Antoine Lacarrière, directeur général de Croisières de France, Cédric Rivoire-Perrochat, directeur général de CLIA France et Georges Azouze, président de CLIA France - photo JBH
La croisière c’est bon pour l’économie !
Après avoir dévoilé au printemps dernier les excellents chiffres de trafic passagers 2014, l’association CLIA a détaillé jeudi 25 juin 2015 l’impact économique du secteur en France et en Europe.
L’industrie de la croisière a ainsi battu un nouveau record, avec un chiffre d’affaires à 40.2 milliards d’euros (+2.2%).
Elle a généré 10 000 nouveaux emplois et compte 349 000 salariés (dont 82 000 manufacturiers) rémunérés pour un total 10,75 milliards d’euros.
La France tire son épingle du jeu, avec 1,117 milliards d’euros de contribution économique, soit le 5e marché en Europe. Nous sommes l’un des pays qui connait l’une des plus fortes progressions (+4%) juste derrière l’Allemagne (+6.3%.)
Le secteur génère 15 101 emplois directs dans l’Hexagone, dont 25% sur les chantiers navals. Le port de Saint-Nazaire totalise actuellement 6 bateaux en commande (2 pour Royal Caribbean, 2 pour MSC et 2 pour Celebrity Cruises) pour un total de 5 milliards d’euros.
Après avoir dévoilé au printemps dernier les excellents chiffres de trafic passagers 2014, l’association CLIA a détaillé jeudi 25 juin 2015 l’impact économique du secteur en France et en Europe.
L’industrie de la croisière a ainsi battu un nouveau record, avec un chiffre d’affaires à 40.2 milliards d’euros (+2.2%).
Elle a généré 10 000 nouveaux emplois et compte 349 000 salariés (dont 82 000 manufacturiers) rémunérés pour un total 10,75 milliards d’euros.
La France tire son épingle du jeu, avec 1,117 milliards d’euros de contribution économique, soit le 5e marché en Europe. Nous sommes l’un des pays qui connait l’une des plus fortes progressions (+4%) juste derrière l’Allemagne (+6.3%.)
Le secteur génère 15 101 emplois directs dans l’Hexagone, dont 25% sur les chantiers navals. Le port de Saint-Nazaire totalise actuellement 6 bateaux en commande (2 pour Royal Caribbean, 2 pour MSC et 2 pour Celebrity Cruises) pour un total de 5 milliards d’euros.
Le taux de pénétration aux Antilles : un record mondial
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Autre bonne nouvelle, le taux de pénétration progresse, lentement mais sûrement : 0,9% contre 0,6% il y a trois ans.
Mais l’Hexagone reste bien loin derrière le marché antillais, où ces mêmes chiffres atteignent 6 à 7%. Un véritable record mondial !
La région progresse d’ailleurs de 41% en terme de nombre de passagers, grâce notamment aux fortes hausses de capacités des transporteurs.
Au total, 17% des croisiéristes français ont embarqué dans un port antillais l'an passé.
Rappelons que 593 000 passagers ont réservé une croisière l'an passé (+14%). Ce qui nous place sur la quatrième marche du podium européen.
Au global, 6,4 millions d’Européens qui ont vogué sur les flots en 2014.
Seul petit bémol à cet excellent bilan : le nombre de passagers ayant embarqué dans les ports européens est en recul de 3.6%.
"Les procédure de visas souvent complexes entravent le développement du trafic" explique Cédric Rivoire-Perrochat, directeur général de CLIA. "Les autorités devraient également améliorer les infrastructures portuaires pour accueillir des navires toujours plus gros".
Un coup de pouce qui serait le bienvenu afin que les ports français profitent pleinement d'un secteur en pleine croissance.
Mais l’Hexagone reste bien loin derrière le marché antillais, où ces mêmes chiffres atteignent 6 à 7%. Un véritable record mondial !
La région progresse d’ailleurs de 41% en terme de nombre de passagers, grâce notamment aux fortes hausses de capacités des transporteurs.
Au total, 17% des croisiéristes français ont embarqué dans un port antillais l'an passé.
Rappelons que 593 000 passagers ont réservé une croisière l'an passé (+14%). Ce qui nous place sur la quatrième marche du podium européen.
Au global, 6,4 millions d’Européens qui ont vogué sur les flots en 2014.
Seul petit bémol à cet excellent bilan : le nombre de passagers ayant embarqué dans les ports européens est en recul de 3.6%.
"Les procédure de visas souvent complexes entravent le développement du trafic" explique Cédric Rivoire-Perrochat, directeur général de CLIA. "Les autorités devraient également améliorer les infrastructures portuaires pour accueillir des navires toujours plus gros".
Un coup de pouce qui serait le bienvenu afin que les ports français profitent pleinement d'un secteur en pleine croissance.