrairement aux déclarations faites par François Hollande lors de sa conférence de presse tenue mercredi 25 mars sur le site du drame, le BEA n'a pas confirmé avoir retrouvé l'enveloppe de la seconde boîte noire.
Mais Rémi Jouty est plutôt optimiste quant à ses chances de mettre la main dessus.
"Les débris sont localisés sur un site d'une superficie d'un ou deux hectares. Même si nos enquêteurs travaillent encordés dans des conditions difficiles, nous finirons bien par retrouver l'enregistreur, qui est conçu pour résister à des chocs très sévères."
Toutefois les enquêteurs n'attendront pas d'être en possession de cette seconde boîte noire pour commencer les retranscriptions des conversations entendues sur la première. Un travail qui prendra du temps, des jours voire des semaines selon Rémi Jouty.
Un délai nécessaire pour comprendre les circonstances exactes de ce drame, mais qui va sembler bien long aux familles des victimes.
"Les débris sont petits et concentrés sur une zone de un ou deux hectares, cela signifie que l'avion a poursuivit sa course jusqu'au moment de l'impact".
L'analyse des données radars vient abonder dans ce sens.
A 9h30, les pilotes ont échangé un dernier message de routine avec la tour de contrôle, confirmant leur trajectoire.
Une minute plus tard, l'appareil entamait sa descente, pendant une dizaine de minutes, jusqu'à l'impact. Une descente régulière compatible avec un avion contrôlé par un homme ou par un pilote automatique.
La dernière position enregistrée par les radars montre une altitude de 6000 pieds à 19h40, soit le même niveau que le lieu du crash.
Contrairement aux déclarations faites par François Hollande lors de sa conférence de presse tenue mercredi 25 mars sur le site du drame, le BEA n'a pas confirmé avoir retrouvé l'enveloppe de la seconde boîte noire.
Mais Rémi Jouty est plutôt optimiste quant à ses chances de mettre la main dessus.
"Les débris sont localisés sur un site d'une superficie d'un ou deux hectares. Même si nos enquêteurs travaillent encordés dans des conditions difficiles, nous finirons bien par retrouver l'enregistreur, qui est conçu pour résister à des chocs très sévères."
Toutefois les enquêteurs n'attendront pas d'être en possession de cette seconde boîte noire pour commencer les retranscriptions des conversations entendues sur la première. Un travail qui prendra du temps, des jours voire des semaines selon Rémi Jouty.
Un délai nécessaire pour comprendre les circonstances exactes de ce drame, mais qui va sembler bien long aux familles des victimes.
La première boîte noire du vol de Germanwings contient des sons exploitables. Reste à les analyser pour comprendre les causes du drame. DR-BEA