La découverte en 1958 de la mélatonine, une hormone produite par la glande pinéale, constitue un cap majeur dans la compréhension des relations entre rythmes biologiques et niveau d’éclairement - © dalaprod - Fotolia.com
Les termes de « luminothérapie » ou « photothérapie » désignent une exposition à une lumière vive à visée thérapeutique.
Le traitement a été mis au point il n’y a qu’une vingtaine d’années pour soigner la « dépression saisonnière ».
Fondée sur la capacité de la lumière à redonner force et vitalité la luminothérapie “de bien être” se développe depuis peu dans les instituts, les centres de remise en forme ou les spas.
Si l’origine de l’héliothérapie, c’est-à-dire la lumière naturelle du soleil, remonte à l’Antiquité, la luminothérapie nous vient des progrès scientifiques et technologiques du 20e siècle.
Elle a essentiellement bénéficié de l’émergence de la chronobiologie, à savoir l’étude des rythmes biologiques, de leur régulation et de leur impact en fonction desquels agissent nos organes.
Le traitement a été mis au point il n’y a qu’une vingtaine d’années pour soigner la « dépression saisonnière ».
Fondée sur la capacité de la lumière à redonner force et vitalité la luminothérapie “de bien être” se développe depuis peu dans les instituts, les centres de remise en forme ou les spas.
Si l’origine de l’héliothérapie, c’est-à-dire la lumière naturelle du soleil, remonte à l’Antiquité, la luminothérapie nous vient des progrès scientifiques et technologiques du 20e siècle.
Elle a essentiellement bénéficié de l’émergence de la chronobiologie, à savoir l’étude des rythmes biologiques, de leur régulation et de leur impact en fonction desquels agissent nos organes.
Les sciences au service de la lumière
On sait depuis Isaac Newton que la lumière blanche visible est la somme de sept couleurs.
On sait depuis Thomas Young que sa nature est ondulatoire et depuis James Clerk Maxwell, que cette onde est électromagnétique.
Des machines et des modèles mathématiques ont été créés pour capter les ondes et les photons qui sont les particules associées aux ondes électromagnétiques.
Il est désormais possible d’instrumentaliser la lumière, de la concentrer ou de la disperser. L’industrie, la médecine, la recherche spatiale lui doivent beaucoup.
On sait depuis Thomas Young que sa nature est ondulatoire et depuis James Clerk Maxwell, que cette onde est électromagnétique.
Des machines et des modèles mathématiques ont été créés pour capter les ondes et les photons qui sont les particules associées aux ondes électromagnétiques.
Il est désormais possible d’instrumentaliser la lumière, de la concentrer ou de la disperser. L’industrie, la médecine, la recherche spatiale lui doivent beaucoup.
Des débuts exclusivement thérapeutiques
A ses débuts la luminothérapie était dispensée dans certains hôpitaux et cliniques pour soigner la « dépression saisonnière » , dépression qui affecterait près de 30 % de la population de l’hémisphère nord.
En vingt ans, les indications se sont étendues à d’autres troubles liés aux dérèglements de l’horloge biologique qui gouverne le bon fonctionnement du métabolisme humain.
Ainsi, l’hiver le manque de lumière peut altérer le fonctionnement de cette horloge et entraîner une baisse de forme, mettre le moral en berne.
Des horaires décalés des voyages lointains (jet lag), un travail en locaux fermés peuvent aussi avoir des conséquences sur la vitalité (insomnies, irritabilité, fatigue).
Les chercheurs s’accordent à dire qu’il reste encore beaucoup à apprendre sur la lumière et ses vertus thérapeutiques. De nombreuses études sont en cours.
La découverte en 1958 de la mélatonine, une hormone produite par la glande pinéale, constitue un cap majeur dans la compréhension des relations entre rythmes biologiques et niveau d’éclairement.
Cette hormone se produit au crépuscule quand la lumière naturelle baisse. Son apparition provoque des réactions en chaîne qui favorisent le sommeil et ralentissent les activités internes.
Elle cesse d’exister dès que l’œil capte à nouveau la lumière !
En vingt ans, les indications se sont étendues à d’autres troubles liés aux dérèglements de l’horloge biologique qui gouverne le bon fonctionnement du métabolisme humain.
Ainsi, l’hiver le manque de lumière peut altérer le fonctionnement de cette horloge et entraîner une baisse de forme, mettre le moral en berne.
Des horaires décalés des voyages lointains (jet lag), un travail en locaux fermés peuvent aussi avoir des conséquences sur la vitalité (insomnies, irritabilité, fatigue).
Les chercheurs s’accordent à dire qu’il reste encore beaucoup à apprendre sur la lumière et ses vertus thérapeutiques. De nombreuses études sont en cours.
La découverte en 1958 de la mélatonine, une hormone produite par la glande pinéale, constitue un cap majeur dans la compréhension des relations entre rythmes biologiques et niveau d’éclairement.
Cette hormone se produit au crépuscule quand la lumière naturelle baisse. Son apparition provoque des réactions en chaîne qui favorisent le sommeil et ralentissent les activités internes.
Elle cesse d’exister dès que l’œil capte à nouveau la lumière !
Lumière pulsée, LED, laserthérapie, des mots à connaître
Bien pratiquée la luminothérapie évite dans certains cas le recours à des médicaments comme les antidépresseurs, les somnifères ou les anxiolytiques. Cependant son champ d’application est encore limité.
Les traitements réalisés à partir de la lumière nécessitent des appareils spécifiques et une manipulation précise par de véritables spécialistes.
La lumière pulsée : elle est produite par des lampes « flash » diffusant un rayonnement de forte intensité de la totalité ou d’une partie du spectre de la lumière.
Elle est utilisée pour les affectations vasculaires et dermatologiques pour lutter contre le vieillissement de la peau ou pour l’épilation.
Les LED : acronyme de light-emitting diode ou, en français, diode électroluminescente. Leur efficacité lumineuse est largement supérieure à celle des ampoules classiques.
L’exposition à une source LED rouge ou bleue est préconisée en dermatologie pour la réparation des peaux abîmées (traitement de l’acné par exemple).
La laserthérapie : la mise au point du laser (light amplification by stimulated emission of radiation), en français : amplification de la lumière par l’émission stimulée de rayonnement.
Le rayonnement laser diffuse une intensité lumineuse bien supérieure à la lumière solaire.
Le faisceau laser dont le diamètre est fin ne se disperse pas dans l’atmosphère. Il peut réaliser un aller et retour entre la Terre et la Lune sans perdre de son intensité. Ce rayon plus fin qu’un bistouri est utilisé en chirurgie et en médecine esthétique.
Source : Luminothérapie au quotidien (Hachette Santé).
Les traitements réalisés à partir de la lumière nécessitent des appareils spécifiques et une manipulation précise par de véritables spécialistes.
La lumière pulsée : elle est produite par des lampes « flash » diffusant un rayonnement de forte intensité de la totalité ou d’une partie du spectre de la lumière.
Elle est utilisée pour les affectations vasculaires et dermatologiques pour lutter contre le vieillissement de la peau ou pour l’épilation.
Les LED : acronyme de light-emitting diode ou, en français, diode électroluminescente. Leur efficacité lumineuse est largement supérieure à celle des ampoules classiques.
L’exposition à une source LED rouge ou bleue est préconisée en dermatologie pour la réparation des peaux abîmées (traitement de l’acné par exemple).
La laserthérapie : la mise au point du laser (light amplification by stimulated emission of radiation), en français : amplification de la lumière par l’émission stimulée de rayonnement.
Le rayonnement laser diffuse une intensité lumineuse bien supérieure à la lumière solaire.
Le faisceau laser dont le diamètre est fin ne se disperse pas dans l’atmosphère. Il peut réaliser un aller et retour entre la Terre et la Lune sans perdre de son intensité. Ce rayon plus fin qu’un bistouri est utilisé en chirurgie et en médecine esthétique.
Source : Luminothérapie au quotidien (Hachette Santé).