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Le monde de la croisière va bien, et les derniers chiffres transmis par la Cruise Lines International Association (Clia), qui regroupe l'ensemble des croisiéristes mondiaux, le prouvent.
En Europe, le marché se consolide et, avec 6,9 millions de croisiéristes l'an passée (+2,5%), affirme sa place de deuxième place mondial pour les opérateurs du secteur.
Mais si deux locomotives, que sont l'Allemagne (2,1 millions de croisiériste, +8,5%) et le Royaume-Uni (1,9 million, +0,5%), ont tiré le marché vers le haut, le marché français accuse de son côté une forte baisse en 2017 avec -9%.
503 000 Français sont partis en croisière l'an passé, contre 554 000 en 2016, faisant de l'Hexagone le 5e marché d'Europe.
En Europe, le marché se consolide et, avec 6,9 millions de croisiéristes l'an passée (+2,5%), affirme sa place de deuxième place mondial pour les opérateurs du secteur.
Mais si deux locomotives, que sont l'Allemagne (2,1 millions de croisiériste, +8,5%) et le Royaume-Uni (1,9 million, +0,5%), ont tiré le marché vers le haut, le marché français accuse de son côté une forte baisse en 2017 avec -9%.
503 000 Français sont partis en croisière l'an passé, contre 554 000 en 2016, faisant de l'Hexagone le 5e marché d'Europe.
Une baisse en trompe l'œil
Une chute que l'association de croisiéristes explique par une baisse de capacité, notamment due à l'arrêt des activités de Croisières de France, fin 2016, un opérateur qui comptait près de 100 000 voyageurs par an.
"Cette contraction de volume prévisible ne doit pas nous empêcher de constater la formidable qualité des produits proposés sur le marché français et la progression de tous les opérateurs malgré une offre globale réduite", veut rassurer Erminio Eschena, président des bureaux français de Clia.
En effet, Antoine Lacarrière, nouveau responsable France, Belgique et Pays-bas de Clia, explique même que le marché français connait une embellie.
"On note une belle résilience en France. Hors effet Croisière de France, le marché a en fait crû de 50 000 pax", explique-t-il. "Et les prévisions pour 2018 sont très satisfaisantes", ajoute-t-il.
"Cette contraction de volume prévisible ne doit pas nous empêcher de constater la formidable qualité des produits proposés sur le marché français et la progression de tous les opérateurs malgré une offre globale réduite", veut rassurer Erminio Eschena, président des bureaux français de Clia.
En effet, Antoine Lacarrière, nouveau responsable France, Belgique et Pays-bas de Clia, explique même que le marché français connait une embellie.
"On note une belle résilience en France. Hors effet Croisière de France, le marché a en fait crû de 50 000 pax", explique-t-il. "Et les prévisions pour 2018 sont très satisfaisantes", ajoute-t-il.
Moins de Méditerranée, plus de Caraïbes
Malgré une forte baisse de 12%, là aussi à cause de la fin des activités de Croisières de France, la Méditerranée reste la destination favorite des croisiéristes français, qui ont été près de 229 000 à s'y rendre en 2017.
Mais la véritable progression vient de la zone Caraïbes, qui a vu 120 000 croisiéristes français embarquer l'année dernière.
Un chiffre en grande partie expliqué par la montée en puissance des offres de croisières sur Cuba, en lien avec l'ouverture de nouvelles lignes aérienne sur l'île. Le tout sans problèmes logistiques majeurs. "La fréquentation du port de La Havane a beau grimper, il n'y a aucun problème pour les opérateurs. Tout est très fluide", rassure Erminio Eschena.
Autres enseignements apportés par les dernières données Clia : l'âge moyen du croisiériste français gagne 1 an, pour s'établir à 49 ans, et la durée de sa croisière diminue, ne durant plus que 7,7 jours en moyenne.
Mais la véritable progression vient de la zone Caraïbes, qui a vu 120 000 croisiéristes français embarquer l'année dernière.
Un chiffre en grande partie expliqué par la montée en puissance des offres de croisières sur Cuba, en lien avec l'ouverture de nouvelles lignes aérienne sur l'île. Le tout sans problèmes logistiques majeurs. "La fréquentation du port de La Havane a beau grimper, il n'y a aucun problème pour les opérateurs. Tout est très fluide", rassure Erminio Eschena.
Autres enseignements apportés par les dernières données Clia : l'âge moyen du croisiériste français gagne 1 an, pour s'établir à 49 ans, et la durée de sa croisière diminue, ne durant plus que 7,7 jours en moyenne.