Les compagnies, en quête de liquidités, veulent réduire les délais de paiement en passant du 17 au 15 du mois dès janvier 2010
Sous l’impulsion active d’Air France, les compagnies aériennes tentent un coup de force pour modifier les critères IATA applicables en France.
Ce projet, discuté cet été, n’a pas obtenu, en l’état, l’aval des agences de voyages dans le cadre de l’APJC.
Au mépris de la résolution IATA 818, il est cependant soumis par les compagnies à la PACONF qui se réunit à Genève cette semaine.
S’il est adopté à l’unanimité des compagnies IATA, il risque d’être mis en œuvre dans trois mois, contre l’avis unanime des agences de voyages.
Les impayés : 7 cents d’euros par billet !
Avec un taux d’impayés de 0,02% (7 cents d’euros par document) au cours des trois premiers trimestres 2009, la France intègre le peloton des meilleurs BSP européens.
Ce taux est considéré comme un « risque client » particulièrement faible.
Une hostilité disproportionnée et malvenue
Les compagnies, en quête de liquidités, veulent réduire les délais de paiement en passant du 17 au 15 dès janvier 2010.
Elles entendent surtout introduire un nouveau critère IATA : le « ratio de liquidité » (actif circulent / dettes à court terme) qui devra être supérieur à 1,15 pour dispenser l’agence de garantie bancaire.
La rigidité des compagnies aériennes membres de l’APJC multiplierait par 2,3 le nombre d’agences soumises à la garantie bancaire : 749 sur 1422 agréments IATA, contre 319 actuellement.
Cette « couverture » de 80 % du BSP mensuel moyen serait insolemment disproportionnée par rapport au risque réel (0,02%).
Ce projet, discuté cet été, n’a pas obtenu, en l’état, l’aval des agences de voyages dans le cadre de l’APJC.
Au mépris de la résolution IATA 818, il est cependant soumis par les compagnies à la PACONF qui se réunit à Genève cette semaine.
S’il est adopté à l’unanimité des compagnies IATA, il risque d’être mis en œuvre dans trois mois, contre l’avis unanime des agences de voyages.
Les impayés : 7 cents d’euros par billet !
Avec un taux d’impayés de 0,02% (7 cents d’euros par document) au cours des trois premiers trimestres 2009, la France intègre le peloton des meilleurs BSP européens.
Ce taux est considéré comme un « risque client » particulièrement faible.
Une hostilité disproportionnée et malvenue
Les compagnies, en quête de liquidités, veulent réduire les délais de paiement en passant du 17 au 15 dès janvier 2010.
Elles entendent surtout introduire un nouveau critère IATA : le « ratio de liquidité » (actif circulent / dettes à court terme) qui devra être supérieur à 1,15 pour dispenser l’agence de garantie bancaire.
La rigidité des compagnies aériennes membres de l’APJC multiplierait par 2,3 le nombre d’agences soumises à la garantie bancaire : 749 sur 1422 agréments IATA, contre 319 actuellement.
Cette « couverture » de 80 % du BSP mensuel moyen serait insolemment disproportionnée par rapport au risque réel (0,02%).
La position conciliante du SNAV est traitée avec mépris
Le SNAV était disposé à accepter le passage du paiement au 15 en 2011, afin de disposer du temps nécessaire à l’adaptation des contrats clients, si les Compagnies s’engagent à ne pas accorder des délais supérieurs à leurs clients directs.
Le SNAV n’était pas opposé, sous réserve d’une étude d’impact, à l’introduction progressive du ratio de liquidité après 2011 afin de permettre aux agences d’adapter progressivement leurs bilans à ce nouveau critère.
Ce qui n’est plus possible aujourd’hui puisque les comptes qui serviront de référence sont ceux clôturés en 2009.
Un risque de concentration du marché au détriment de la distribution
L’application, telle que prévue, du ratio de liquidité déstabiliserait une part importante des agences agrées IATA en raison des difficultés qu’auraient nombre de ces agences à obtenir des garanties complémentaires auprès de leurs banques, dans un contexte économique défavorable.
Cette concentration du marché des agences de voyages s’effectuerait à l’avantage de la compagnie leader sur le marché.
Le SNAV était disposé à accepter le passage du paiement au 15 en 2011, afin de disposer du temps nécessaire à l’adaptation des contrats clients, si les Compagnies s’engagent à ne pas accorder des délais supérieurs à leurs clients directs.
Le SNAV n’était pas opposé, sous réserve d’une étude d’impact, à l’introduction progressive du ratio de liquidité après 2011 afin de permettre aux agences d’adapter progressivement leurs bilans à ce nouveau critère.
Ce qui n’est plus possible aujourd’hui puisque les comptes qui serviront de référence sont ceux clôturés en 2009.
Un risque de concentration du marché au détriment de la distribution
L’application, telle que prévue, du ratio de liquidité déstabiliserait une part importante des agences agrées IATA en raison des difficultés qu’auraient nombre de ces agences à obtenir des garanties complémentaires auprès de leurs banques, dans un contexte économique défavorable.
Cette concentration du marché des agences de voyages s’effectuerait à l’avantage de la compagnie leader sur le marché.
Les compagnies s’obstinent à refuser de garantir leur propre risque
Le SNAV est très soucieux des défaillances annoncées des compagnies et des risques certains que fait courir aux agences de voyages et à leurs clients l’industrie sinistrée du transport aérien qui est passé en moins de six mois d’une prévision de perte de 4 milliard de dollars pour 2009 à une estimation de pertes de 11 milliards de dollars.
Mais les compagnies s’obstinent avec arrogance à refuser de fournir la moindre garantie aux agences de voyages.
Logiquement, si la proposition des compagnies était adoptée le SNAV soutiendrait activement le projet européen de caisse de garantie solidaire des compagnies aériennes qui imposera aux plus fortes de garantir la défaillance des plus faibles qui les agressent sur leur marché."
Pour toute information complémentaire : Jean-Pierre Mas, président de la Commission Air du SNAV – Les Professionnels du Voyage.
jean-pierre.mas@afatvoyages.fr
Le SNAV est très soucieux des défaillances annoncées des compagnies et des risques certains que fait courir aux agences de voyages et à leurs clients l’industrie sinistrée du transport aérien qui est passé en moins de six mois d’une prévision de perte de 4 milliard de dollars pour 2009 à une estimation de pertes de 11 milliards de dollars.
Mais les compagnies s’obstinent avec arrogance à refuser de fournir la moindre garantie aux agences de voyages.
Logiquement, si la proposition des compagnies était adoptée le SNAV soutiendrait activement le projet européen de caisse de garantie solidaire des compagnies aériennes qui imposera aux plus fortes de garantir la défaillance des plus faibles qui les agressent sur leur marché."
Pour toute information complémentaire : Jean-Pierre Mas, président de la Commission Air du SNAV – Les Professionnels du Voyage.
jean-pierre.mas@afatvoyages.fr