En France, d’après la feuille de route du ministère de l’Intérieur, une « livraison des prototypes d’identité numérique » est prévue pour 2018 - Copyright denisismagilov Depositphotos.com
Voyager dans le monde entier en n’emportant sur soi rien d’autre que son smartphone pour prouver son identité… C’est pour quand ?
Porté par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), le sujet des documents d’identité numériques devient d’une actualité brûlante, dans un contexte d’explosion du trafic aérien mondial et de saturation des aéroports.
Et, à l’heure des visas électroniques, de la reconnaissance faciale et des selfies d’identité, nombreux sont les pays à se tourner vers les solutions mobiles d’identification.
« Les initiatives s’accélèrent », explique Kristel Teyras, responsable marché solutions d’identité numérique et programmes gouvernementaux chez Gemalto, le leader mondial de la sécurité numérique.
« Nous avons récemment contribué à la solution d’identité mobile « It’s Me », en Belgique. Nous opérons également certains programmes dans les pays nordiques qui sont très avancés dans ce domaine ou encore dans les pays du Golfe », précise-t-elle.
Porté par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), le sujet des documents d’identité numériques devient d’une actualité brûlante, dans un contexte d’explosion du trafic aérien mondial et de saturation des aéroports.
Et, à l’heure des visas électroniques, de la reconnaissance faciale et des selfies d’identité, nombreux sont les pays à se tourner vers les solutions mobiles d’identification.
« Les initiatives s’accélèrent », explique Kristel Teyras, responsable marché solutions d’identité numérique et programmes gouvernementaux chez Gemalto, le leader mondial de la sécurité numérique.
« Nous avons récemment contribué à la solution d’identité mobile « It’s Me », en Belgique. Nous opérons également certains programmes dans les pays nordiques qui sont très avancés dans ce domaine ou encore dans les pays du Golfe », précise-t-elle.
L’exemple estonien
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Mais, pour trouver le pionnier en la matière, il faut se tourner vers l’Estonie. Depuis le début des années 2000, le petit pays des rives baltiques s’est mis en tête de créer sa « société digitale et dématérialisée » et s’est engagé dans une politique de dématérialisation générale.
Depuis 2002, l’état, dans lequel 96% des foyers paient leurs impôts en ligne, a mis en place une carte d’identité digitale. Associée à deux codes secrets personnels, elle permet de justifier de son identité depuis n’importe quel ordinateur, et consigne tous les éléments de la vie quotidienne, billets de train et d’avion compris.
Mieux, l’Estonie a récemment mis en place une carte d’identité sur téléphone, prenant la forme d’une carte SIM. Pour prouver son identité, son seul smartphone suffit, ce dernier contenant les mêmes données qu’une carte d’identité ou un passeport standard.
Une simplification administrative radicale qui économiserait chaque mois au gouvernement estonien une pile de papiers de la taille de la tour Eiffel. Cette commodité commence à faire des émules en Europe. Après l’ère des documents d’identité électroniques, puis biométriques, celle de l’identité numérique semble se dessiner, amenant avec elle toutes les problématiques de sécurisation des données.
La Pologne s’apprête par exemple à lancer son propre dispositif, avec un principe simple : une application officielle qui se substitue à la carte « papier ».
Toutes les informations sont hébergées en ligne sur une plateforme « ultra-sécurisée » gérée par le gouvernement. « J’espère que les Polonais (…) montreront la voie à leurs voisins européens dans la dématérialisation des documents officiels », commentait Anna Strezynska, ministre du numérique, en présentant le dispositif fin 2017.
Depuis 2002, l’état, dans lequel 96% des foyers paient leurs impôts en ligne, a mis en place une carte d’identité digitale. Associée à deux codes secrets personnels, elle permet de justifier de son identité depuis n’importe quel ordinateur, et consigne tous les éléments de la vie quotidienne, billets de train et d’avion compris.
Mieux, l’Estonie a récemment mis en place une carte d’identité sur téléphone, prenant la forme d’une carte SIM. Pour prouver son identité, son seul smartphone suffit, ce dernier contenant les mêmes données qu’une carte d’identité ou un passeport standard.
Une simplification administrative radicale qui économiserait chaque mois au gouvernement estonien une pile de papiers de la taille de la tour Eiffel. Cette commodité commence à faire des émules en Europe. Après l’ère des documents d’identité électroniques, puis biométriques, celle de l’identité numérique semble se dessiner, amenant avec elle toutes les problématiques de sécurisation des données.
La Pologne s’apprête par exemple à lancer son propre dispositif, avec un principe simple : une application officielle qui se substitue à la carte « papier ».
Toutes les informations sont hébergées en ligne sur une plateforme « ultra-sécurisée » gérée par le gouvernement. « J’espère que les Polonais (…) montreront la voie à leurs voisins européens dans la dématérialisation des documents officiels », commentait Anna Strezynska, ministre du numérique, en présentant le dispositif fin 2017.
La France en retard
Néanmoins, en France, un tel scénario paraît encore bien flou. Bien que la réglementation européenne e-IDAS incite les états membres à définir un programme d’identité numérique, ce n’est qu’en octobre 2017 que Mounir Mahjoubi, le secrétaire d’Etat au numérique, a exhumé le projet de carte d’identité numérique.
D’après la feuille de route du ministère de l’Intérieur, une « livraison des prototypes d’identité numérique » est prévue pour 2018. Le projet d’identité numérique devrait ainsi être présenté à la rentrée 2019, d’après un récent communiqué.
Au niveau mondial, long est encore le chemin à parcourir avant que les standards d’un passeport dématérialisé soient définis. « Une fois les standards OACI définis, les Etats pourront offrir à leurs ressortissants un compagnon mobile au passeport électronique papier, leur permettant ainsi de passer les frontières avec leur seul téléphone portable en poche, s’ils le souhaitent », s’avance Kristel Teyras.
Elle ajoute : « il est important de noter que le document physique ne disparaîtra pas pour autant. Ce dernier et sa version mobile seront amenés à coexister pendant encore de nombreuses années ».
Au cas ou on en douterait, le papier a encore de beaux jours devant lui.
D’après la feuille de route du ministère de l’Intérieur, une « livraison des prototypes d’identité numérique » est prévue pour 2018. Le projet d’identité numérique devrait ainsi être présenté à la rentrée 2019, d’après un récent communiqué.
Au niveau mondial, long est encore le chemin à parcourir avant que les standards d’un passeport dématérialisé soient définis. « Une fois les standards OACI définis, les Etats pourront offrir à leurs ressortissants un compagnon mobile au passeport électronique papier, leur permettant ainsi de passer les frontières avec leur seul téléphone portable en poche, s’ils le souhaitent », s’avance Kristel Teyras.
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Au cas ou on en douterait, le papier a encore de beaux jours devant lui.
Big Data, Big Brother : notre édition spéciale IFTM TOP Resa
TourMaG.com a publié une édition spéciale "papier" dans le cadre de l'IFTM Top Resa 2018.
Ce magazine au contenu exclusif a été édité à 4000 exemplaires.
Pour ceux qui n'auraient pas eu la chance de tenir entre leurs mains cette édition "collector", vous pouvez vous rattraper en accédant à la version digitale en cliquant ici !
Le Mag est le fruit du travail conjoint de TourMaGSTUDIO, de la rédaction et des autres unités du groupe qui ont travaillé fort pour vous présenter cette 3e édition.
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