Marina Tomas-Billet est contente, mais sans plus… La saison été 2011 a bien marché pour la Croatie, mais elle estime que la destination aurait pu faire mieux.
« Nous enregistrons des arrivées en hausse de 2 % et nous aurions presque pu faire le double », explique la directrice de l’Office du Tourisme Croate à Paris.
« En fait, nous avons manqué de disponibilités, car d’autres marchés émetteurs, l’Allemagne ou l’Espagne notamment, ont été plus réactifs lorsque le printemps arabe a bouleversé la donne. »
Pour Marina Tomas-Billet, contrairement aux agents de voyages qui ont répondu présent à son invitation, les Français ont dû rester chez eux cet été…
« Cela dit, c’est un marché difficile pour nous, » souligne-t-elle, « quand 20 % des gens seulement partent à l’étranger tous les ans, c’est forcément plus difficile de gagner un point de croissance qu’en Allemagne, où 80 % de la population prennent leurs vacances loin de chez eux. »
« Nous enregistrons des arrivées en hausse de 2 % et nous aurions presque pu faire le double », explique la directrice de l’Office du Tourisme Croate à Paris.
« En fait, nous avons manqué de disponibilités, car d’autres marchés émetteurs, l’Allemagne ou l’Espagne notamment, ont été plus réactifs lorsque le printemps arabe a bouleversé la donne. »
Pour Marina Tomas-Billet, contrairement aux agents de voyages qui ont répondu présent à son invitation, les Français ont dû rester chez eux cet été…
« Cela dit, c’est un marché difficile pour nous, » souligne-t-elle, « quand 20 % des gens seulement partent à l’étranger tous les ans, c’est forcément plus difficile de gagner un point de croissance qu’en Allemagne, où 80 % de la population prennent leurs vacances loin de chez eux. »
Un bon score sur l’avant et l’après saison
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Malgré cette légère réserve, ce résultat satisfait quand même la directrice de l’OT car la croissance constatée est très qualitative.
« Nous avons fait de bons scores avant et après la saison, or le premier objectif du tourisme croate, c’est justement d’étendre le plus possible la période de fréquentation. »
Lancés à la fin de l’été, lors du dernier IFTM Top Résa, les 2 vols hebdomadaires directs Paris-Dubrovnick devaient précisément jouer ce rôle d’incitateur « hors saison ».
Cela a bien fonctionné avec le marché MICE qui a progressé de 11 %, selon Romana Vlasic, du Convention & Incentive Bureau de la ville.
« Pour le segment loisir, ça a très bien pris également, » confie de son côté la directrice de l’OT à Paris, « grâce à l’engagement de TO comme VisitEurope, FRAM ou Top of Travel. Novembre, par exemple, est plein, archi-plein, et si décembre semble ralentir un peu, Croatia Airlines propose du 1er décembre à la fin février, un vol à 119 € A/R qui devrait entretenir la flamme… »
« Nous avons fait de bons scores avant et après la saison, or le premier objectif du tourisme croate, c’est justement d’étendre le plus possible la période de fréquentation. »
Lancés à la fin de l’été, lors du dernier IFTM Top Résa, les 2 vols hebdomadaires directs Paris-Dubrovnick devaient précisément jouer ce rôle d’incitateur « hors saison ».
Cela a bien fonctionné avec le marché MICE qui a progressé de 11 %, selon Romana Vlasic, du Convention & Incentive Bureau de la ville.
« Pour le segment loisir, ça a très bien pris également, » confie de son côté la directrice de l’OT à Paris, « grâce à l’engagement de TO comme VisitEurope, FRAM ou Top of Travel. Novembre, par exemple, est plein, archi-plein, et si décembre semble ralentir un peu, Croatia Airlines propose du 1er décembre à la fin février, un vol à 119 € A/R qui devrait entretenir la flamme… »
Un vol direct, le mardi, entre Paris et Zadar
L’expérience sera donc poursuivie l’an prochain, selon Marina Tomas-Billet, avec une offre plus large et plus diversifiée car certains des hôteliers réticents pourraient se joindre à l’opération.
En attendant, la recette va être reproduite à Zadar dès le printemps prochain avec l’ouverture, le 1er mai 2012, d’une fréquence hebdomadaire directe entre Paris et Zadar où Croatian Airlines va positionner un A319 de 138 sièges bi-classes.
Presque au centre de la côte croate, sur la Mer Adriatique, la ville ne manque pas d’atouts pour attirer le chaland français. Elle est entourée de parcs nationaux, comme le Velebit ou le Vransko Jezero, et les nombreuses îles qui lui font face sont tout à fait splendides.
Historiquement, Zadar est également un petit bijou, tout comme les petites cités qui l’entourent.
Quant à l’hébergement, il se développe "pas à pas" avec de belles capacités pour les deux segments loisir et business.
C’est le cas par exemple de la chaîne autrichienne Falkensteiner Hôtels & Spas qui a récemment ouvert un 5* labellisé Leading hôtels of the World, en bord de mer, à 25 km de Zadar, dans un complexe qui commercialise déjà un établissement familial 4 * de 250 chambres et des résidences de luxe.
Toujours dans la même région, à Biograd exactement, la chaîne va également inaugurer un second 5*, courant 2012, auquel il est prévu d’adjoindre un golf dès 2013.
Un vol, un hôtel… voilà de quoi faire un nouveau produit dans « une région que les Français connaissent mal » suggère Marina Tomas-Billet, en souriant.
En attendant, la recette va être reproduite à Zadar dès le printemps prochain avec l’ouverture, le 1er mai 2012, d’une fréquence hebdomadaire directe entre Paris et Zadar où Croatian Airlines va positionner un A319 de 138 sièges bi-classes.
Presque au centre de la côte croate, sur la Mer Adriatique, la ville ne manque pas d’atouts pour attirer le chaland français. Elle est entourée de parcs nationaux, comme le Velebit ou le Vransko Jezero, et les nombreuses îles qui lui font face sont tout à fait splendides.
Historiquement, Zadar est également un petit bijou, tout comme les petites cités qui l’entourent.
Quant à l’hébergement, il se développe "pas à pas" avec de belles capacités pour les deux segments loisir et business.
C’est le cas par exemple de la chaîne autrichienne Falkensteiner Hôtels & Spas qui a récemment ouvert un 5* labellisé Leading hôtels of the World, en bord de mer, à 25 km de Zadar, dans un complexe qui commercialise déjà un établissement familial 4 * de 250 chambres et des résidences de luxe.
Toujours dans la même région, à Biograd exactement, la chaîne va également inaugurer un second 5*, courant 2012, auquel il est prévu d’adjoindre un golf dès 2013.
Un vol, un hôtel… voilà de quoi faire un nouveau produit dans « une région que les Français connaissent mal » suggère Marina Tomas-Billet, en souriant.