Croisières de France (CdF) a de grandes ambitions. Comme tous les croisiéristes nous direz-vous… Oui et non, car la filiale de Pullmantur et de RCCL voit à peu près aussi grand que ses plus gros concurrents.
Le 3ème opérateur du marché français vise les 100 000 pax en 2014, et compte atteindre 120 000 pax en 2015.
On croit rêver; Même si Costa Croisières estime que le marché français atteindra bientôt le million de passagers, soit plus du double de son score actuel avec 481 000 pax ; le pari semble plus qu’audacieux.
Et pourtant ! Rappelons-nous, en 2008, CdF et le Bleu de France faisaient à peine plus de 18000 pax.
Le 3ème opérateur du marché français vise les 100 000 pax en 2014, et compte atteindre 120 000 pax en 2015.
On croit rêver; Même si Costa Croisières estime que le marché français atteindra bientôt le million de passagers, soit plus du double de son score actuel avec 481 000 pax ; le pari semble plus qu’audacieux.
Et pourtant ! Rappelons-nous, en 2008, CdF et le Bleu de France faisaient à peine plus de 18000 pax.
CA 2013 de 35 M€ contre 18 M€ en 2012
En 2013, la compagnie prévoit de terminer l’année avec 55 000 pax et un CA de 35 M€, soit environ 1 050 pax hebdomadaires, pour un panier moyen de 630 € par pax, contre un CA de 18 M € à la fin 2012.
Outre ces bons scores, la compagnie est le 1er client en tête de ligne à Marseille, le seul vrai port de croisière français, et la croissance qu’elle a connu s’est faite à partir d’une puissance de feu marketing relativement modeste.
À défaut de capacités publicitaires, CdF s’est donc appuyé sur un référencement BtoB quasi optimal et sur un concept simple : un navire à taille humaine, un produit francophone, au départ de France, avec une gastronomie de qualité et une tarification tout inclus.
Au fil des années, le concept s’est enrichi et quelques nouveautés, comme les packs excursions, commercialisés dès la résa en agence, et les partenariats, avec Gault & Milau, ACCOR ou Play Station, sont venus l’étoffer sans jamais le dénaturer.
Second pilier de son concept, une cible clientèle précise : les néophytes et les croisiériste « confirmés ».
Aux premiers, on propose des itinéraires courts de 3 à 7 nuits ; aux seconds, on présente des croisières plus étoffées, de 7 à 15 nuits, avec parfois des escales de 48h, comme à Venise, Ibiza ou Saint-Petersbourg sur la programmation 2014.
Le tout commercialisé avec un maximum de souplesse dans l’achat et la consommation du produit.
Outre ces bons scores, la compagnie est le 1er client en tête de ligne à Marseille, le seul vrai port de croisière français, et la croissance qu’elle a connu s’est faite à partir d’une puissance de feu marketing relativement modeste.
À défaut de capacités publicitaires, CdF s’est donc appuyé sur un référencement BtoB quasi optimal et sur un concept simple : un navire à taille humaine, un produit francophone, au départ de France, avec une gastronomie de qualité et une tarification tout inclus.
Au fil des années, le concept s’est enrichi et quelques nouveautés, comme les packs excursions, commercialisés dès la résa en agence, et les partenariats, avec Gault & Milau, ACCOR ou Play Station, sont venus l’étoffer sans jamais le dénaturer.
Second pilier de son concept, une cible clientèle précise : les néophytes et les croisiériste « confirmés ».
Aux premiers, on propose des itinéraires courts de 3 à 7 nuits ; aux seconds, on présente des croisières plus étoffées, de 7 à 15 nuits, avec parfois des escales de 48h, comme à Venise, Ibiza ou Saint-Petersbourg sur la programmation 2014.
Le tout commercialisé avec un maximum de souplesse dans l’achat et la consommation du produit.
Un second bateau en 2014 : le Zenith
Ce positionnement global vaut à CdF un très bon retour client, avec 92 % de passagers satisfaits ou très satisfaits, et un fan club de 80 000 personnes sur Facebook.
Plus significatif encore pour le succès de son pari, CdF va dorénavant disposer de 2 navires de 720 cabines chacun. L’Horizon, qui a remplacé le Bleu de France en 2012, et le Zénith, qui fera sa grande rentrée en avril 2014, avant d’être remplacé par le Century et ses 900 cabines en 2015.
Bien enracinée sur la Méditerranée, où la compagnie s’est fait les dents pour bâtir son offre et sa réputation, CDF peut désormais « ouvrir » de nouveaux itinéraires.
D’abord les Antilles au départ de Paris Orly, histoire d’éviter une rupture des ventes en hiver, puis l’Europe du Nord au départ de Calais.
Si l’on fait le compte, rien n’indique qu’Antoine Lacarrière ne va réussir son pari.
Bien au contraire, d’autant plus qu’il se dit très content des résa déjà enregistrées et du démarrage des Caraïbes au début du mois de novembre dernier.
Plus significatif encore pour le succès de son pari, CdF va dorénavant disposer de 2 navires de 720 cabines chacun. L’Horizon, qui a remplacé le Bleu de France en 2012, et le Zénith, qui fera sa grande rentrée en avril 2014, avant d’être remplacé par le Century et ses 900 cabines en 2015.
Bien enracinée sur la Méditerranée, où la compagnie s’est fait les dents pour bâtir son offre et sa réputation, CDF peut désormais « ouvrir » de nouveaux itinéraires.
D’abord les Antilles au départ de Paris Orly, histoire d’éviter une rupture des ventes en hiver, puis l’Europe du Nord au départ de Calais.
Si l’on fait le compte, rien n’indique qu’Antoine Lacarrière ne va réussir son pari.
Bien au contraire, d’autant plus qu’il se dit très content des résa déjà enregistrées et du démarrage des Caraïbes au début du mois de novembre dernier.