On peut en effet s’interroger sur les buts de ces grandes manœuvres, au delà de la fameuse « simplification du portefeuille de marques » qui est chère au Canadien. © AF
Depuis vendredi 1er février 2019, c’est désormais officiel : Hop ! Air France est devenue Air France Hop … !
Dans un communiqué très sérieux, la compagnie de Benjamin Smith (qui ne cachait pourtant pas ses doutes sur la marque ces derniers mois) justifie son choix qui permettra « de rattacher plus distinctement cette offre à la marque Air France, et la renforce en faisant l’unique point de repère des clients souhaitant voyager sous la livrée tricolore ».
Au moins, et contrairement à certains avions de chez Joon, la marque long-courrier « millenial » qui cessera d’exister avant l’été prochain pour être intégrée à Air France, le passage par l’atelier peinture ne devrait pas faire trop mal au portefeuille du groupe AF-KLM.
Il n’y aura qu’à changer les stickers de place sur les carlingues, diront les mauvaises langues...
Mais si ce léger changement peut prêter à sourire, il se double d’un passage de la marque Hop sous le pavillon Air France, à l’instar de ce que propose, aux Pays-Bas, KLM avec sa filiale court-courrier KLM Cityhopper.
Et si Benjamin Smith veut faire le ménage dans l’organisation du groupe aérien franco-néérlandais, il a aussi décidé, pour le moment, de garder les 2500 employés que compte la compagnie aérienne née de la fusion de Brit Air avec Régional et Airlinair.
Dans un communiqué très sérieux, la compagnie de Benjamin Smith (qui ne cachait pourtant pas ses doutes sur la marque ces derniers mois) justifie son choix qui permettra « de rattacher plus distinctement cette offre à la marque Air France, et la renforce en faisant l’unique point de repère des clients souhaitant voyager sous la livrée tricolore ».
Au moins, et contrairement à certains avions de chez Joon, la marque long-courrier « millenial » qui cessera d’exister avant l’été prochain pour être intégrée à Air France, le passage par l’atelier peinture ne devrait pas faire trop mal au portefeuille du groupe AF-KLM.
Il n’y aura qu’à changer les stickers de place sur les carlingues, diront les mauvaises langues...
Mais si ce léger changement peut prêter à sourire, il se double d’un passage de la marque Hop sous le pavillon Air France, à l’instar de ce que propose, aux Pays-Bas, KLM avec sa filiale court-courrier KLM Cityhopper.
Et si Benjamin Smith veut faire le ménage dans l’organisation du groupe aérien franco-néérlandais, il a aussi décidé, pour le moment, de garder les 2500 employés que compte la compagnie aérienne née de la fusion de Brit Air avec Régional et Airlinair.
Hop, Joon ... et Transavia ?
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Ce qui, après Joon, et à la vue des difficultés que traverse Hop, prise en tenaille entre TGV, low-cost, et blocage interne de scope-clause, sonnerait presque comme un cadeau fait aux syndicats, et en particulier au SNPL.
On peut en effet s’interroger sur les buts de ces grandes manœuvres, au delà de la fameuse « simplification du portefeuille de marques » qui est chère au Canadien.
D’autant, qu’alors que les négociations avec le syndicat de pilotes ne sont pas encore terminées, Transavia, la dernière marque du groupe, reste, malgré ses bons résultats, bloquées dans son développement.
Elle devrait, dans les mois qui viennent, approcher les 40 appareils, le maximum d’après un accord signé en 2014 avec le SNPL Air France pour limiter le développement de la low-cost.
Plusieurs sources murmurent que Benjamin Smith voudrait maintenant accélérer le développement de sa compagnie à bas-coût en lui commandant de nouveaux avions.
Et pourrait bien, dans ce but, se servir des intégrations de Joon et de Hop pour négocier avec le SNPL.
Alors, Transavia sera-t-elle la grande gagnante de ses manœuvres ?
On peut en effet s’interroger sur les buts de ces grandes manœuvres, au delà de la fameuse « simplification du portefeuille de marques » qui est chère au Canadien.
D’autant, qu’alors que les négociations avec le syndicat de pilotes ne sont pas encore terminées, Transavia, la dernière marque du groupe, reste, malgré ses bons résultats, bloquées dans son développement.
Elle devrait, dans les mois qui viennent, approcher les 40 appareils, le maximum d’après un accord signé en 2014 avec le SNPL Air France pour limiter le développement de la low-cost.
Plusieurs sources murmurent que Benjamin Smith voudrait maintenant accélérer le développement de sa compagnie à bas-coût en lui commandant de nouveaux avions.
Et pourrait bien, dans ce but, se servir des intégrations de Joon et de Hop pour négocier avec le SNPL.
Alors, Transavia sera-t-elle la grande gagnante de ses manœuvres ?