''Si le gouvernement américain était propriétaire d'une compagnie aérienne, elle serait probablement dans la même situation qu'Alitalia !''
TourMaG.com - Delta va ouvrir une ligne Paris-Salt Lake City l'été prochain. Pourquoi avoir choisi cette ville de l'Ouest qui , vu de France, apparaît comme une escale saisonnière ?
Glen Hauenstein : "Salt Lake City est le premier hub domestique américain. Delta y est patiemment monté en puissance ces dernières années. Par ailleurs, c'est la ville américaine qui connaît la plus forte croissance démographique. Delta opère 400 vols domestiques quotidiens à partir de Salt Lake City vers 114 villes.
De l'autre côté de la ligne, à Paris, nous allons aussi bénéficier du réseau de notre partenaire Air France. C'est pourquoi nous avons estimé opportun d'exploiter cette ligne à l'année. Ce sera la première liaison européenne au départ de Salt Lake City.
L'absence de conccurence qui permet de maintenir des revenus confortables grâce notamment au trafic Affaires est un élément supplémentaire qui nous fait penser que cette nouvelle ligne sera une réussite."
TM.com - Delta a également en projet de reprendre l'exploitation de la ligne Lyon-New York. Cela va-t-il aussi se concrétiser pour l'été prochain ?
G.H. : "C'est vrai que nous avons réétudié la question avec notre partenaire Air France et avec les représentants de la région Rhône-Alpes. Nous ferons connaître notre décision cet automne."
TM.com - Avez-vous obtenu une réponse officielle pour la demande d'immunity antitrust quadripartite incluant Air France, KLM, Delta et Northwest ?
G.H. : "Pas encore. L'administration américaine est actuellement en vacances. La prochaine cession va reprendre la semaine prochaine, le dossier va donc avancer à partir de là. Nous escomptons obtenir une réponse avant la fin du mois de novembre.
TM.com - Avec l'ouverture du ciel transatlantique, ne regrettez-vous pas de ne pas avoir de partenaire britannique ?
G.H. : "C'est vrai que la Grande-Bretagne est de loin le premier marché européen pour nous et Delta y détient déjà une position confortable. Nous allons aborder cette phase d'ouverture avec nos partenaires de Skyteam.
Glen Hauenstein : "Salt Lake City est le premier hub domestique américain. Delta y est patiemment monté en puissance ces dernières années. Par ailleurs, c'est la ville américaine qui connaît la plus forte croissance démographique. Delta opère 400 vols domestiques quotidiens à partir de Salt Lake City vers 114 villes.
De l'autre côté de la ligne, à Paris, nous allons aussi bénéficier du réseau de notre partenaire Air France. C'est pourquoi nous avons estimé opportun d'exploiter cette ligne à l'année. Ce sera la première liaison européenne au départ de Salt Lake City.
L'absence de conccurence qui permet de maintenir des revenus confortables grâce notamment au trafic Affaires est un élément supplémentaire qui nous fait penser que cette nouvelle ligne sera une réussite."
TM.com - Delta a également en projet de reprendre l'exploitation de la ligne Lyon-New York. Cela va-t-il aussi se concrétiser pour l'été prochain ?
G.H. : "C'est vrai que nous avons réétudié la question avec notre partenaire Air France et avec les représentants de la région Rhône-Alpes. Nous ferons connaître notre décision cet automne."
TM.com - Avez-vous obtenu une réponse officielle pour la demande d'immunity antitrust quadripartite incluant Air France, KLM, Delta et Northwest ?
G.H. : "Pas encore. L'administration américaine est actuellement en vacances. La prochaine cession va reprendre la semaine prochaine, le dossier va donc avancer à partir de là. Nous escomptons obtenir une réponse avant la fin du mois de novembre.
TM.com - Avec l'ouverture du ciel transatlantique, ne regrettez-vous pas de ne pas avoir de partenaire britannique ?
G.H. : "C'est vrai que la Grande-Bretagne est de loin le premier marché européen pour nous et Delta y détient déjà une position confortable. Nous allons aborder cette phase d'ouverture avec nos partenaires de Skyteam.
''Alitalia est un partenaire important au sein de Skyteam...''
A partir du terminal 4 d'Heathrow qui sera le premier terminal commun à l'ensemble des partenaires de Skyteam, nous aurons les conditions nécessaires pour satisfaire nos ambitions."
TM.com - Le produit tout Affaires semble avoir le vent en poupe sur le transatlantique. Delta a-t-elle envisagé de se lancer dans la bataille ?
G.H. "Nous avons étudié le sujet. C'est vrai qu'il existe quelques lignes qui peuvent supporter un produit tout Affaires mais les entreprises américaines, dans leur ensemble, souhaitent avoir accès simultanément aussi bien à la classe Affaires qu'à la classe Economique aussi bien sur les lignes internationales que sur le domestique.
Alors notre priorité est d'apporter des améliorations sur le produit bi-classe existant. Mais, on ne sait jamais. Dans l'aérien on peut très vite changer d'avis."
TM.com - Que va changer l'arrivée de Richard Anderson, l'ancien Pdg de Northwest à la tête de Delta ?
G.H. : "Rien pour l'instant. Il va poursuivre la stratégie dessinée par son prédécesseur, Gerald Grinstein. Il lui faudra probablement plusieurs mois d'étude des dossiers avant de le voir définir une ligne de conduite plus personnelle."
TM.com - C'est un homme qui , via Northwest, connaît bien le marché Asie. Est-ce à dire que Delta va enfin chercher à se développer vers cette partie du monde ?
G.H. : "Certains diront que d'être absent d'Asie c'est une faiblesse. Moi, je dirais plutôt que c'est une opportunité. Nous avons de grandes ambitions vers cette région du monde.
Et ce d'autant plus que les avions ont désormais un rayon d'action qui peut aller plus loin que Narita. Nous avons ouvert Seoul et Beijing l'année dernière. Ce n'est qu'un début. Notre intention est bien de construire un vrai réseau là-bas. "
TM.com - Vous avez travaillé chez Alitalia. Que pensez-vous de la situation actuelle de ce membre de Skyteam ?
G.H. : "Si le gouvernement américain était propriétaire d'une compagnie aérienne, elle serait probablement dans la même situation qu'Alitalia ! Il n'y a aucune raison qu'Alitalia disparaisse si Olympic Airways se maintient.
L'Italie est un marché important entre les deux poids lourds que sont la France et l'Allemagne. Et surtout, Alitalia est un partenaire important au sein de Skyteam."cy[
TM.com - Le produit tout Affaires semble avoir le vent en poupe sur le transatlantique. Delta a-t-elle envisagé de se lancer dans la bataille ?
G.H. "Nous avons étudié le sujet. C'est vrai qu'il existe quelques lignes qui peuvent supporter un produit tout Affaires mais les entreprises américaines, dans leur ensemble, souhaitent avoir accès simultanément aussi bien à la classe Affaires qu'à la classe Economique aussi bien sur les lignes internationales que sur le domestique.
Alors notre priorité est d'apporter des améliorations sur le produit bi-classe existant. Mais, on ne sait jamais. Dans l'aérien on peut très vite changer d'avis."
TM.com - Que va changer l'arrivée de Richard Anderson, l'ancien Pdg de Northwest à la tête de Delta ?
G.H. : "Rien pour l'instant. Il va poursuivre la stratégie dessinée par son prédécesseur, Gerald Grinstein. Il lui faudra probablement plusieurs mois d'étude des dossiers avant de le voir définir une ligne de conduite plus personnelle."
TM.com - C'est un homme qui , via Northwest, connaît bien le marché Asie. Est-ce à dire que Delta va enfin chercher à se développer vers cette partie du monde ?
G.H. : "Certains diront que d'être absent d'Asie c'est une faiblesse. Moi, je dirais plutôt que c'est une opportunité. Nous avons de grandes ambitions vers cette région du monde.
Et ce d'autant plus que les avions ont désormais un rayon d'action qui peut aller plus loin que Narita. Nous avons ouvert Seoul et Beijing l'année dernière. Ce n'est qu'un début. Notre intention est bien de construire un vrai réseau là-bas. "
TM.com - Vous avez travaillé chez Alitalia. Que pensez-vous de la situation actuelle de ce membre de Skyteam ?
G.H. : "Si le gouvernement américain était propriétaire d'une compagnie aérienne, elle serait probablement dans la même situation qu'Alitalia ! Il n'y a aucune raison qu'Alitalia disparaisse si Olympic Airways se maintient.
L'Italie est un marché important entre les deux poids lourds que sont la France et l'Allemagne. Et surtout, Alitalia est un partenaire important au sein de Skyteam."cy[
Richard Anderson, ex-CEO de Northwest Airlines a succedé à Gerald Grinstein, à la tête de Delta Airlines