Parmi les 55% qui vont demander une augmentation cette année, 55% (également) espèrent être effectivement entendus (soit 30% de l'ensemble des cadres), et ils tablent en moyenne sur une augmentation de 3%.
En revanche 45% des cadres qui vont demander une augmentation n'y croient guère. Ce sont les cadres qui ont déjà demandé une augmentation l'an passé qui vont plus que les autres en demander une cette année (63% contre 50%) et qui pronostiquent plus que les autres qu'elle va aboutir (70% contre 37%) : il y a donc 30% de cadres qui sont toujours dans une spirale positive !
Les impacts de la crise sont pourtant bien visibles en interne
Les signes de tension sont nombreux dans les entreprises : au niveau du moral des équipes, 50% des cadres constatent des fortes inquiétudes au sein de leur structure, mais aussi sur les embauches : 56% perçoivent des ralentissements ou un arrêt dans ce domaine.
Ils sont 45% à constater des investissements en baisse soit par un ralentissement ou une suspension des projets de développement. Si 58% des cadres considèrent que la baisse d'activité de leur entreprise est "peu" (40%) voire pas du tout élevée (18%), 39% estiment qu'elle est "importante" et 10% craignent une faillite de leur entreprise.
Ainsi, 22 % des cadres craignent de perdre leur emploi
Signe d’inquiétude notable, 22% craignent de perdre leur emploi(rapidement ou à moyen terme), ceci davantage dans l'industrie et le BTP (29%) que dans les services (18%), et plus dans les TPE-PME (25%) que dans les grandes entreprises (19%).
Si 40% ont eu envie de quitter leur entreprise au cours du dernier trimestre, seuls 16% ont recherché "activement" un emploi alors qu'ils étaient 27% en mai 2008. Parmi les incitations à changer de poste, l'argent reste au cœur des préoccupations (52%).
La sécurité de l'emploi est plus citée qu’auparavant (+10 points, passant de 12% à 22%) et l'heure n'est plus aux besoins de reconnaissance ou de perspectives d’évolution (-9 points, de 43% à 34%) ou à l'adhésion d'un projet (- 9 points, de 27% à 18%).
La bonne ambiance est en revanche un critère plus important aujourd'hui (+ 6 points, passant de 28% à 34%), de même que le souhait de travailler moins d’heures (+ 6 points, de 6% à 12%).
Parmi les cadres envisageant moins qu’avant de changer d’emploi, 32% déclarent en effet qu’"on se contente de ce qu'on a ». 25% se justifient en disant que leur entreprise s'en sort bien et 15% ont peur de la période d'essai, dangereuse en période de crise.
Parmi les 9% qui se sentent plus incités qu'avant à quitter leur entreprise, c'est essentiellement car ils ont le sentiment que "le bateau prend l'eau" : pour 33% les tensions et l'ambiance dans l'entreprise deviennent insupportables, pour 18% des licenciements sont déjà en cours et pour 17% la fragilité financière de l'entreprise provoque des risques de faillite.
Aujourd'hui 72% des cadres sont sceptiques sur la transparence des discours des entreprises, 64% sur leurs déclarations concernant les progressions de salaire et 61% sur leur crédibilité lorsqu'elles parlent de "responsabilité sociale".
Cela ne signifie pas pour autant que les cadres n’adhèrent à la prise de parole des entreprises dans aucun domaine : ils trouvent en effet que les entreprises sont légitimes pour parler de leurs missions (73%) et projets (69% ), et 57% trouvent que le discours sur les éléments financiers de l'entreprise apparaît transparent.
Les cadres gardent toujours un œil sur le marché
Même si le désir de mobilité est en chute suite à la crise, les cadres gardent un œil bien ouvert sur les sites d'emploi : 60% déclarent les utiliser pour surveiller ou se tenir informés des évolutions de leur marché dont 36% au moins une fois par mois.
Désormais face à une offre d'emploi, 52% des cadres déclarent se renseigner plus qu'avant la crise sur l'entreprise et le poste proposé. Ce changement de comportement touche moins les jeunes cadres (41%) et davantage les cadres de 35-49 ans (55%) ou de plus de 50 ans (61%) et davantage ceux des services (54%) que du commerce (44%).
Internet reste le principal moyen d'information pour se renseigner sur l'entreprise ou sur une offre d’emploi, 35 % des cadres privilégient les sites de recrutement..
En revanche 45% des cadres qui vont demander une augmentation n'y croient guère. Ce sont les cadres qui ont déjà demandé une augmentation l'an passé qui vont plus que les autres en demander une cette année (63% contre 50%) et qui pronostiquent plus que les autres qu'elle va aboutir (70% contre 37%) : il y a donc 30% de cadres qui sont toujours dans une spirale positive !
Les impacts de la crise sont pourtant bien visibles en interne
Les signes de tension sont nombreux dans les entreprises : au niveau du moral des équipes, 50% des cadres constatent des fortes inquiétudes au sein de leur structure, mais aussi sur les embauches : 56% perçoivent des ralentissements ou un arrêt dans ce domaine.
Ils sont 45% à constater des investissements en baisse soit par un ralentissement ou une suspension des projets de développement. Si 58% des cadres considèrent que la baisse d'activité de leur entreprise est "peu" (40%) voire pas du tout élevée (18%), 39% estiment qu'elle est "importante" et 10% craignent une faillite de leur entreprise.
Ainsi, 22 % des cadres craignent de perdre leur emploi
Signe d’inquiétude notable, 22% craignent de perdre leur emploi(rapidement ou à moyen terme), ceci davantage dans l'industrie et le BTP (29%) que dans les services (18%), et plus dans les TPE-PME (25%) que dans les grandes entreprises (19%).
Si 40% ont eu envie de quitter leur entreprise au cours du dernier trimestre, seuls 16% ont recherché "activement" un emploi alors qu'ils étaient 27% en mai 2008. Parmi les incitations à changer de poste, l'argent reste au cœur des préoccupations (52%).
La sécurité de l'emploi est plus citée qu’auparavant (+10 points, passant de 12% à 22%) et l'heure n'est plus aux besoins de reconnaissance ou de perspectives d’évolution (-9 points, de 43% à 34%) ou à l'adhésion d'un projet (- 9 points, de 27% à 18%).
La bonne ambiance est en revanche un critère plus important aujourd'hui (+ 6 points, passant de 28% à 34%), de même que le souhait de travailler moins d’heures (+ 6 points, de 6% à 12%).
Parmi les cadres envisageant moins qu’avant de changer d’emploi, 32% déclarent en effet qu’"on se contente de ce qu'on a ». 25% se justifient en disant que leur entreprise s'en sort bien et 15% ont peur de la période d'essai, dangereuse en période de crise.
Parmi les 9% qui se sentent plus incités qu'avant à quitter leur entreprise, c'est essentiellement car ils ont le sentiment que "le bateau prend l'eau" : pour 33% les tensions et l'ambiance dans l'entreprise deviennent insupportables, pour 18% des licenciements sont déjà en cours et pour 17% la fragilité financière de l'entreprise provoque des risques de faillite.
Aujourd'hui 72% des cadres sont sceptiques sur la transparence des discours des entreprises, 64% sur leurs déclarations concernant les progressions de salaire et 61% sur leur crédibilité lorsqu'elles parlent de "responsabilité sociale".
Cela ne signifie pas pour autant que les cadres n’adhèrent à la prise de parole des entreprises dans aucun domaine : ils trouvent en effet que les entreprises sont légitimes pour parler de leurs missions (73%) et projets (69% ), et 57% trouvent que le discours sur les éléments financiers de l'entreprise apparaît transparent.
Les cadres gardent toujours un œil sur le marché
Même si le désir de mobilité est en chute suite à la crise, les cadres gardent un œil bien ouvert sur les sites d'emploi : 60% déclarent les utiliser pour surveiller ou se tenir informés des évolutions de leur marché dont 36% au moins une fois par mois.
Désormais face à une offre d'emploi, 52% des cadres déclarent se renseigner plus qu'avant la crise sur l'entreprise et le poste proposé. Ce changement de comportement touche moins les jeunes cadres (41%) et davantage les cadres de 35-49 ans (55%) ou de plus de 50 ans (61%) et davantage ceux des services (54%) que du commerce (44%).
Internet reste le principal moyen d'information pour se renseigner sur l'entreprise ou sur une offre d’emploi, 35 % des cadres privilégient les sites de recrutement..